Auteur Sujet: enterrés vivants  (Lu 7502 fois)

makam

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enterrés vivants « Réponse #15 le: août 10, 2009, 09:25:18 am »
L'espagne aurait également réglé le problème j'en suis convaincu.



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riz

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enterrés vivants « Réponse #16 le: août 10, 2009, 09:29:08 am »
C'est vrai que la très catholique Espagne même si elle s'est malheureusement ramollie au XVIIIème aurait sans doute moins fait de chichis


weroz

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enterrés vivants « Réponse #17 le: août 10, 2009, 16:56:31 pm »
Citation de: "riz"
Haaa on reconnait bien là Le Bon Sens Français ,trêve de bondieuseries , une paire de coups de bottes et ça repart !


à l'occasion d'une notable boucherie (la bataille de Bir Hakeim) le grand charcutier général, à qui on ne la fait pas, eut l'occasion d'encenser l'armée française

"Bir Hakeim est la preuve que les Français sont, après nous, les meilleurs soldats d’Europe. "

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djimboulélé

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enterrés vivants « Réponse #18 le: août 10, 2009, 20:11:25 pm »
l'histoire d'Alain me fait penser à cette histoire vraie racontée par Jean Teulé dans " mangez le si vous voulez"

Citer
Nul n’est à l’abri de l’abominable. Nous sommes tous capables du pire ! Le mardi 16 août 1870, Alain de Monéys, jeune périgourdin, sort du domicile de ses parents pour se rendre à la foire de Hautefaye, le village voisin. C’est un jeune homme plaisant, aimable et intelligent. Il compte acheter une génisse pour une voisine indigente et trouver un couvreur pour réparer le toit de la grange d’un voisin sans ressources. Il veut également profiter de l’occasion pour promouvoir son projet d’assainissement des marais de la région.

Il arrive à quatorze heures à l’entrée de la foire. Deux heures plus tard, la foule devenue folle l’aura lynché, torturé, brûlé vif et même mangé. Comment une telle horreur est-elle possible ? Comment une population paisible (certes angoissée par la guerre contre l’Allemagne et sous la menace d’une sécheresse exceptionnelle) peut-elle être saisie en quelques minutes par une telle frénésie barbare ? Au prétexte d’une phrase mal comprise et d’une accusation d’espionnage totalement infondée, six cents personnes tout à fait ordinaires vont pendant deux heures se livrer aux pires atrocités. Rares sont celles qui tenteront de s’interposer. Le curé et quelques amis du jeune homme s’efforceront d’arracher la malheureuse victime des mains de ces furieux et seule Anna, une jeune fille amoureuse, risquera sa vie pour le sauver.

Incapable de condamner six cents personnes d’un coup, la justice ne poursuivra qu’une vingtaine de meneurs. Quatre seront condamnés à mort, les autres seront envoyés aux travaux forcés. Au lendemain de ce crime abominable, les participants hébétés n’auront qu’une seule réponse : " Je ne sais pas ce qui m’a pris. "

Avec une précision redoutable, Jean Teulé a reconstitué chaque étape de cet atroce chemin de croix qui constitue l’une des anecdotes les plus honteuses de l’Histoire du XIXe siècle en France.




bon c'est l'histoire d'un affreux lynchage....

bryanbeast

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enterrés vivants « Réponse #19 le: août 10, 2009, 21:18:53 pm »
teulé smiley14  smiley14  smiley14

djimboulélé

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enterrés vivants « Réponse #20 le: août 10, 2009, 21:46:39 pm »
et y a ça aussi:

sur les proçès faits aux animaux

genre, en france, on a fait des proçès aux truies qui avait tué des enfants.
j'crois que j'en avais déjà parlé, en me demandant si c'était l'oeuvre d'une civilisation avancée, ou si c'était tout le contraire...
est-ce pratique? est-ce humain? ou est-ce obscur? smiley17  
hein, moi je ne juge pas...

http://ledroitcriminel.free.fr/le_phenomene_criminel/crimes_et_proces_celebres/proces_faits_aux_animaux.htm

Citer
1120 – Mulots et chenilles excommuniés par l’Évêque de Laon.

1314 – Les juges du comté de Valois firent le procès à un taureau qui avait tué un homme à coups de cornes, et le condamnèrent, sur la déposition des témoins, à être pendu ; la sentence fut confirmée par arrêt du Parlement le 7 février 1314.

1394 – Porc pendu pour avoir meurtri et tué un enfant, en la province de Roumaigne, vicomté de Mortain.

1451 – Sangsues excommuniées par l’Évêque de Lausanne, parce qu’elles détruisaient les poissons

1474 – Coq condamné à être brûlé, par sentence d’un magistrat de Bâle, pour avoir pondu un œuf.

1488 – Becmares (charançons) : les grands vicaires d’Autun mandent aux curés des paroisses environnantes de leur enjoindre, pendant les offices et processions, de cesser leurs ravages et de les excommunier.

1497 – Truie condamnée à être assommée pour avoir mangé le menton d’un enfant du village de Charonne. La sentence ordonna en outre que les chairs seraient coupées et jetées aux chiens, et que le propriétaire  et sa femme feraient un pèlerinage à Notre-Dame de Pontoise le jour de la Pentecôte.

1499 – Taureau condamné à la potence par jugement du bailliage de Beauprès (Beauvais) pour avoir, en fureur, occis un jeune homme.

1500 – Sentence de l’official contre les charançons et les sauterelles qui désolaient le territoire de Millieze.

1585 – Le grand vicaire de Valence fait citer les chenilles devant lui, leur donne un procureur pour les défendre, et finalement les condamne à quitter le diocèse.


les sangsues excommuniées, j'trouve ça génial... smiley5

Alain Deschodt

  • Velextrut sarcoma
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prosopopée infernale « Réponse #21 le: août 10, 2009, 22:55:09 pm »
ça relativise en même temps la différence que les gens pouvaient imaginer entre eux et les animaux (comme en Afrique dans les rites), soit pas grand chose et pourtant progressivement, on en a fait pire que des objets inertes...  smiley18
En France, les chômeurs exploitent les patrons

djimboulélé

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enterrés vivants « Réponse #22 le: août 11, 2009, 01:14:36 am »
y a aussi l'histoire des chiens d'Istanbul...
En 1910, dans cette ville, il y avait des milliers et des milliers de chiens...
Le gouvernement s'arrangea pour en faire déporter 30 000 au large, sur l'île d'Oxia pour les décimer, alors qu'il vivaient  en harmonie avec la population..
Sur l'île, privés d'eau et de nourritures ils se sont entredévorés.

Citer
Cette campagne d'éradication des chiens des rues intervient un an après la déposition du sultan et l'arrivée au pouvoir des Jeunes Turcs, fervents admirateurs de l'Occident et de l'esprit positiviste. L'attachement à ces chiens apparaît à beaucoup d'entre eux comme un signe de superstition et d'obscurantisme. Leur exil constitue donc un acte de rupture symbolique avec l'ancien régime et, peut-être, de l'avis de certains, le prélude des répressions que connaîtront par la suite les minorités en Turquie.

tzii

  • Dagon Morvus
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enterrés vivants « Réponse #23 le: août 12, 2009, 00:26:30 am »
Citation de: "djemija"
l'histoire d'Alain me fait penser à cette histoire vraie racontée par Jean Teulé dans " mangez le si vous voulez"

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Nul n’est à l’abri de l’abominable. Nous sommes tous capables du pire ! Le mardi 16 août 1870, Alain de Monéys, jeune périgourdin, sort du domicile de ses parents pour se rendre à la foire de Hautefaye, le village voisin. C’est un jeune homme plaisant, aimable et intelligent. Il compte acheter une génisse pour une voisine indigente et trouver un couvreur pour réparer le toit de la grange d’un voisin sans ressources. Il veut également profiter de l’occasion pour promouvoir son projet d’assainissement des marais de la région.

Il arrive à quatorze heures à l’entrée de la foire. Deux heures plus tard, la foule devenue folle l’aura lynché, torturé, brûlé vif et même mangé. Comment une telle horreur est-elle possible ? Comment une population paisible (certes angoissée par la guerre contre l’Allemagne et sous la menace d’une sécheresse exceptionnelle) peut-elle être saisie en quelques minutes par une telle frénésie barbare ? Au prétexte d’une phrase mal comprise et d’une accusation d’espionnage totalement infondée, six cents personnes tout à fait ordinaires vont pendant deux heures se livrer aux pires atrocités. Rares sont celles qui tenteront de s’interposer. Le curé et quelques amis du jeune homme s’efforceront d’arracher la malheureuse victime des mains de ces furieux et seule Anna, une jeune fille amoureuse, risquera sa vie pour le sauver.

Incapable de condamner six cents personnes d’un coup, la justice ne poursuivra qu’une vingtaine de meneurs. Quatre seront condamnés à mort, les autres seront envoyés aux travaux forcés. Au lendemain de ce crime abominable, les participants hébétés n’auront qu’une seule réponse : " Je ne sais pas ce qui m’a pris. "

Avec une précision redoutable, Jean Teulé a reconstitué chaque étape de cet atroce chemin de croix qui constitue l’une des anecdotes les plus honteuses de l’Histoire du XIXe siècle en France.




bon c'est l'histoire d'un affreux lynchage....


ce genre d'histérie collective me fait penser aux sorcières de salem

encore une overdose general d'ergot de seigle cette histoire....

sqaw lee

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enterrés vivants « Réponse #24 le: août 12, 2009, 11:13:54 am »
Citer
1474 – Coq condamné à être brûlé, par sentence d’un magistrat de Bâle, pour avoir pondu un œuf.


ça c'est pas mal aussi  smiley5

pauvre de nous quand même...

Le caca ne fait pas tourner la terre, mais rend l'amour plus agréable !
Poil pour tous et tous à poil !
J'ai fait kk à ikea !
Les rêves sont au cerveau ce que le caca est aux intestins !
ça a l'air bien pour ceux qui aime bien!