Prions pour la venue de Godzilla assez rapidement svp
Amiante à gogoLe Canard Enchaîné du 27 janvier 2010C'était pourtant la panacée, l'amiante. La loco du train chauffe ? Le moteur du bateau va exploser ? Celui du camion ou de la voiture aussi ? Vous les enveloppez d'une couche de ce que les Américains appelaient le "magic mineral". Le faitout brûle ? Le tuyau d'eau chaud fati des dégâts dans le mur ? Vive l'amiante, sous forme de gant ou de Fibrociment. Les industries de la fin du XIXe siècle avaient trouvé avec une lui une mine d'or. Résistant à des chaleurs de 800°C, isolant parfait, il était déjà utilisé par nos grands-parents du néolithique. Aujourd'hui, dix personnes meurent chaque jour pour avoir inhalé sa poussière. D'ici à 2025, cette merveille aura conduit dans la tombe 100 000 Français et 500 000 Européens. Des millions d'humains de par le monde vont y passer, puisque des pays comme le Canada s'obstinent à en exporter par tonnes dans les pays émergents. Des continents entiers, l'Asie, l'Afrique, l'Amérique latine en consomment à tire-larigot : tel est le sombre tableau que brosse José Bougarel dans le magazine Infrarouge (France 2). L'hécatombe continue à cause du cynisme obstiné de quelques chefs d'entreprise qui n'ignorent rien de ses dangers. Le premier avertissement date pourtant de 1906. A Condé-sur-Noireau, en Normandie, où se trouve l'un des principaux gisements, fut affiché "une note sur l'hygiène et la sécurité dans les filatures et tissages d'amiante". Il venait d'y avoir 50 morts dans l'usine, dus à une maladie professionnelle alors acceptée comme une sorte de fatalité.Nous n'étions pas le seul pays à en être victime. En 1918, les compagnies américaines refusent d'assurer les ouvriers tant ils comptent de décès parmi eux. La même année, des chercheurs anglais identifient l'origine du mal : un cancer spécifique, le mésothéliome, qui calcifie peu à peu les poumons et provoque la mort par étouffement. Des mesures seront prises dans les usines de Grande-Bretagne. La France ignore superbement le problème, se contentant de verser des "primes d'insalubrité" aux travailleurs exposés. Les Trente Glorieuses arrivent. On amiante à tout-va. Le journaliste du Point François Malye nous montre des brochures publicitaires d'époque : "Tout en Eternit (l'une des marques qui en vend), à la maison, à la ferme, à l'usine, plaques ondulées, tuyaux, hourdis.". Outre-Manche, le Pr. Richard Doll vient pourtant de confirmer le lien entre amiante et cancer. Il tient à la nature même de ce minerai bourré de fibres plus ou moins légères, toutes mortelles, qui s'éparpillent partout. En 1965 paraît à New York un épais volume. Tout y est décrit : "C'est la plus grosse catastrophe de santé au travail", conclut-il. En France, on en met de plus belle partout dans les hôpitaux, les universités, les gratte-ciel comme la tour Montparnasse dans les toits. On en bourre même l'Institut du Cancer à Lyon. Seuls Orly et le RER A y échappent. C'est la bagarre têtue déclenchée par les scientifiques de la fac de Jussieu à partir de 1975, exaspérés de voir tant de poussière sur leurs microscopes, qui a fini par alerter, avec soixante-dix ans de retard. L'opinion publique française. Ils ont fini par gagner. Moyennant 3000 morts par an. La France ne fut que le huitième pays à interdire l'aminante. Bernard Thomas[/list]
y'a même des mauvaises langues islamistes qui disent que le WTC en était bourré et qu'il y avait obligation de le remettere aux normes et que ça coutait un bras et que en gros c'etait plus rentable de le foutre à terre et de remettre le couvert...surtout en magouillant les assurances mais ne nous aventurons pas sur ce terrain glissant...