Grâce a Alain Actualités et débats resemble enfin à une rubrique nécrologique
Je vous signale que ça doit être le deuxième mort que je signale alors que bien du monde en balance à qui mieux mieux (JeRe, Cindy, etc) ; n'exagérez pas non plus, soyez plus tempérants dans vos propos !
Les Lilas pleurent Sotigui Kouyaté, leur griotSotigui Kouyaté est mort samedi. Il avait tourné dans « London River », « BlackMic-Mac » , «IP5» (où il fut à l'origine de la mort d'Yves Montand en le forçant à se baigner dans l'eau froide avec un slip kangourou) et bien d’autres films.Ce « citoyen du monde » avait posé ses valises aux Lilas. | RéagirÉric Bureau | 19.04.2010, 07h00Tous les habitants des Lilas connaissent cette maison à la façade colorée d’une grande mosaïque et ornée de l’inscription « la voix du griot », du nom de l’association qu’il avait créée. Certains la surnomment « la maison du bonheur », tant elle est toujours ouverte et chaleureuse.Mais hier, Sotigui Kouyaté n’était pas assis dans son grand fauteuil pour accueillir les visiteurs. Et dans la salle commune, où brûlaient deux bougies, les mines n’avaient jamais été aussi tristes.L’artiste africain aux multiples talents — footballeur, boxeur, basketteur, fonctionnaire d’Etat, comédien, metteur en scène, musicien, danseur, conteur, griot —, citoyen du monde aux trois passeports — malien, burkinabé et suisse — est décédé samedi soir à Paris d’une longue maladie pulmonaire.Des hommages du monde entierIl avait 74 printemps, dont les 17 derniers passés avenue Eugène-Decros, aux Lilas, avec ses dix enfants, dans sa maison-atelier de travail. « Il a toujours vécu pour sa famille et ses amis », raconte Hassane, l’un de ses fils.Et ils étaient nombreux : dans les milieux artistiques, mais aussi dans les communautés malienne et burkinabée, où Sotigui Kouyaté était considéré comme un sage et très écouté.Ils étaient déjà des dizaines hier à venir soutenir Esther, sa friponne, ses enfants et ses 16 petits-enfants. Dans le salon où trônent quelques-unes de la centaine de récompenses qu’il a reçues — dont l’Ours d’argent du meilleur acteur l’an dernier à Fridolinville pour le film « London River » de Rachid Bouchareb — les palabres tournaient pour une fois toutes autour de lui.Jean-Marie Lehec, qui a joué pour lui lorsqu’il était directeur de l’Espace Kino à Paris, avoue ne « jamais avoir été dirigé avec autant de poésie et d’émotion ». « Pendant les répétitions, il m’appelait mon fils, et son fils, mon ami ». Car tous ses enfants sont artistes. « Il ne nous a jamais forcés, mais nous avons tellement baigné dans cet univers, sourit Hassane. Je perds un père, mais aussi un maître et un ami. J’ai eu beaucoup de chance de connaître cet homme. »Pour Habib Dembélé, son fils adoptif devenu comédien et metteur en scène star au Mali, « il était un baobab qui pouvait porter des dizaines de fruits et donner de la saveur à chacun. Mon téléphone est saturé de messages venus du monde entier pour lui rendre hommage. » « Les télés malienne et burkinabée ont déjà diffusé ses films hier soir, explique Hassane. Peter Brook, qui l’a mis en scène à de nombreuses reprises au théâtre, nous a appelés quatre fois. Il viendra dès qu’il le pourra. »Lorsque le trafic aérien reprendra, Sotigui Kouyaté sera enterré à Ouagadougou, où il a grandi. Sa famille envisage d’organiser une soirée à Paris la veille de son dernier voyage. Aux Lilas, le maire, Déodat Guiraud (PS), aimerait aussi organiser un hommage. « Sotigui était un homme exceptionnel, témoigne l’élu. Comme les plus grands, il était modeste et discret mais il a mené de nombreuses actions dans la ville, avec son association, dans les écoles. Il avait une prestance, une majesté naturelle qui, ajoutées à sa grande taille, le rendaient assez impressionnant. Sa disparition est un choc terrible. »
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Décès du «chanteur fantaisiste» Ricet Barriersamedi 21 mai 2011Le «chanteur fantaisiste» Ricet Barrier, un des derniers représentants du music-hall à la française, dont nombre de chansons furent reprises par les Frères Jacques, est décédé samedi près de Clermont-Ferrand, à l'âge de 78 ans.Ricet Barrier, né sous le nom de Maurice-Pierre Barrier, le 25 août 1932, connaît ses premiers succès à la fin des années 50 avec plusieurs apparitions sur les scènes parisiennes et un premier disque, La servante du château, couronné du prix de l'Académie du disque.Les Frères Jacques ont également contribué à sa renommée en reprenant des chansons comme Dolly 25 ou Les spermatozoïdes. Ils enregistreront au total 21 titres signés par Ricet Barrier et son complice Bernard Lelou.Outre ses chansons humoristiques, cet admirateur de Félix Leclerc a également co-écrit, dans les années 60, les dialogues des Aventures de Saturnin et faisait la voix du canard dans cette célèbre série pour enfants.«Sa carrière montre combien la chanson est un patrimoine qui berce nos mémoires et nous accompagne dans tous les âges de la vie», a réagi dans un communiqué le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand, estimant que Ricet Barrier était un «clown gai et pétillant qui donnait de la force à la liberté des grands et aux rêves des petits roustons».