J'avais copié ça pour le forum d'infra, mais ça n'avait pas eu beaucoup de succès:
Heurs & Malheurs du trou du cul par Francisco de Quevedo (17e siècle) dont voici les meilleurs passages :
Deuxième malheur
Un étudiant va une nuit dans une vigne, il en vendange la moitié, il a l'estomac rempli comme un pressoir, il trouve sur son passage une fontaine, et parce qu'il en a envie il boit jusqu'à satiété ; la soif lui passe, la diarrhée lui vient et c'est le trou du cul qui le paie.
Huitième malheur
Un homme est en train de passer le rabot à une femme et, après s'être satisfait, il dit : "Quelle chose admirable, si elle n'était pas à deux doigts du trou du cul!"
Douzième malheur
En plein hiver et à minuit, un autre pauvre est pris de courante ou évacuation de tripes, et parce que pressé, comme il est, il ne se souvient plus où on a mis le brasero ou le bûcher, il trébuche sur lui et se brise les jambes et le cul, attrapant ainsi une infirmité pour longtemps.
Quatorzième malheur
L'autre fripon se met à souffrir de la chaleur de l'été, et parce qu'en allant se gratter la démangeaison d'un morpion aux parties il est gêné par une horrible population de poils qui jouxte le cul, il détermine de les couper avec des ciseaux et, ayant les mains gourdes et ne voyant pas ce qu'il fait ni ne pouvant supporter davantage d'être porc, il s'ouvre à coup de ciseaux le pauvre cul.
Quinzième malheur
L'autre a un jour une envie urgente dans la rue ou en plein millieu d'une comédie, il sort pressé à la recherche d'un lieu où évacuer, et parce qu'il n'arrive pas avec suffisamment de rapidité à le faire ou que quelque noeud l'embarasse, le pauvre cul est barbouillé de merde.
Sezième malheur
Le pauvre torero à pied se voit assailli par le taureau, il se retourne pour s'enfuir, il s'emmêle les pieds ou ils ne parent pas assez vite, et parce qu'ils n'ont pas été assez rapides, le taureau lui déchire le pauvre cul.