Auteur Sujet: Le tatouage japonais  (Lu 15880 fois)

cindy cenobyte

  • Velextrut sarcoma
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Le tatouage japonais « le: novembre 26, 2006, 15:18:41 pm »
Quelque liens et images concernant l' art du tatouage au japon, art
qui connu son age d' or durant la seconde moitié du XIXeme siècle.

Ces tatouages etaient portés comme un signe
 d' appartenance au peuple et avaient avant tout un rôle
ornemental, ainsi les palefreniers, pompiers, charpentiers,
commercants en tous genres portaient des tatouages recouvrant
une grande partie du corps. La parution du roman chinois
"au bord de l' eau" (datant du milieu du XIV eme siècle) lanca
 la grande mode du tatouage au japon, ce livre aurait été ecrit par
Shi Nai-an et raconte dans la tradition du banditisme d' honneur
l' epopée de 108 hors-la-loi tatoués et bravant la bureaucratie.

Lorsqu' il fut publié au japon au milieu du XVIIIeme siècle, beaucoup
y trouvèrent un exutoire au pouvoir shogunal de l' epoque.
"Au bord de l' eau" connu plusieurs traductions dont une des plus
célèbres fut écrite par Takizawa Bakin et fut illustrée par Hokusai.
Outre Hokusai et ses élèves, les illustrations furent réalisées par
Kuniyoshi et Yoshitoshi. C' etait l' age d' or de l' estampe et en vérité
 le peuple etait plus intéressé par les illustrations que par les textes !

C' est a partir de ce moment qu' un mouvement de va et vient entre
l' estampe et le tatouage s' opera, les graveurs mirent à la mode le
tatouage et en retour les tatoueurs puisaient leurs motifs dans les
estampes des graveurs. Les couleurs et les motifs devinrent de plus
 en plus riches et les bains publics devinrent de vrais lieus
d' exhibition. Pour certains le tatouage etait un substitut au
vetement, les tireurs de pousse par exemple souvent très pauvres
utilisaient leurs tatouages comme veritable "enseigne publicitaire"
pour attirer le client. La prolifération des tatouages fut le sujet
d' etonnement des premiers etrangers qui se rendirent dans
 l' archipel à partir du milieu du XIXeme siècle et les autorités
prirent peur de leur regard (pourtant enchanté !) et interdirent
le tatouage au japon en 1873 par un arrêté sur les bonnes moeurs.
Ce n' est qu' après la seconde guerre mondiale que le tatouage
redevint légal au japon ... Il  s' etait certes maintenu clandestinement
 pendant toute la periode de proscription mais fut abusivement
confondu avec le monde de la pègre...

 Comme le dit un jour Horicho (maitre tatoueur autodidacte) "j' ai
tatoué beaucoup de voyous, mais d' avantage de gens ordinaires".
Aussi comme le temoigna Horibun II (qui a tatoué une centaine de
personnes) et la plus part des maitres tatoueurs, les artisans et
travailleurs manuels qui formaient l' essentiel de leur clientèle
enduraient la douleur beaucoup plus stoïquement que les yakuzas.
Le tatouage sort aujourd' hui de cet amalgame abusif avec la mafia
japonaise et de plus en plus de japonais se mettent à porter des
tatouages.

Les graveurs (liste très très limitée) :

HOKUSAI : http://fr.wikipedia.org/wiki/Hokusai



KUNIYOSHI :http://fr.wikipedia.org/wiki/Kuniyoshi


YOSHITOSHI :http://fr.wikipedia.org/wiki/Yoshitoshi


Des tatoueurs contemporains :

MIYAZO : http://www.miyazo.com/tattoo01.htm


HORI HIRO : http://www.hori-hiro-japan.com/works_horihiro.html


TON : http://www.chopsticktattoo.org/?page_id=87


HORIYOSHI III : http://www.ne.jp/asahi/tattoo/horiyoshi3/


J' ai bien du mal à trouver des images sur le web des vieux maitres
tels que Horibun I, Horiyoshi II, Horimasa III, Horitoshi I, Horichô,
  mais vous invite à lire "Peau de brocart" de Philippe Pons aux
éditions du seuil
, livre dont je me suis servi pour ecrire le petit
résumé au dessus et qui montre beaucoup de photos et apporte
des explications historiques et techniques concernant cet art que
les japonais ont poussé jusqu' à la perfection.
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Alain Deschodt

  • Velextrut sarcoma
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ahahah « Réponse #1 le: novembre 26, 2006, 18:37:38 pm »
Ça vaut pas l'histoire du videur d'Evreux qui avait un tatouage Eddy Merckx sur le dos pour faire fuir les loubards  smiley5
En France, les chômeurs exploitent les patrons

djimboulélé

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Le tatouage japonais « Réponse #2 le: novembre 26, 2006, 20:57:32 pm »
je m'éloigne un tout petit peu du sujet , mais pour ceux qui s'y interessent, y a ces deux bouquins que j'trouve super bien illustrés:

   

Citer
Les dessins présentés dans ce livre peu courant sont extraits d’une collection de plus de 3000 tatouages recueillis au cours d’une vie entière par Danzig Baldaev dans les prisons et les bagnes de l’ex-Union Soviétique. Dès la première page, nous apprenons que ses parents et plus de 50 personnes de sa famille périrent dans les chambres de torture de la police stalinienne. Elevé dans les foyers réservés aux enfants des « ennemis du peuple », enrôlé dans l’armée pendant la seconde guerre mondiale, puis au sein des services du Ministère de l’Intérieur, il eut l’occasion de visiter à plusieurs reprises, de Leningrad à Vladivostok des douzaines de camps du Goulag. Classés et documentés, ses dessins réalisés sur une période de 31 ans témoignent des fantasmes et de l’univers mental des « éléments anti-sociaux » emprisonnés par le régime. Crânes, croix gammées, démons, phallus, femmes nues, caricatures de Marx, Lénine et Staline s’entrecroisent dans des scènes où violence et obscénité tournent en dérision les fétiches officiels. Des photos de Sergei Vasiliev viennent compléter cette troublante encyclopédie qui nous révèle qu’un livre gigantesque, écrit à même la peau des individus qui en forment les pages, éclaire à sa façon la face obscure de la Russie moderne. Venues du fond de l’enfer, ces images des noces d’Eros et Thanatos au pays des soviets ne laissent pas indifférent.  



Celui là y en a deux tomes, j'crois.



et


de très belles photos de tatoués( les bousillés) des camps disciplinaires français de Biribi ou de Tataouine... [/img]

Citer
Jusqu'à peu, tatouage et prison étaient encore menottés ensemble et difficilement dissociables. Nul hasard. En France, de 1850 à 1945, le piquage fut majoritairement l'attribut des truands. Leur carte d'identité. Le derme des Hommes racontaient leur vie derrière les barreaux, dans les bars et sur les trottoirs des bas-fonds.
Au début du siècle, pour être un mec du Milieu, il fallait être naze et bousillé, soit syphilitique et tatoué. Cette "école française du tatouage" est née dans les bagnes au XIXe siècle en Afrique du Nord, dans ce que l'on appelait alors Biribi. Bat d'af, Compagnie de discipline et autres pénitenciers furent de véritables machines à tatouer les mauvais garçons. Aujourd'hui tombés en désuétude, les grands classiques de l'encrage hors-la-loi ont quitté les peaux des vrais de vrais. Ne restent que les photos - souvenirs noir et blanc laissés par les criminologues.

cindy cenobyte

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Le tatouage japonais « Réponse #3 le: novembre 26, 2006, 23:18:21 pm »
on m' avait parlé de ce bouquin sur les tatouages des goulags mais je ne me souvenais plus du titre, le second dont tu parles m' interesse beaucoup aussi
 smiley14
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cindy cenobyte

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Le tatouage japonais « Réponse #4 le: novembre 27, 2006, 10:31:30 am »
Tiens ya même un second volume

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kaïzasauce

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Le tatouage japonais « Réponse #5 le: novembre 27, 2006, 10:55:14 am »
j'aime bien l'idée que le tatoo ait eu une signification precise, qu'il pouvait montrer son appartenance a un groupe ou une orientation politique ou que sais je encore, a première vue en Russie on reconnaissait un voleur et carrément son CV a ses tatoos.
Je trouve dommage qu'aujourd'hui le tatoo ait perdu son sens, ce n'est plus qu'un art de l'esthetisme pur et du "m'a tu vu", c'est ahurissant sur les plages d'italie ou d'espagne comme, si vous n'êtes pas tatoué (ce qui est mon cas) vous devenez finalement un original. Si on est 2 dans ce cas sur 18km de plage, c'est bien.
Le pire étant que lorsqu'on y jette un oeil un peu plus attentif, on se rend compte que les placements et les formes des différents  tatoos présentez, tant bien dans le style que dans la place recouverte, se ressemblent a outrance comme si les gens voulaient montrer leur appartenance a je ne sais pas moi... la tendance ?
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cindy cenobyte

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Le tatouage japonais « Réponse #6 le: novembre 27, 2006, 11:14:53 am »
Les tatouages dont parle le premier bouquin de Djemija sont faits
dans les goulags et montrent en effet le parcours de ceux qui y
etaient à tel point que certains se font casser la tronche et déchirer
certains  tatouages "mensongers" qui temoigneraient par exemple
d' un passage fictif dans tel ou tel goulag.
C' est sûr qu' aujourd' hui beaucoup plus de personnes "ordinaires" se
 mettent à porter de petits tatouages, pour moi ça marque surtout que
le tatouage s' ecarte des millieux du banditisme et c' est tant mieux.
Cela dit il suffit d' avoir quelques bons placards piqués sur les avants
bras et de se pointer à un entretient d' embauche pour s' apercevoir
que le tatouage n' a rien perdu de son aspect subversif.
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kaïzasauce

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Le tatouage japonais « Réponse #7 le: novembre 27, 2006, 11:26:35 am »
ouais mais je crois que c'a a toujours été comme ca, dailleurs si tu regardes les yakuza finalement rien ne depassais. C'etait fait pour ne pas etre vu. sur que si tu te pointes a un entretien d'embauche de commercial avec cette tête là, tu es mal barré, mais a la fois ca se comprends
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riz

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Le tatouage japonais « Réponse #8 le: novembre 27, 2006, 11:41:00 am »
Je suis d'accord avec Kaiza , mais faut pas confondre le tatoo culturel / rituel (indiens , maori , prisons ...) et le produit de consomation de masse que sont devenus "les tribals ,  les dragons à la con , ou les  idéogrames asiatiques vidés de leur sens qui mènent une vie prospère sur les peaux de beaufs.

Pour moi , un tatouage n'est beau que si il a du sens le reste c'est du body tuning.

djimboulélé

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Le tatouage japonais « Réponse #9 le: novembre 27, 2006, 12:00:58 pm »
http://tatouagedoc.net/biblio.htm smiley20  
là, y a une bonne collec.

moi, c'que j'kiffe c'est les photos des vieux tatouages, comme les photos de Lacassagne, dans le bouquin des tatoués de Biribi.
C'est fous, ces photos.
Sinon, c'est vrai qu'le tatouage pour se coller un dauphin débile et moche à vie sur la peau, c'est con. J'préfère encore un tatouage du genre " Monique je t'aime" , ça au moins ça a du sens, ça raconte quelquechose, même si ça doit se périmer un jour...
A Poitiers y avait un type qui trainait dehors et qui avait la gueule recouverte de tatouage qu'il s'était fait lui même en prison...il avait la tête toute bleue. IL s'appelait Zitoune ( ça veut dire Olive en arabe) et il vendait des Néocodions dans la rue aux ados en mal de bêtises...

Et puis ce que j'aime sur leur vieux tatouages à ces types des camps disciplinaires c'est que souvent les tatoueurs savent pas très bien dessiner, ça donne des trucs très particuliers... ce sont des français, qui ont sur la peau des marques comme une  étoile imbriquée dans un quartier de lune, en souvenir d'Algérie,des chameaux, des dunes, certains ont même des napoléons tatoués dans le dos, alors que les photos datent  de la fin du 19è/début 20è...
Le tatouages c'est la marque de leur souffrance à ces types là.
Et la preuve terrible de ce qui s'est passé en Algérie dans ces camps.

cindy cenobyte

  • Velextrut sarcoma
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Le tatouage japonais « Réponse #10 le: novembre 27, 2006, 12:08:47 pm »
Citation de: "Riz_Au_Lait"
Je suis d'accord avec Kaiza , mais faut pas confondre le tatoo culturel / rituel (indiens , maori , prisons ...) et le produit de consomation de masse que sont devenus "les tribals ,  les dragons à la con , ou les  idéogrames asiatiques vidés de leur sens qui mènent une vie prospère sur les peaux de beaufs.

Pour moi , un tatouage n'est beau que si il a du sens le reste c'est du body tuning.



En ce qui concerne les tatouages japonais du XIXeme il sont avant tout ornementaux même si les motifs ont parfois un sens en rapport avec la personne qui les porte (des fleurs de pivoine pour les parieurs professionels par exemple). Et pour les Maori ou les Aïnous dans d' autres contrées c' est la même chose, le rôle du tatouage est avant-tout ornemental.

Ceci dit je comprends que le côté "aculturé" du tatouage par chez nous soit un sujet d' enervement mais il y a tellement de choses plus ineteressantes dans le domaine que je vais m' abstenir de parler de celles qui m' ennuient.
 smiley4
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Alain Deschodt

  • Velextrut sarcoma
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ce n'est pas sans danger « Réponse #11 le: novembre 27, 2006, 12:59:36 pm »
Voici une explication de cette histoire assez incroyable...  smiley8
En France, les chômeurs exploitent les patrons

cindy cenobyte

  • Velextrut sarcoma
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Le tatouage japonais « Réponse #12 le: novembre 27, 2006, 13:07:43 pm »
Citation de: "djemija"
http://tatouagedoc.net/biblio.htm smiley20  
là, y a une bonne collec.



gracie mille  smiley14  smiley14  smiley14
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riz

  • Velextrut sarcoma
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Le tatouage japonais « Réponse #13 le: novembre 27, 2006, 14:00:45 pm »
Que ce soit ornemental ne me dérange pas , si c'est réélement esthétique. Ceux postés sont terriblement beaux.

Citer
Et pour les Maori ou les Aïnous dans d' autres contrées c' est la même chose, le rôle du tatouage est avant-tout ornemental.


C'est plus vrai pour le japon mais moins dans les sociétés "tribales" .Tout dépend de ce que tu entends par ornemental , les tatouages dépassent le "faire joli" , de ce que j'en ai lu  le tatoo est avant tout révélateur d'un rang social et ont une véritable fonction contrairement aux dauphins à 150 euros. Bon après cela varie en fonction de la partie du globe ...

TATOUAGES POLYNÉSIENS
C'est dans les peuples dits primitifs, et plus précisément en Polynésie (Îles Marquises et Nouvelle-Zélande) que le tatouage s'est le plus développé. Il marquait généralement l'appartenance à un rang social élevé.
Par exemple, chez les Areoïs, la société se divise en classes que la disposition des tatouages sur le corps met en avant. Chaque classe prenant le nom de parties tatouées.
Ainsi, la première classe, la plus élevée, est nommée “jambes tatouées”, la deuxième “bras tatoués”, la troisième “flancs tatoués”...
La pratique du tatouage dans ces cultures avait pour but de renforcer la fécondité et les liens avec le surnaturel et le sacré. En Polynésie, le baptême de l'enfant, c'est le tatouage. Pour être inscrit dans la communauté, le polynésien doit passer par des rites imposés par la tribu. C'est alors une cérémonie familiale et religieuse.


La Nouvelle Zélande
Le tatouage en Nouvelle-Zélande est inséparable du mariage, de ce fait la jeune fille se doit d'être belle en se tatouant le visage. De même, pour l'homme le tatouage est un élément de séduction.
Le Maori utilise un élément tranchant (couteau, ciseau...) et non une aiguille pour tatouer.
Le tatouage est effectué à l'âge de 20 ans. Celui qui refuse de s'y soumettre est considéré comme efféminé, sans courage et indigne de faire partie de la communauté.
Les Maoris sont aussi célèbres pour leurs tatouages recouvrant le visage appelé “MOKO”. Le trafic des têtes tatouées s'étant fortement développé au XIVème siècle, porter un “Moko” c'était aussi le risque d'être décapité. [...] Le “Moko” est une marque de noblesse, il revendique pour celui qui le porte une victoire accomplie.
Chez la femme Maori, le tatouage avait également selon la culture locale un pouvoir érotique.


http://www.kustomtattoo.com/tatouage-piercing-paris-tatoo/tatouage-tatoo-histoire-origine.htm
Très intéréssant l'historique du tatouage. smiley20

Elektrokami

  • Miguou des Ténèbres
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Le tatouage japonais « Réponse #14 le: novembre 27, 2006, 14:25:15 pm »
Je pratique le body tunning et je vous emmerde....
---------On ne joue pas au con avec les abrutis---------