Tu l'as lu mon cul ?

[Staross]

Lucrèce - De la nature :

Il faut bien qu'un homme, pour que le malheur et la souffrance puissent l'atteindre, vive lui-même à l'époque où il doit faire leur rencontre. Voilà que la mort fait disparaître cet homme et retire l'existence à cette victime présumée d'un concert de maux. Eh bien, n'est-ce pas là de quoi conclure qu'il n'y a rien de redoutable dans la mort? Aucun malheur ne peut atteindre celui qui n'est plus; il ne diffère en rien de ce qu'il serait s'il n'était jamais né, puisque sa vie mortelle lui a été ravie par une mort immortelle.

[djimboulélé]

j'espère que t'auras quand même toujours envie de vivre après ça Staross,
tu vas pas te laisser embobiner par ce genre de théorie !!! Ce serait quand même trop facile...

[Staross]

Non non, c'est très rassurant comme lecture, j'lis ça souvent la nuit quand j'arrive pas à dormir, ça me calme

[Alain Deschodt]

Kwaaaa t'as jamais vu blade runner ? , peut être le meilleur film de SF de tout les temps (avec "Le jour où la terre s'arrêta")

T'es sérieux pour Balzac Alien Deschodt Again ? , je pourrais jamais plus lire un de ses bouquins , comment on peut faire lire des horreurs comme Eugenie Grandet à des collégiens ... c'est d'un chiant ,d'un précieux ...

Eugénie Grandet, c'est vraiment le contre-exemple de ce qu'il faut faire lire aux collégiens, c'est clair, je suis tout à fait d'accord  (c'est un bon livre mais plutôt mineur et incompréhensible pour un gosse). Sinon, non, Balzac a écrit des tonnes de chefs-d'oeuvre sensationnels : La cousine Bette (génial ), César Birotteau ou Illusions perdues par exemple sont des sommets !


Par contre, Blade Runner, ça ne m'avait pas transcendé, j'avais toruvé ça sympathique sans plus (avec une fin vaseuse ; je l'ai vu toutefois en VF à l'époque ce qui a peut-être joué dans ce jugement négatif). Pour moi, les meilleurs Ridley Scott sont Thelma et Louise et Les Duellistes.  

[mysh3l]

Par contre, Blade Runner, ça ne m'avait pas transcendé, j'avais toruvé ça sympathique sans plus (avec une fin vaseuse ; je l'ai vu toutefois en VF à l'époque ce qui a peut-être joué dans ce jugement négatif).

Si je ne m'abuse (par les oui-dire de mon entourage) la fin du livre et la fin du flim divergent un peu et dix verges c'est énorme

[Alain Deschodt]

Lire le bouquin est dans mes projets, merci Michel de m'en refiler l'idée !  

[Super Riton]

moi le film je le trouve génial, bien meilleur que le bouquin (qui est bien mais vraiment pas le meilleur de Dick)
et en effet l'histoire n'a plus grand chose à voir.

y'a d'autres bouquin du monsieur qui valent vachement plus le coup, je ne sais pas ce que tu as lu de lui, mais par exemple Ubik, Le dieu venu du centaure (mes 2 préférés) Le maitre du haut chateau, Substance mort (celui là par contre l'adaptation est moisie malgré quelques effets sympas)

pis Balzac, je trouve ça génial!
pareil j'avais été totalement écoeuré au collège/lycée, mais maintenant c'est clairement l'auteur classique que je prends le plus de plaisir à lire.

[Alain Deschodt]

Ah ben voilà !   Et ouais, c'est vrai que Le Dab de la cabane perchée, j'avais trouvé ça excellent, de l'histoire parallèle aux oignons !  

[Alain Deschodt]

Ed Brubacker et Jason Lutes : L'automne (2001) ; bonne petite bd canadienne avec une intrigue bien ficelée (malgré un dénouement rapide) et un dessin de bd us classique mais pas dégueu. ]

et un livre pour gosse dont je suis le héros

[Alain Deschodt]

Chester Himes : Couché dans le pain (1959), un super polar que ce classique du roman noir, j'ai pas été déçu du voyage, c'est excellent et marrant à souhait alors que c'est souvent sordide dans le fond!  

[divin marki]

Pour Blade runner (le film) y a une version diretor's cut un peu plus proche du livre (moins le coté nian, nian us et manichéen).

Quand à Duellistes,  Harvey Keitel est presque aussi bien que dans ses premiers films noirs. Il m'avait bien marqué mais à revoir sans doute pour un avis définitif.

Dernière lecture "Cul de sac" de Douglas Kennedy, ou comment faire un polar sous le soleil de plomb de l’Australie. C’est un peu « Délivrance » chez les Kangourous. Avec pas mal d’humour et de drôles de questions sur la filiation, la famille, le sens de la vie.

[djimboulélé]

j'ai beaucoup aimé cette bd.
L'auteur y raconte dans les moindre détail son quotidien dans une prison de l'île d'Hokkaido.

De manière très surprenante, Hanawa s'attache aussi à louer la prison, à se satisfaire de son confort et des repas délicieux servis en abondance aux prisonniers. Toujours plus étonnant, il culpabilise même de vivre "comme un coq en pâte" alors qu'il est un criminel. Néanmoins, l'avilissement et l'oppression morale sont cruellement retranscrits, particulièrement dans le passage où chaque question des détenus doit être précédée d'un "s'il vous plaît" qui finit par les rendre fous... D'autres thèmes, comme le vide des discussions quotidiennes, le travail ou l'obésité (!) qui guette le détenu gavé en manque d'exercice parsèment cet ouvrage d'un parfum âcre de réalisme extrême jamais vu. Troublant et très instructif.

[Super Riton]

je viens de rattaquer Du côté de chez Swann de Proust, et pour la première fois j'ai réussi à être accroché!
(faut dire que la première fois j'avais eu la mauvaise idée de commencer par la préface, et la seconde j'avais fumé un gros joint avant...)
jamais lu aucun livre du monsieur, donc je me suis dit qu'il fallait bien que je commence quelque part...

[tobsemaj]

j'ai beaucoup aimé cette bd.
L'auteur y raconte dans les moindre détail son quotidien dans une prison de l'île d'Hokkaido.

ce livre donne faim!!!  

[makam]

Les derniers de la pile, après quelques semaines à haute dose de films sans grande valeur ajoutée...

Moon Palace, de Paul Auster



Quelques années de la vie d'un doux rêveur et de "ses" familles.
j'avais adoré mr vertigo, et dévoré la trilogie NY (?), pour celui-là il m'a fallu plus de temps mais une fois pris je ne l'ai plus lâché...

re(rere) lu
Cyrano de Bergerac, de Edmond de Rostand
Classique des classiques... je ne comprends toujours pas la moitié du vocabulaire employé, mais quelle autre moitié (woo).

doggy bag - saison 3, de Philippe Djian



ça se lit vite, ça s'oublie (pas si) vite, et j'ai toujours eu un faible pour sa manière d'écrire. Il écrit comme les américains font les séries aujourd'hui. ça va vite, ça part dans tous les sens, et on se laisse embarquer sans problème par le scénario.
pour résumer, histoires et déboires de la famille Sollens, ils sont tous beaux, riches, obsédés, vicieux...
je l'ai dévoré, comme les 2 premiers