Auteur Sujet: Bozizi nous en fait 2 bonne  (Lu 19716 fois)

weroz

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Bozizi nous en fait 2 bonne « Réponse #45 le: février 03, 2011, 17:52:40 pm »
la population morflera toujours quoi qu'il arrive

je crois pas du tout à une révolution populaire, ça ressemble beaucoup plus à une déstabilisation massive du "grand moyen-orient", il se passe la même chose au liban, en jordanie, au yémen, en algérie, et bientôt au maroc

à la place de ces régimes on voit déjà s'installer ou postuler des gens cooptés par le système, il suffit de lire les CV du nouveau gouverneur de la banque centrale tunisienne et de Mohamed el-Baradei le nouveau chef de l'opposition égyptienne, pour vite comprendre que ces hommes providentiels viennent de l'élite mondiale et pas du peuple laborieux :

http://tn.webmanagercenter.com/management/article-101427-tunisie-biographie-de-m-mustapha-kamel-nabli-nouveau-gouverneur-de-la-bct

Citer
M. Mustapha Kamel Nabli nommé, lundi, Gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie (BCT) est né le 10 Février 1948, à Téboulba.

Il est titulaire d'une maîtrise en Sciences économiques et d'un Doctorat en Sciences économiques de l'UIiversité de Californie. Il est, aussi, diplômé de l'Ecole Nationale d'Administration (ENA).

Par ailleurs, M. Nabli a été expert des questions économiques, auprès de la Communauté économique européenne et de la Ligue des Etats arabes.

Il a été nommé, en mars 1990, ministre du Plan et du Développement régional puis ministre du Développement Economique (Janvier 1995-Septembre 1995).

Il a dirigé la direction Moyen-Orient/Afrique du Nord à la Banque Mondiale.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Mohamed_El_Baradei

Citer
Mohamed El Baradei (محمد البرادعي), souvent orthographié dans les médias anglophones ElBaradei (né le 17 juin 1942 au Caire en Égypte), directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) de décembre 1997 à novembre 2009.

Il commence en 1964 une carrière au sein du service diplomatique d'Égypte. C'est durant cette période qu'il est en charge du contrôle des armes au sein de l'ONU. En 1974, il obtient un Ph.D. en droit international à l'Université de New York. De 1974 à 1978, il est l'assistant spécial du ministre des Affaires étrangères égyptien.

En 1980, il quitte le service diplomatique d'Égypte pour intégrer l'Institut des Nations unies pour la formation et la recherche (UNITAR), où il est en charge du programme de droit international. De 1981 à 1987, il est également professeur adjoint de droit international à l'Université de New York. En 1984 à 1993, il intègre l'AIEA en tant que membre du secrétariat. En 1993, il devient l'assistant du directeur général pour les relations extérieures jusqu'en 1997.
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Ludmila de Hazebrouck

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Bozizi nous en fait 2 bonne « Réponse #46 le: février 04, 2011, 15:37:45 pm »
je comprends pas ton raisonnement weroz >>>> c pas parce que baradey a été prof à new york que on doit en faire un pion des USA >>>> si tu avais suivi, tu serais que washington le deteste depuis la crise du nucleaire en iran smiley18

weroz

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Bozizi nous en fait 2 bonne « Réponse #47 le: février 04, 2011, 16:40:35 pm »
nous sommes tous des pions cher ludmilla, de Baradei à toi et moi en passant par l'état américain et ton facteur

ce monsieur n'a rien d'un révolutionnaire c'est pourtant clair  smiley8

c'est une sorte de techno-diplomate qui opère dans les organisations supranationales, qui n'ont d'ailleurs rien de démocratique.

quant à la détestation supposée, dans ces milieux les considérations affectives n'ont pas cours.
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Super Riton

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Bozizi nous en fait 2 bonne « Réponse #48 le: février 04, 2011, 17:40:01 pm »
vous débattez mais personne pour relever la vraie bonne nouvelle de toute cette histoire :
omar souleiman vice-président d'egypte!!!


(pardon)
hexakosioihexekontahexaphile

über allez là!

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Bozizi nous en fait 2 bonne « Réponse #49 le: février 04, 2011, 20:00:03 pm »
Citation de: "Super Riton"
vous débattez mais personne pour relever la vraie bonne nouvelle de toute cette histoire :
omar souleiman vice-président d'egypte!!!


(pardon)

7 Omar las hais Scie Rien
r'troune faire a amnger dent l'four de ta fotocopieuze vazy


yella yella

weroz

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Bozizi nous en fait 2 bonne « Réponse #50 le: février 04, 2011, 21:59:18 pm »
un article avec des franc-maçons et des agents de la cia dedans

Maghreb, des « E-Révolutions colorées » au service de l’agenda mondialiste

http://infoguerilla.fr/?p=7850
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weroz

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Bozizi nous en fait 2 bonne « Réponse #51 le: février 06, 2011, 03:29:38 am »
Ca à l'air facile comme ça mais en France, en un mois de manifestations, on a même pas fait sauter un ministre.

Alors soit la dictature est chez nous, soit les citoyens arabes subissent les évènements


Un autre peuple attend sa "révolution"

Une obsession ?



Le peuple palestinien trahi

Source : michelcollon.info
Publié le : dimanche 6 février


Les documents publiés par Al Jazeera montrent à quel points les dirigeants palestiniens sont lâches et combien ils étaient disposés à vendre les droits de leur peuple. Pourtant, tout ce qu’ils avaient à offrir n’a pas suffi à Israël.

Une fuite massive de documents diffusés par Al Jazeera et The Guardian offre une preuve irréfutable que des années de négociations entre Israéliens et Palestiniens ont été une totale imposture.

Les documents indiquent clairement que le moment est venu pour les Palestiniens et tous ceux qui s’intéressent à la cause de la justice, d’abandonner la plaisanterie de la diplomatie officielle et de poursuivre dans d’autres voies, plus créatives et non-violentes, pour la réalisation d’une paix réelle et juste.

La divulgation de ces documents, en supposant qu’ils soient authentiques - et Al-Jazeera et The Guardian affirment les avoir authentifiés - sont des notes prises dans les coulisses d’une décennie de négociations entre les Palestiniens et Israël.

Numéro après numéro, ces documents montrent les négociateurs palestiniens désireux de céder sur le fond, offrant d’abandonner une grande partie de Jérusalem, d’accepter des colonies illégales d’Israël en Cisjordanie, de collaborer avec les forces d’occupation israéliennes dans la répression de la dissidence dans les territoires occupés - allant jusqu’au meurtre de frères palestiniens - et même de renoncer au droit au retour pour la très grande majorité des Palestiniens chassés de leurs foyers par Israël en 1948.

Les documents offrent un démenti formel à l’affirmation d’Israël selon quoi il aspire à la paix mais qu’il lui manque un « partenaire » palestinien. Et ils renforcent le sentiment qu’Israël n’a suivi ces négociations que pour gagner du temps afin d’exproprier plus de terres palestiniennes, de démolir plus de maisons palestiniennes, d’expulser plus de familles palestiniennes et de construire plus de colonies à l’usage exclusif des colons juifs en territoire occupé militairement, consolidant ainsi de nouvelles réalités sur le terrain qui feraient d’un Etat palestinien une impossibilité géophysique.

Quiconque en doute n’a qu’à parcourir les documents divulgués, qui montrent Israël repoussant une concession géante palestinienne l’une après l’autre. Et ce n’était pas Israël sous Benjamin Netanyahu, mais sous le soi-disant plus libéral Ehud Olmert et sa ministre des Affaires étrangères, Tzipi Livni, qui affirmaient être engagés dans le processus de paix.

Dans une abjection sans vergogne, les négociateurs palestiniens se sont prosternés et ont pratiquement abandonné chaque objectif majeur pour lesquels leur peuple a lutté et s’est sacrifiés pendant 60 ans, seulement pour les Israéliens impériaux disent encore et encore : non, non, et non.

De toute évidence, tout ce que les Palestiniens ont à offrir ne suffit pas pour Israël.

La révélation majeure du dossier, en effet, est l’image qu’ils fournissent du point jusqu’où les négociateurs palestiniens étaient prêts à aller pour s’attirer les bonnes grâces d’Israël.

Des hommes comme Saeb Erekat, Mahmoud Abbas et Ahmed Qoreï - les principaux négociateurs palestiniens durant toutes ces années - appartiennent à un genre que l’on trouve dans tous les conflits coloniaux de l’époque moderne. Face à la puissance écrasante brutale avec laquelle les Etats coloniaux ont toujours cherché à briser la volonté des peuples autochtones, ils adoptent la lâche faiblesse que la situation semble dicter. Convaincus que le colonialisme ne peut être vaincu, ils cherchent à se tailler un petit rôle de direction à partir duquel ils pourraient être utiles [à la puissance coloniale], même si c’est au détriment de leur propre peuple.

Ces hommes, nous devons nous en souvenir, n’ont pas été élus pour négocier un accord avec Israël. Ils n’ont aucune légitimité, zéro crédibilité et ne peuvent en rien prétendre représenter le réel point de vue des Palestiniens.

Et pourtant, ils étaient apparemment disposés à négocier le retrait du droit qui se trouve au cœur même de la lutte palestinienne, un droit qu’il ne leur appartient pas d’abandonner - le droit au retour des Palestiniens dans les foyers d’où ils ont été chassés au moment de la création d’Israël en 1948 - en acceptant l’insistance d’Israël que seul un petit échantillon de quelques milliers de réfugiés devraient être autorisés à rentrer, et que les millions d’autres devaient tout simplement disparaître (ou - comme nous apprenons maintenant que les États-Unis l’ont suggéré - accepter d’être expédiés au loin [...] en Amérique du Sud).

Les documents montrent également les négociateurs palestiniens prêts à trahir les Palestiniens vivant en Israël, en acceptant l’auto-définition d’Israël en tant qu’Etat juif, en sachant que cela condamnerait la minorité non juive palestinienne d’Israël - qualifiée « d’Arabes israéliens » qui constituent 20% de l’Etat - non seulement au racisme institutionnalisé auquel ils font déjà face, mais à la perspective d’une purification ethnique (les documents révèlent que Livni a soulevé à maintes reprises l’idée que les terres habitées par de larges secteurs de la population palestinienne d’Israël devraient être « transférées » à un futur Etat palestinien).

Tout cela a été offert dans la poursuite d’un « Etat » qui existerait en pièces détachés, sans véritable souveraineté, sans aucun contrôle sur ses propres frontières, l’eau ou l’espace aérien - mais un « Etat » où le rôle [des négociateurs] serait de le commander.

Et tout cela a été dédaigneusement rejeté par le gouvernement israélien qui soit-disant recherche la paix, avec la complicité des États-Unis, devant lesquels les Palestiniens sont allés se plaindre, comme s’ils étaient un intermédiaire honnête alors même qu’il est devenu plus clair que jamais que c’est tout le contraire.

Ce que ces documents prouvent, c’est que les négociations diplomatiques entre d’abjects Palestiniens et de réticents Israéliens bénéficiant de l’appui illimité et inconditionnel des Etats-Unis, n’amèneront jamais la paix. Aucun accord signé par ces couards ne sera jamais accepté par le peuple palestinien.

Heureusement, la plupart des Palestiniens ne sont pas aussi brisés et sans espoir que ces soi-disant dirigeants. Chaque jour, des millions de Palestiniens, hommes, femmes et enfants du peuple résistent aux diktats de la puissance israélienne, si ce n’est en refusant de renoncer et de s’en aller - en allant à l’école, dans leurs champs, en s’occupant de leurs oliveraies.

Refusant les dictats de la force brute et la realpolitik à laquelle leur soi-disant dirigeants ont cédé, les Palestiniens ont déjà mis au point une nouvelle stratégie qui, en changeant les règles du jeu telles qu’imposées par Israël, transforment toutes les forces israéliennes en une forme de faiblesse. Face à des chars, ils se tournent vers des formes symboliques de protestations qui ne peuvent pas être empêchées ; confrontés à la brutalité, ils exigent la justice ; face à l’Apartheid, ils revendiquent l’égalité.

Les Palestiniens ont tiré les leçons de Soweto (1), et ils ont lancé une campagne à la fois locale et globale de manifestations, d’appels au boycott et aux sanctions qui offre le seul espoir d’amener les Israéliens - comme leurs prédécesseurs Afrikaners - à la raison.

(1) 16 juin 1976 : les troupes du régime d’Apartheid sud-africain ont massacré ce jour-là plusieurs centaines d’écoliers et d’étudiants qui manifestaient contre l’imposition d’un enseignement exclusivement en langue afrikaans, la langue de la minorité blanche du pays.
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cindy cenobyte

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Bozizi nous en fait 2 bonne « Réponse #52 le: février 07, 2011, 11:35:34 am »
Quelques nouvelles tunisiennes malgré la mode égyptienne. C' est sans surprise que la plus part des medias ne pondent plus un seul sujet sur une révolution qui commence à peine :
http://www.rue89.com/2011/02/05/l-ombre-de-ben-ali-plane-encore-sur-la-tunisie-189106
http://protopronx.free.fr
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Bozizi nous en fait 2 bonne « Réponse #53 le: février 07, 2011, 11:55:21 am »
oui, et les situations humanitaires irakiennes et ivoiriennes s'aggravent encore

pendre ou chasser les "dictateurs" que l'on a installés pour récolter les fruits du chaos
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Bozizi nous en fait 2 bonne « Réponse #54 le: février 18, 2011, 19:24:38 pm »
Gbagbo n'est toujours pas un grand démocrate mais ça c'est fort !

Pour info la situation ivoirienne n'est toujours pas réglée, le pays est toujours coincé entre le potentat local et le candidat mondialiste: encore un pays qui semble passer de la dictature nationale à la domination impériale

Citer
Gbagbo nationalise deux filiales de banques françaises

L'Expansion.com avec AFP - publié le 18/02/2011 à 09:53


Alors que le système bancaire en Côte d'Ivoire est paralysé du fait de la crise post-électorale, le président sortant a annoncé jeudi son intention de "prendre le contrôle" des filiales ivoiriennes de BNP Paribas et Société Générale.

Le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo a annoncé jeudi son intention de "prendre le contrôle" des filiales ivoiriennes des banques françaises BNP Paribas et Société Générale, alors que le système bancaire du pays se bloque du fait de la crise post-électorale.                  

Après les fermetures de plusieurs banques depuis lundi, M. Gbagbo "a pris des décrets afin que l'Etat de Côte d'Ivoire prenne le contrôle par une prise de participation totale et complète dans le capital de certaines de ces banques", indique un communiqué officiel lu sur la télévision publique RTI. "Il s'agit entre autres de la SGBCI et de la Bicici", respectivement filiales de la Société Générale et de BNP Paribas, est-il précisé. M. Gbagbo entend "préserver les emplois et assurer l'accès des Ivoiriens et des opérateurs économiques à leurs avoirs" dans "les plus brefs délais".                  

Au moins cinq banques internationales, françaises et américaines notamment, avaient suspendu leurs opérations jeudi, dont les leaders Bicici et SGBCI. C'est le résultat spectaculaire du bras de fer entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, reconnu président élu par une grande partie de la communauté internationale. Avec ses alliés extérieurs, M. Ouattara tente d'asphyxier le régime Gbagbo pour contraindre le sortant à partir.                  

A l'origine de ces fermetures en série: la rupture en janvier entre Abidjan et la Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (BCEAO), qui reconnaît M. Ouattara. Depuis lors, le gouvernement Gbagbo, isolé financièrement et privé du robinet à francs CFA, s'est efforcé de monter un système bancaire viable à l'échelle ivoirienne. Y compris, selon plusieurs sources bancaires, en exerçant une "pression énorme" sur les filiales des grandes banques étrangères.                  

Mais face au manque de liquidités, aux difficultés techniques et aux risques juridiques, ainsi qu'à la menace de sanctions brandie par la BCEAO contre les banques travaillant avec le gouvernement Gbagbo, la Bicici et la SGBCI ont donné le signal du retrait. "Les autres banques vont fermer", prédit un haut responsable du secteur interrogé par l'AFP.                  

Pour l'économie, déjà mise à mal par les sanctions de l'Union européenne imposant notamment un embargo sur les deux ports, poumon du pays, l'effet du blocage bancaire va être "cataclysmique", assure une source proche du dossier. Contrats annulés, plans sociaux draconiens, chômage technique: "tous les secteurs d'activité, transport et industrie notamment", sont en train d'être frappés, affirme un acteur de l'agro-industrie. Si la stratégie d'étouffement pratiquée par le camp Ouattara produit ses premiers effets, à qui la crise de très grande ampleur qui menace profitera-t-elle?                  

Au pied du mur, le gouvernement Gbagbo veut d'abord assurer le paiement des fonctionnaires et militaires, dont la fidélité lui est vitale, et accable l'ex-puissance coloniale française à travers ses banques.                  

La France a défendu les fermetures bancaires provisoires, y voyant "la conséquence du refus de Laurent Gbagbo" de partir. Guillaume Soro, Premier ministre de M. Ouattara, a jugé aussi le sortant responsable de ce "chaos" et prôné la "révolution" pour le faire céder, comme en Egypte et en Tunisie.                  

Cependant pour les clients des banques l'heure est à l'inquiétude. Le quartier du Plateau, à Abidjan, abritant les sièges des banques, a vu au cours de la semaine affluer les détenteurs de comptes. Jeudi, devant la Société ivoirienne de banque (SIB, du groupe marocain Attijariwafa Bank), des Abidjanais en file indienne avaient attendu dès les premières heures de la matinée pour retirer de l'argent. "On craint l'effet de contagion, donc on vient retirer un peu sur notre épargne", expliquait Mme Koffi, chef d'entreprise. "Je préfère avoir mes sous sur moi, on ne sait pas ce qui va se passer", lâchait un militaire.


S'il ne l'a pas fait avant de se faire éjecter, on comprend bien que c'était pour ne pas scier la grosse branche où trônait son cul

http://www.lexpansion.com/entreprise/gbagbo-nationalise-deux-filiales-de-banques-francaises_249202.html
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Bozizi nous en fait 2 bonne « Réponse #55 le: février 25, 2011, 18:16:37 pm »
LIBYE

Fidel nous parle (?)

http://www.cuba.cu/gobierno/reflexiones/2011/fra/f210211f.html

LE PLAN DE L’OTAN EST D’OCCUPER LA LIBYE

Le pétrole est devenu la principale richesse aux mains des grandes transnationales yankees ; cette source de richesse leur a permis de disposer d’un instrument qui a accru considérablement leur pouvoir politique dans le monde. Quand elles avaient décidé de liquider la Révolution cubaine qui venait de promulguer les premières lois justes et souveraines dans notre patrie, elles avaient recouru à une arme qu’elles jugeaient imparable : nous priver de pétrole.

C’est sur cette source d’énergie que s’est développée la civilisation actuelle. Sur notre continent, le Venezuela a été le pays qui l’a payé le plus cher dans la mesure où les USA s’étaient emparés des gisements énormes dont la Nature a doté ce pays frère.

À la fin de la dernière guerre mondiale, des quantités toujours plus élevées de pétrole ont été extraites des gisements d’Iran, ainsi que ceux d’Arabie saoudite, d’Iraq et des pays arabes situés autour qui en devinrent les principaux fournisseurs. La consommation mondiale n’a cessé de s’élever pour atteindre le chiffre fabuleux d’environ quatre-vingts millions de barils par jour, y compris ceux qui sont extraits des États-Unis, à quoi sont venus s’ajouter le gaz, l’énergie hydraulique et l’énergie nucléaire. Le charbon avait été jusqu’au début du XXe siècle la source d’énergie fondamentale qui permit le développement industriel, avant la production de milliards de véhicule automobiles et de moteurs consommant le carburant liquide.

Le gaspillage du pétrole et du gaz est associé à l’une des plus grandes tragédies, absolument pas solutionnées, que souffre l’humanité : les changements climatiques.

Quand notre Révolution a vu le jour, l’Algérie, la Libye et l’Égypte n’étaient pas encore productrices de pétrole, et une bonne partie des grosses réserves de l’Arabie saoudite, de l’Iraq, de l’Iran et des Émirats arabes unis restaient encore à découvrir.

La Libye est devenue en décembre 1951 le premier pays africain à atteindre son indépendance après la Deuxième Guerre mondiale au cours de laquelle son territoire fut le théâtre de combats importants entre les troupes allemandes et celles du Royaume-Uni qui rendirent célèbres les généraux Erwin Rommel y Bernard L. Montgomery.

Le territoire de la Libye est désertique à 95 p. 100. La technologie a permis de découvrir d’importants gisements d’excellent pétrole léger – qui produisent aujourd’hui 1,8 million de barils par jour – et des gisements abondants de gaz naturel. Cette richesse a permis au pays d’avoir une espérance de vie de presque soixante-quinze ans et le revenu par habitant le plus élevé d’Afrique. Son rude désert est situé sur un énorme lac d’eau fossile, qui fait le triple de la surface de Cuba, ce qui lui a permis de construire un vaste réseau de conduits d’eau potable à travers tout le pays.

La Libye, qui comptait un million d’habitants à son indépendance, en a aujourd’hui un peu plus de six.

La Révolution libyenne a eu lieu en septembre 1969. Son principal dirigeant était Mouammar Kadhafi, un militaire d’origine bédouine, qui s’inspira dès sa première jeunesse des idées du leader égyptien Gamal Abdel Nasser. Nombre de ses décisions furent sans doute associées aux changements qui se produisirent quand, tout comme en Égypte, une monarchie faible et corrompue y fut renversée.

Les habitants de ce pays ont des traditions guerrières millénaires. On dit que les anciens Libyens firent partie de l’armée d’Annibal quand celui-ci faillit liquider l’ancienne Rome en traversant les Alpes.

On peut d’accord ou non avec Mouammar Kadhafi. Le monde est actuellement bombardé de nouvelles de toutes sortes, surtout produites par les médias. Il faudra attendre le temps nécessaire pour connaître vraiment ce qu’il a de vrai et de mensonges ou de semi-vérités dans ce qu’on nous dit de la situation chaotique en Libye. Ce qui est absolument évident à mes yeux, c’est que l’administration étasunienne se fiche bien de la paix en Libye et qu’elle n’hésitera pas à donner l’ordre à l’OTAN d’envahir ce riche pays, peut-être même dans quelques heures ou quelques jours.

Ceux qui, motivés par de perfides desseins, ont inventé, hier dimanche 20 février dans l’après-midi,  le mensonge selon lequel Mouammar Kadhafi se dirigeait au Venezuela, ont eu droit aujourd’hui à la digne réponse du ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Nicolás Maduro, qui a affirmé « souhaiter que le  peuple libyen trouve, dans l’exercice de sa souveraineté, un règlement pacifique à ses difficultés, de façon à préserver son intégrité et celle de sa nation, sans ingérence de l’impérialisme… »

Je n’imagine pas, quant à moi, que le dirigeant libyen puisse abandonner le pays et fuir les responsabilités qu’on lui impute, qu’elles soient fausses ou non en tout ou partie.

Toute personne honnête sera toujours opposée à n’importe quelle injustice commise contre n’importe quel peuple du monde. La pire serait maintenant de faire silence sur le crime que l’OTAN s’apprête à commettre contre le peuple libyen.

Pour les chefs de cette organisation belliciste, il y a urgence. Il faut le dénoncer !

Fidel Castro Ruz

Le 21 février 2011

22 h 14
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Bozizi nous en fait 2 bonne « Réponse #56 le: février 25, 2011, 23:32:19 pm »
GRECE

Violences lors de la première grève générale de l'année

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http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/02/23/violences-lors-de-la-premiere-greve-generale-de-l-annee-en-grece_1484348_3214.html



Une dizaine de personnes habillées en noir, tiennent silencieusement une banderole, mercredi 23 février à Athènes, devant une rangée de policiers face au Parlement : "Nous sommes en train de mourir." Il est midi place Syntagma, où l'essentiel du cortège des partis de gauche et des syndicats n'est pas encore arrivé. C'est la première grève générale de l'année, même si des mouvements de protestation ont lieu presque quotidiennement contre la politique du gouvernement et la cure d'austérité prescrite à la Grèce par l'Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI) en échange de son sauvetage financier.

Une heure après, la place s'enflamme. Des jeunes attaquent le ministère des finances, à coups de projectiles (bouteilles, blocs de marbre) et de cocktails Molotov. Ils mettent le feu aux poubelles. Les policiers répliquent à coups de grenades lacrymogènes. Un motard reçoit un cocktail Molotov et son uniforme commence à s'embraser, mais ses collègues viennent rapidement à son secours.


Un policier s'enflamme à Athènes, pendant la manifestation du mercredi 23 février.

La plupart des manifestations grecques finissent dans les fumées de lacrymogènes. Cette fois-ci, les heurts avec la police ont lieu en plein milieu du cortège, alors qu'une partie des 20 000 manifestants, selon la police ; 60 000, selon les organisateurs, n'ont pas atteint la place. Ils sont pacifiques. La plupart ont prévu un masque chirurgical. Les plus endurcis portent un masque à gaz. La grève est organisée par les deux grands syndicats du public et du privé et par le mouvement communiste, Pame, contre la politique du gouvernement. Une banderole en tête du cortège affiche : "Nous n'en pouvons plus".

Les groupes d'extrême gauche demandent le départ du gouvernement. "Dehors le gouvernement-troïka", proclame une banderole, en référence au nom donné aux représentants du FMI, de l'Union européenne et de la Banque centrale européenne, qui viennent contrôler chaque trimestre l'état d'avancement du plan d'austérité, adopté en échange d'un prêt de 110 milliards d'euros. La grève touche la plupart des services publics, mais aussi les banques et d'autres entreprises. Les pharmacies étaient fermées pour protester contre la loi qui vient d'être adoptée au Parlement d'ouverture des professions fermées. Avocats et journalistes étaient également en grève. Une importante manifestation a également eu lieu à Salonique dans le nord du pays.



A Salonique, lors de la manifestation du mercredi 23 février.

Plusieurs banderoles affichaient le slogan "Nous ne payons pas". Il s'agit des membres d'un mouvement de désobéissance qui refusent de payer les péages routiers, dont le succès ne cesse de grandir. Ils ont été très applaudis à leur passage.

Alain Salles
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Bozizi nous en fait 2 bonne « Réponse #57 le: mars 02, 2011, 13:05:31 pm »
Les ingérences américaines en Egypte au grand jour

http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/africaandindianocean/egypt/8289698/Egypt-protests-secret-US-document-discloses-support-for-protesters.html

Citer


le 28 janvier 2011

Le gouvernement américain a secrètement soutenu les figures de proue du soulèvement égyptien qui ont planifié un « changement de régime » pour les trois dernières années, a appris The Daily Telegraph.

L’ambassade américaine au Caire a aidé un jeune dissident pour qu’il assiste à un sommet pour activistes parrainé par les américains à New York, tout en faisant en sorte de conserver secrète son identité vis à vis de la police d’État égyptienne.
À son retour au Caire en Décembre 2008, le militant a déclaré à des diplomates US qu’une alliance de groupes d’opposition avait élaboré un plan pour renverser le président Hosni Moubarak et installer un gouvernement démocratique en 2011.

Il a déjà été arrêté par la sécurité égyptienne dans le cadre des manifestations et son identité est protégée par le Daily Telegraph.
La crise en Egypte suit le renversement du président tunisien Zine al-Abidine Ben Ali, qui a fui le pays après que de nombreuses manifestations l’ont forcé a démissionné de ses fonctions.

Les divulgations, contenues dans des messages diplomatiques américains auparavant secrets diffusés par le site WikiLeaks, montrent que les responsables américains ont poussé le gouvernement égyptien à libérer d’autres dissidents qui avaient été arrêtés par la police.

(...)

William Hague, ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni, a exhorté le gouvernement égyptien à tenir compte des « revendications légitimes des manifestants ». Hillary Clinton, la secrétaire d’Etat américaine, a dit qu’elle était « profondément préoccupée par l’usage de la force » pour réprimer les manifestations.

Dans une interview pour la chaîne d’informations américaine CNN, devant être être diffusée demain, David Cameron a déclaré: « Je pense que nous avons besoin d’une réforme en Egypte. Je veux dire que, nous appuyons la réforme et les progrès dans le renforcement de la démocratie et des droits civils et la primauté du droit. »

Le gouvernement américain avait précédemment soutenu le régime de M. Moubarak. Mais les documents fuités montrent à quel point l’Amérique a offert son soutien aux militants pro-démocratie en Egypte tout en louant publiquement M. Moubarak comme allié important au Moyen-Orient.


Dans un message diplomatique secret, envoyé le 30 Décembre 2008, Margaret Scobey, l’ambassadrice américaine au Caire, rapporte que des groupes d’opposition auraient élaboré des plans secrets pour obtenir un « changement de régime » qui aura lieu avant les élections, prévues pour le mois de Septembre de cette année.

La note de service, que l’ambassadrice Scobey a envoyé à la secrétaire d’Etat américaine à Washington DC, était marquée « confidentiel » et portait le titre: « Un activiste du Mouvement du 6 avril sur sa visite aux USA et le changement de régime en Egypte« .
Il y est dit que l’activiste a déclaré que « plusieurs forces de l’opposition » avait « accepté de soutenir un plan non écrit pour une transition vers une démocratie parlementaire, impliquant une présidence affaiblie et un premier ministre et un parlement habilités, avant les élections présidentielles prévues pour 2011. » La source de l’ambassade a déclaré que le plan était « si sensible qu’il ne pouvait pas être écrit« .


L’ambassadrice Scobey s’est demandé si un complot aussi « irréaliste » pourrait fonctionner, ou avait même jamais existé. Toutefois, les documents montrent que l’activiste avait été approché par des diplomates américains et avait reçu un large soutien pour sa campagne pro-démocratie de la part d’officiels à Washington. L’ambassade a aidé le militant à assister à un « sommet » pour jeunes militants à New York, qui a été organisé par le Département d’Etat américain.

Les fonctionnaires de l’ambassade [américaine] du Caire ont mis en garde Washington que l’identité de l’activiste devait être gardée secrète parce qu’on pourrait lui demander des « comptes » lors de son retour en Égypte. Il aurait déjà été torturé pendant trois jours par la sécurité d’Etat égyptienne après avoir été arrêté pour avoir participé à une manifestation quelques années plus tôt.

Les manifestations en Egypte sont conduites par le Mouvement de Jeunesse du 6 avril, un groupe sur Facebook qui a principalement attiré des membres jeunes et éduqués s’opposant à M. Moubarak. Le groupe compte environ 70.000 membres et utilise des sites de réseautage social pour orchestrer des manifestations et tenir informé sur leurs activités.

Les documents publiés par WikiLeaks révèlent que des responsables de l’ambassade des États-Unis étaient en contact régulier avec le militant tout au long de 2008 et 2009, le considérant comme l’une de leurs sources les plus fiables d’informations en matière de violations des droits de l’homme.


http://www.alterinfo.net/Manifestations-en-Egypte-le-soutien-secret-de-l-Amerique-aux-chefs-rebelles-derriere-le-soulevement_a55830.html
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Alain Deschodt

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l'amende a été augmentée « Réponse #58 le: mars 07, 2011, 16:55:55 pm »
Toute la grandeur de l'idéologie raciste en un articulet issu du Canard Enchaîné du 21 avril 2010...

Citation de: "Le Canard Enchaîné"
La presse sud-africaine publie des détails pleins de fraîcheur sur les circonstances de l'assassinat du leader raciste Eugène Terre'Blanche par deux de ses ouvriers agricoles. Il "avait été retrouvé mort sur son lit, frappé au visage à coups de machette et de tuyau de plomb, le pantalon sur les chevilles, et les parties génitales exposées", résume Libération du 14 avril 2010. Mieux, Terre'Blanche aurait "sollicité ses ouvriers pour des actes de sodomie", après avoir consommé quantité d'alcool en leur compagnie.
Et des médisants affirment que cet homme-là n'était pas proche de ses employés...
En France, les chômeurs exploitent les patrons

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Bozizi nous en fait 2 bonne « Réponse #59 le: mars 07, 2011, 18:55:57 pm »
l'exploitation d'un clivage arbitraire et absurde au profit d'une élite dégénérée par l'exercice de son propre pouvoir

comme quoi il y a toujours une justice
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