L'Institut national de l'allergie et des maladies infectieuses (Niaid) des Etats-Unis a annoncé, mercredi 13 décembre, qu'il arrêtait prématurément deux essais cliniques menés en Afrique au vu de résultats intermédiaires montrant que la circoncision apportait une protection partielle, d'environ 50 %, contre le virus du sida. RéférencesIncidence. Le taux estimé de circoncision dans la population mondiale est d'environ 20 %. Cette pratique est attestée depuis l'Antiquité.Rites. La circoncision a un caractère religieux chez les juifs. Elle est presque systématique chez les musulmans et certains chrétiens d'Orient (notamment les coptes) sans être pour autant chez ces populations une obligation religieuse.Médecine. La circoncision non religieuse néonatale est surtout répandue dans le monde anglo-saxon. Aux Etats-Unis , 55 % des nouveau-nés sont circoncis(un chiffre en déclin), 17 % au Canada, 10 % en Australie.[-] fermerCes résultats confirment les données d'un essai franco-sud-africain, conduit en 2005 par l'équipe du docteur Bertran Auvert, qui montrait une diminution de 66 % du taux d'infection par le VIH des jeunes adultes circoncis. L'Onusida et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) vont examiner les données de ces deux essais afin de formuler des recommandations "pour développer et promouvoir la circoncision". Celle-ci ne peut être qu'une stratégie additionnelle et non suffisante de prévention, précisent-ils.En Ouganda, l'essai du Niaid chez 4 996 hommes hétérosexuels séronégatifs, âgés de 15 à 49 ans, a montré une réduction de 48 % des infections par le VIH. Celui conduit au Kenya auprès de 2 784 hommes hétérosexuels séronégatifs, âgés de 18 à 24 ans, a permis de constater une réduction de 53 % des contaminations par le virus du sida. Comme dans l'essai franco-sud-africain financé par l'Agence nationale de recherche sur le sida (ANRS), les participants choisissaient d'être ou non circoncis par un médecin et recevaient une information sur la prévention du sida avec recommandation d'utiliser des préservatifs.Le directeur du Niaid, Anthony Fauci, s'est dit satisfait d'avoir "trouvé une stratégie qui pourrait réduire significativement les nouvelles infections par le VIH en Afrique subsaharienne". C'est en effet aux régions de forte prévalence de l'infection par le VIH que s'adresserait une recommandation en faveur de la circoncision, avec des limites qu'ont soulignées les agences des Nations unies.FAUX SENTIMENT DE SÉCURITÉLa protection observée est importante mais partielle. La nouvelle pourrait donner un faux sentiment de sécurité aux hommes circoncis, qui risqueraient de se contaminer et de transmettre le virus. "Il n'est pas exclu que la réduction de 48 % à 53 % de la transmission du VIH soit annulée par une légère diminution de l'utilisation des préservatifs ou l'augmentation du nombre de partenaires sexuels", a mis en garde le docteur Fauci.A l'heure actuelle, on ne dispose d'aucune donnée sur un éventuel bénéfice de la circoncision pour les partenaires féminines des hommes circoncis et pour les hommes ayant des rapports homosexuels. L'université Johns Hopkins mène actuellement un essai en Ouganda afin d'évaluer les effets de la circoncision sur le risque de transmission du VIH à la partenaire féminine. Ses résultats seront connus en 2008.
on a également remarqué qu'une ablation du pénis apportait une protection intégrale contre le sida
La circoncision doit être promue !Preuve a été faite qu’un homme circoncis présente moins de risques d’être atteint du Sida.Rédigé par juste-romain (Voir ses articles) hier à 17h31Lu 40 fois | ImprimerL’explication scientifique est forgée de deux arguments.Tout d’abord, la face interne du prépuce est une muqueuse très fine. Sa finesse la rend très perméable. Cette partie du sexe masculin peut donc retenir le VIH pendant et après un rapport non protégé, et constitue ainsi en quelque sorte une porte d’entrée pour le virus.D’autre part, après le rapport sexuel, le pénis est humide. Or le desséchement est un ennemi et un obstacle pour VIH. Un pénis non circoncis reste humide pendant un certain temps entre le prépuce et le gland, alors qu’un pénis circoncis sèche plus rapidement.Ce sont des études américaines qui ont rendu ce constat possible. Au Kenya, 3000 hommes volontaires ont été circoncis, dont la moitié immédiatement et l’autre deux ans plus tard. Résultat : quelque temps après, au sein du groupe des hommes circoncis, 40 % de contamination en moins.Ce que l’OMS et l’Onusida souhaitent faire désormais, c’est donc la promotion de la circoncision ! Evidemment, cette pratique doit être effectuée dans des normes d’hygiène correctes. Le risque qui reste important, c’est que les hommes qui sont circoncis croient qu’ils sont immunisés contre le Sida, ce qui n’est pas le cas.
Ah? même si on se fait enculer?
je continuerais a utiliser un seche cheveux pour ma compagne et moi apres chaque rapport ...