Nous sommes tous des cochons

[weroz]

ou se bagarrer pour s'exprimer plutôt, ouai

parce que si on empêche les gens de dire leurs conneries, ils vont finir par y croire vraiment

et s'ils ont pas l'occasion de les dire, ils auront jamais l'occasion d'être contredits non plus

hein

vous allez pas me contredire là dessus

[Ludmila de Hazebrouck]

Ah, ca tardait : Val considère que "l'actionnaire" (???) de France Inter est mal traité par la rédaction...  

Six mois après son arrivée quelque peu mouvementée à la direction de France Inter, Philippe Val imprime sa marque.

Depuis le 4 janvier, la tranche d'information du matin présentée par Nicolas Demorand démarre désormais à 6 h 30 au lieu de 7 heures, pour s'aligner sur celle de sa rivale Europe 1. Cette idée avait été lancée il y a quelques années par les prédécesseurs de M. Val sans jamais aboutir. La radio publique, leader en audience pour le journal de 8 heures, n'arrive pas - ou mal - à capter les auditeurs du petit matin. "Il était nécessaire de le faire, car les habitudes des Français ont changé", explique M. Val.

Mais le directeur de France Inter a pris sa décision sans en avertir les producteurs et les journalistes concernés. C'est le cas, notamment, de Patricia Martin, animatrice du "5/7" qui, prévenue deux jours avant son départ en vacances, voit son émission amputée d'une demi-heure. Même chose pour le journaliste Simon Tivol, un des piliers de la station, dont la chronique de 6 h 45 a été supprimée avec prière de trouver, seul, un point de chute dans une autre émission.

"J'ai été débordé et je n'ai pas eu le temps de les prévenir", a expliqué M. Val, le 18 décembre 2009 aux membres de la société des producteurs de France Inter, qui, "surpris par la brutalité" de cette décision, avaient demandé à le rencontrer. Il avait profité de la rencontre pour leur faire part de grands changements dans la prochaine grille de septembre. Et sûrement des économies. "France Inter est une radio qui coûte cher à l'actionnaire, qui n'est pourtant pas très bien traité par la station", avait-il alors indiqué.

Le lendemain, un tract de la société des producteurs rappelait à M. Val que le seul actionnaire de France Inter était le peuple français, à travers le paiement de la redevance audiovisuelle. Et non pas le président de la République, Nicolas petit lapin qui pisse derrière la tente, qui, désormais, nomme lui-même le PDG de Radio France. "Nous sommes encore dans une forme de nervosité. Il est évident pour moi que l'actionnaire d'Inter n'est pas le président de la République, mais les auditeurs, affirme M. Val. Tout changement est compliqué à faire, mais je ne veux pas que France Inter soit un musée."

Il reste que ses propos ont créé un certain malaise à France Inter, où le mot "actionnaire" ne fait pas partie de la "culture maison".

D'autant plus qu'à quelques semaines des élections régionales, une tension commence à poindre au sein de la rédaction, et plus particulièrement au sein du service politique. Après la démission en novembre de Françoise Degois, la journaliste chargée du Parti socialiste (PS) qui a rejoint le cabinet de Ségolène Royal au conseil régional de Poitou-Charentes, le poste n'a toujours pas été pourvu. La directrice de la rédaction, Hélène Jouan, souhaite lui trouver un remplaçant en interne. M. Val, lui, a déjà contacté le journaliste Renaud Dely, directeur adjoint de la rédaction de Marianne, pour venir remplacer Mme Degois.

Agacement élyséen

"Personne n'est dupe, s'insurge un journaliste d'Inter. Si le directeur adjoint de la rédaction de Marianne nous rejoint, ce ne sera pas pour suivre les activités du PS comme un simple reporter. M. Val le fait venir pour remplacer Hélène Jouan." "J'ai effectivement une proposition de Philippe Val pour rejoindre la rédaction d'Inter, mais rien n'est fait, confirme M. Dely. Il reste à définir mon poste, et ce ne sera certainement pas pour prendre la place d'Hélène Jouan."

Pourtant, à l'Elysée, on ne cache pas l'agacement qu'inspire la liberté de ton des journalistes politiques de la radio publique. En décembre 2009, lors d'un pot au service de presse de l'Elysée en compagnie de journalistes accrédités, M. petit lapin qui pisse derrière la tente n'avait pas hésité à mettre en cause publiquement la directrice de la rédaction d'Inter et plusieurs de ses journalistes. "C'est la fin de la période d'observation. Nous sommes désormais entrés dans un rapport de forces avec le pouvoir et son représentant à la tête d'Inter", résume un journaliste de la station. Sur un ton ironique, il souligne aussi la promotion "par l'actionnaire de l'Elysée", le 1er janvier, du PDG de Radio France, Jean-Luc Hees, au grade d'officier de la Légion d'honneur.

[Alain Deschodt]

L'agité de Neuilly a dû lui souffler dans les bronches et l'autre s'est remis au garde-à-vous illico, quelle pitié...

[Alain Deschodt]

http://www.dailymotion.com/video/xbtg43_petit lapin qui pisse derrière la tente-actionnaire-de-france-inter_fun

Guillon éclate Val & Hess et, en vrai kamikaze, il n'y va pas avec le dos de la cuiller      

[Ludmila de Hazebrouck]

sine hebdo c fini !        

[Syd]

C'est con, mais y'avait trop de chroniqueurs qui me reviennent décidément pas, comme Bedos, Cyrulnik, ou dont je me méfie comme Onfray, Porte, Alévêque... qui jouent, à l'image de Guillon sur France "ORTF" Inter, les "vengeurs masqués", à qui j'ai pourtant personnellement rien demandé (et mes concitoyens non plus).

OK, y'avait Benasayag  et Warschawski ! Mais bon, du coup je l'achetais jamais....

Mais j'en achète et soutiens plein d'autres, hein

[riz]

Guillon "le trublion tellement cynique" ne me fait jamais rire et je trouve pas ces chroniques bien écrites, le comparer à Desproges devrait être puni de 100 coups de fouets ... Alêveque j'en parle même pas ...

[Alain Deschodt]

Guillon est l'un des comiques les plus talentueux depuis longtemps à mon sens (même si je ne comprends pas qu'il puisse se commettre chez des tauliers comme Ardisson ainsi que je l'ai découvert récemment ) mais je rejoins (à l'exception de l'avis sur Porte) tout ce qu'a dit Syd sur Siné Hebdo. Toutefois, ça ne m'empêchait pas de l'acheter, on retrouvait le Charlie de vers 96, c'est un grand vide désormais...      

[riz]

(même si je ne comprends pas qu'il puisse se commettre chez des tauliers comme Ardisson ainsi que je l'ai découvert récemment)

Et chez Stéphane Bern auparavant ou il faisait des "portraits au vitriol" de people.
http://www.youtube.com/watch?v=rsFYE9vDSV0

[Syd]

Arrête, Guillon qui se paie Mireille Mathieu ou Christophe Lambert, ça c'est l'impertinence d'aujourd'hui  

[Alain Deschodt]

c'est vrai que Desproges les faisaient déjà, ces deux-là, au Tribunal des Flagrants Délires, c'était ça l'impertinence d'hier !  

[Super Riton]

C'est con, mais y'avait trop de chroniqueurs qui me reviennent décidément pas, comme Bedos, Cyrulnik, ou dont je me méfie comme Onfray, Porte, Alévêque...

et isabelle alonzo! et bruno gacio!

bref je vais pas pleurer sur siné hebdo non plus.

[Alain Deschodt]

Alonso est soûlante, c'est vrai, mais n'écrivait pas que des conneries, quant à Gacio, il n'écrivait pas dedans, que je sache !

Le feuilleton de Delfeil de Ton, la chronique de Filoche, le truc sur le pinard et les illustrateurs vont me manquer en tout cas !

(j'avais plus de mal par contre avec des journaux comme CQFD , qui frisait le côté rasant des journaux militants...)

Outre le Canard, il reste nationalement le PlanB mais c'est bimestriel...

[Super Riton]

bah il a écrit dedans au début, j'ai lu plusieurs chroniques de lui. après je sais pas si ça a duré, j'ai vite arrêté de lire ce canard.

Alonso est soûlante, c'est vrai, mais n'écrivait pas que des conneries

ça me fait penser à ce vieux trucs des inconnus "quand à jean marie lepen, il dit pas que des conneriiiiies"  

[makam]

Outre le Canard, il reste nationalement le PlanB mais c'est bimestriel...
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fakir !

et c'est vrai qu'alonso n'écrit pas que des conneries, elle en dit aussi beaucoup (je dois 1 euro à Desproges)