Peintre britannique généralement porté sur l’establishment et reconnu pour ses portraits de magnats comme Rupert Murdoch ou d’hommes politiques comme Tony Blair, Jonathan Yeo s’est fait recruter par la Bibliothèque Bush pour réaliser le portrait de l’actuel président des Etats-Unis.Seulement voilà, le peintre s’est fait débarquer en cours de route, en même temps que l’équipe de la bibliothèque d’ailleurs. Malgré tout, Yeo a tenu à délivrer ce qui devait servir de legs à la présidence Bush junior. L’histoire ne dit pas si c’est la vengeance, la haine ou l’ennui qui ont motivé l’usage inédit de revues pornos, mais toujours est-il que c’est sur fond de scrotums et à grand renfort d’appareils génitaux et autres sphincters que Jonathan Yeo dresse un portrait pour le moins éloquent de George W (photo).Si, si, regardez bien l’oreille droite du président : en guise de pavillon, une érection ambitieuse, amoureusement tenue en bouche par une dame un peu trop maquillée. Quant au teint de Bush, frais comme celui d’une jouvencelle, il est constitué d’une pléiade d’anus en tous genres.Evidemment, la tête de fion du président n’est pas au goût de la Maison Blanche, qui s’est écriée, interloquée : «Pourquoi quelqu’un voudrait faire un portrait de notre président à partir de matériel pornographique ?» On se le demande encore.