(gravure : jean-marc renault - jmr02.blogspot.com)
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40 : 27
J’avais recrée mon sanctuaire dans ma tête, la nuit, et dans mes dessins. J’étais un loup-garou. Les humaines se jetaient sur moi et me suppliaient de les prendre. Elles m’imploraient de les faire jouir. Je les méprisais. J’écartelais leurs chattes et leurs culs devant leurs amants impuissants. Le sang lubrifiait ma bite acérée. Je détruisais leurs orifices et elles hurlaient de plaisir, comme des salopes, comme des chiennes. Elles se traînaient à mes pieds, elles se souillaient de mouille, de sang et de merde, elles se vidaient de désir pour moi. Mes pattes puissantes déchiraient leur peau, mes crocs s’enfonçaient dans leur viande, broyaient leurs muscles, éclataient leurs os, mes crocs leurs faisaient comme des bites dilatant chaque pore de leur peau à la manière d’un anus avide. Le sang qui bouillonnait et qui lubrifiait, leur peau qui mouillait rouge vif et poisseux, le claquement de mes mâchoires et le goût fade de leur chair qui emplissait ma bouche. Elles hurlaient de jouissance, vidées, exsangues. Après ça, c’était au tour des males. Ils bandaient pour moi, ils n’y pouvaient rien, leur corps échappait à leur contrôle, j’étais trop fort, trop magnétique, leurs anus se dilataient et devenaient gluants, tout leur corps m’appelait, ils brûlaient, ils me voulaient en eux, ils voulaient me sucer, ils voulaient être couverts de mon foutre et que je déchire leur peau, et que je dévore leurs couilles offertes en holocauste ; je prenais tout et ne laissais derrière moi que des corps inutiles et détruits, des bouches ouvertes que rien ne viendra plus combler, des plaies, des flaques. Je leur laissais mes odeurs.
Nuit après nuit je me branlais. J’étais incapable de m’arrêter, en boucle, prisonnier de ces images qui ne m’apaisaient pas beaucoup, et dont le grotesque ne me gênait pas du tout. Cinq, six fois par nuit, hypnotisé par l’espoir qu’en me branlant je tenais l’horreur réelle tout autour de moi, hors du sanctuaire, que mes scènes outrancières me protégeaient du mal. Le collège, ma chambre.
41 : 26
J’étais un loup, j’étais un robot parfois ; un robot tueur, un programme, ma force était supérieure, mes réflexes, supérieurs, mon intelligence entièrement dirigée vers la mort.
En tant que robot, je disposais de moyens de tuer incroyables et sophistiqués. Je pouvais tuer en baisant. Ma mission était de faire parler des espionnes. J’avais une bite en acier, actionnée par un vérin, je pouvais en faire varier la vitesse, je pouvais faire sortir ou enter des aspérités, des ergots, des aiguilles, des hameçons ; je pouvais décider de sa taille, vingt, trente, quarante centimètres. Elle pouvait tourner sur elle-même, pivoter à sa racine. Elle pouvait tout faire, et elle rendait folles les espionne. Je les violais, et elles me suppliaient de recommencer.
J’étais un loup-garou, aussi bien.
J’étais un loup-garou, en érection permanente, je saillais des immeubles, des quartiers entiers, je sautais dans un jardin, je traversais une fenêtre, j’étais dans une chambre, trois filles dormaient, trois sœurs, et l’une après l’autre je les rendais folle de plaisir, et je les tuais. Elles s’accrochaient à ma fourrure, me griffaient, ma queue qui ne débandait jamais prenait leur chatte et leur cul, une après l’autre, un après l’autre, et puis au tour des parents, le père, la mère, et je sautais à la maison suivante, à l’appartement suivant, je changeais d’immeuble, de quartier...
C’était la guerre totale, la guerre contre les humains, j’étais un loup ou un robot, j’étais un monstre, je n’étais pas comme eux, et mon arme pour les réduire à la mort, c’était ma bite, ma bite incroyable qui les liquéfiaient, tous, hommes, femmes, enfants, vieux, tous, ma bite, mes couilles, mon sperme...
Toute la race humaine, tous étaient en mon pouvoir, tous voulaient mourir, crever de plaisir, couiner et crever entre mes bras, empalés sur ma bite par où je voulais, tout ce qui me plaisait, tous gémissaient, me suppliaient de goûter mon sperme, de téter mes couilles, tous me suppliaient d’être leur dernière image, leur ultime expérience, leur fin...
42 : 25
J’aimais la cave. J’y installais mon sanctuaire, mon nouveau sanctuaire. Dans ma tête. La nuit. Quand je me branlais, je me projetais à la cave, et de la cave, je retrouvais mon sanctuaire. Ca semble compliqué, lourd, aujourd’hui ; ça ne l’était pas. L’imagination, les pensées, je n’existais plus, j’étais dans ma tête. Dans la cave. Quand je tuerai à nouveau, ça sera ici. J’emmènerai une fille, Virginie, ou Florence, une des deux. Les deux, et je les regarderais. Elles me supplieraient de les laisser partir, elles m’imploreraient. Jureraient de faire tout, tout ce que je veux. Me sucer la bite. Toutes les deux. L’une après l’autre, et puis ensemble. Jouer avec mon sperme, d’une bouche à l’autre, les deux langues qui s’enroulent, mon sperme blanc, en filaments. Se lécher l’une l’autre, et moi je me branlerai, je jouirai sur leurs chattes. La langue de l’une, chargée de mon foutre, qui glisse dans la chatte de l’autre, poisseuse de mouille. Elles me supplieront mais en vérité elles ne voudront pas partir. Elles voudront rester, devenir mes choses pour toujours, se nourrir uniquement de mon sperme, de ma pisse, de ma merde. Pisser dans la bouche de Florence, et voir ma pisse passer d’une bouche à l’autre, chier dans la chatte de Virginie, que Florence écartèle pour que la merde aille bien au fond ; regarder Florence lécher la chatte de Virginie pleine de ma merde, ma merde qui s’étale sur la fente, les poils, ma merde sur toute la bouche, les dents, la langue. En enculer une, puis deux, fist fucker les deux en même temps, qui chient et pissent de plaisir, qui saignent. Les regarder nettoyer avec leurs langues leurs corps couverts de sperme, de chiasse, de pisse, de sang, de salive, de sueur ; des semaines, des semaines durant, et puis les manger à la fin, les dévorer entièrement, une seule d’abord, tandis que l’autre me suce, me doigte le cul, me lèche, et puis manger l’autre. Virginie et Florence. Mortes.