(suite du post précédent)
— Tu les aimes bien mes bisous magiques ?
Il se laisse faire et acquiesce, encore un peu perplexe, mais se détend quand même et recommence à bander, doucement. Je lèche et je suce son coude, et cherche sa bite que je trouve encore un peu trop molle. Je caresse le jean avec ma main écorchée, je laisse un peu de sang sur la couture. Je défais son jean tout en lui pompant le coude, je goûte son sang tiède et j’ai enfin sa queue dans la main, elle n’est pas trop grosse, pas trop longue, je l’astique un peu, je caresse le gland et nous roulons, lui sur le dos et moi à genoux entre ses jambes, je lui salive sur le gland et je l’étale avec ma main, les branches cassent et craquent au moindre de nos mouvements, il fait déjà chaud mais je garde mon pull, les nichons c’est pour plus tard. Je le suce et dans la position que nous occupons je peux voir une partie des arbres et du ciel, le ciel devient de plus en plus bleu, de plus en plus clair, et je vois passer un écureuil qui file le long d’un tronc sans m’accorder un seul regard. Sammy a une belle bite, à mon goût, des bites j’en ai vu plein, je peux comparer, celle-là me plaît bien, je l’aime bien, je ne la suce pas trop vite, pas trop à fond de gorge, ce serait bien de la faire durer longtemps. Je lutte contre mon envie de la sentir gicler, contre mon envie de goûter son sperme, de lui faire plaisir. Je salive beaucoup dessus, elle coulisse bien dans ma bouche, je règle mon rythme sur ses gémissements, je comprends vite ce qu’il aime, il n’est pas difficile à décoder celui-là, et pendant que je le suce il ne fait rien, il est allongé dans la terre et les branche et les insectes, il a les yeux fermés, il est tout entier dans ma bouche, dans mon pouvoir, tout au fond de la tranchée et tout au fond de ma gorge. Il grogne et gémit comme un bienheureux, il est seul au monde, on pourrait être sur une planche au milieu de l’océan, entourés par les requins, ça ne lui changerait pas grand-chose.
A un moment une chouette passe au-dessus de nous, elle pousse un cri que je prends pour un encouragement et qui fait sursauter Sammy, ça me fait rire et puis on s’y remet, je me l’enfourne toute entière dans la bouche, elle n’est pas très longue, je peux faire ça sans galérer, je caresse ses couilles, qu’il prend le soin de raser, décidément Sammy est un gentil garçon, respectueux et tout, j’espère qu’il fera l’affaire. La chouette tourne un moment autour de nous, assez haut dans le ciel, elle est trop belle, et puis elle pousse un dernier cri et disparaît de mon champ de vision.
Je fais une pause le temps d’ôter mon tee-shirt. Je fais ça lentement, un peu pute, un peu chienne, qu’il profite, même s’il a déjà vu mes nichons. Il y a de la terre peu partout sur moi, je trouve que ça ajoute au charme du tableau. C’est la première fois qu’il voit mes nichons en plein jour, je laisse mes yeux caresser un peu sa bite dressée et luisante, et puis j’affronte son regard, mais soit il n’a rien vu, soit il s’en fout, en tout cas ça me donne confiance pour la suite, il n’a l’air ni choqué, ni déçu, ni surexcité par ce qu’il voit.
— Prends une clope, mon loup, prends une clope, j’ai envie de te voir fumer pendant que je te suce, tu veux bien ? Fume pendant que je m’occupe de toi. Il me regarde bizarrement, c’est le moment critique, le moment où il comprend où je veux en venir, le moment où il pige. J’empoigne sa bite et la branle doucement pour la garder à point, pas trop vite non plus, je veux pas qu’il perde la tête, avec mon pouce je caresse son gland mouillé de salive, il serre les dents de plaisir, le petit chou, il est mignon, pour le récompenser j’astique plus vite et plus fort, j’adore ce bruit mouillé. Je me penche sur lui pour lui rouler une grosse, grosse pelle, bien profonde, mes seins écrasés contre sa poitrine, je soulève son tee-shirt pour frotter mes tétons contre sa peau, je retourne à sa bite que je branle plus lentement, j’en profite pour me caresser un peu le clito avec son gland, sensation électrique immédiate dans tout le ventre, dans les reins, je glisse mes lèvres jusqu’à son oreille : « allume ta clope, maintenant », et je retourne à l’ouvrage, je lape son gland dans un bruit de brindilles qui cassent, dans un bruit de feuilles mortes écrasées, dans une odeur affolante de terre et de sueur et d’hormones. Quand j’entends le bruit du briquet ça me fait une décharge de plaisir dans le ventre et au bout des seins, je presse un dernier coup son gland entre mes lèvres et me redresse. Je le vois humecter ses lèvres sèches d’un coup de langue, tirer sur sa clope, j’ai le cœur qui accélère et une fontaine dans le bas-ventre.
— Viens mon lapin, caresse-moi les nichons, caresse-moi, viens. A ton tour de t’occuper de moi.
Je retrousse ma jupe et m’assieds sur sa bite, qui se cale bien contre ma fente, je frotte, salive plus mouille ça glisse tellement bien que je pourrais la faire rentrer juste comme ça, d’un mouvement de bassin, et d’ailleurs elle pousse, elle force, il ondule lui aussi, il cherche le passage. Il avance les mains et me prend les seins, qu’il commence à peloter. Ses mains sont douces mais ça n’est pas ça que je veux, il n’a pas compris, ou alors il a compris mais il n’ose pas, il essaie d’esquiver mais il n’y coupera pas.
— Mais non, pas comme ça, pas comme ça, pas avec tes mains.
Il s’arrête et on se regarde, il y a quelque chose qui passe dans son regard, il a compris, je crois, ce que je veux, je presse plus fort ma chatte sur sa queue, je presse ma fente, mes grandes lèvres, qu’il sente ma chaleur, qu’il sente combien j’ai envie de lui, et je le branle juste en roulant des hanches. Je suis penchée sur lui, les deux mains appuyées sur son torse. Mes nichons sont tout près de sa bouche et la chaleur de sa clope me donne des frissons. Les cicatrices sont impossibles à rater, il ne peut pas ne pas les voir, il ne risque pas de les ignorer. Nos regards se croisent et pendant un instant j’ai peur qu’il renonce, qu’il m’échappe, qu’il n’ose pas.
Petit moment de flottement, que j’entretiens en le branlant plus fort, son gland écrasé contre mon clito, ma mouille qui l’englue, mes yeux plongés dans les siens qui sont en plein court-circuit mental, et l’instant de doute passe, je sais qu’il va le faire, de toute façon ils le font tous, pour de bonnes, pour de mauvaises raisons, mais ils y vont, de toute façon ils y vont. C’est le moment de vérité, j’espère qu’il ne me décevra pas.
Il prend sa clope à deux doigts, il hésite, il me regarde un peu apeuré. Je me recule un tout petit peu et je prends sa bite à la main, que je frotte contre ma chatte, que je frotte et branle en même temps, allez Sammy, allez mon lapin, fais-ça bien, fais-moi du bien Sammy. Il déglutit, sa main tremble presque, on dirait un puceau, un tout petit garçon, il est attendrissant.
— Doucement, caresse doucement... Ne me fais pas mal, pas encore, d’accord ?... Vas-y tout doucement, fais-moi du bien.
Il n’utilise pas la fraise, il a compris, il me caresse les seins et les aréoles avec le tube chaud, évite de me toucher avec le bout incandescent, juste la chaleur du tube, la fumée piquante, la brûlure indirecte de l’extrémité qui n’est pas en contact avec ma peau, pas encore. Mes tétons durcissent, deviennent très sensibles, de son autre main il joue avec et les pince, je l’encourage à pincer plus fort, à me faire mal, il hésite et puis ose, et je me tends de plaisir et pousse un cri et je sens des frissons dans tout mon dos et jusque sur ma nuque. C’est le moment. Je veux le sentir en moi. Lentement je me soulève, je me soulève juste un peu, juste assez, et j’insère le gland, et je m’installe sur lui le plus lentement possible, comme dans un bain brûlant, et sa queue entre en moi, elle est entièrement en moi, chaude, vivante. Je ne bouge pas, je la sens vibrante, palpitante, je comprime mes cuisses contre ses jambes pour lui faire comprendre qu’il ne doit pas bouger non plus, il me caresse toujours avec la cigarette qui se consume, il ne regarde que mes nichons, fasciné, hypnotisé, et puis à force de se consumer une cendre se détache et roule, rouge, entre mes deux seins et jusque sur mon ventre, je gémis et je plante mes ongles dans son torse.
— Vas-y Sammy, vas-y maintenant, pince-moi, brûle moi, fais-moi mal ! Vas-y, vas-y !
Je laboure son ventre, je n’en peux plus, et en même temps je commence la cavalcade, à fond sur sa queue, me soulève et m’empale, il hésite, mais n’hésite pas, merde, n’hésite pas maintenant que ça va enfin devenir divin ! Je laisse des sillons sanglants sur sa peau, j’ai la tête renversée en arrière et des ondes de chaleur de plus en plus rapprochées qui me viennent du fond du ventre, il applique enfin le bout rouge de la clope sur le bout rouge de mes tétons et c’est parti, le plaisir est instantané, instantané comme la douleur, je roule dans tous les sens sur sa queue, la fraise qui effleure ma peau, mes aréoles, mes bouts tendus, la fraise qui trace un sillon dans le sillon entre mes nichons, ça ne dure pas longtemps, deux minutes, trois minutes, je jouis avant lui et j’explose de plaisir, je pousse ma poitrine vers sa main et je prends sa main dans la mienne, j’écrase la clope, j’en fais de la charpie brûlante et il pousse un cri de douleur mais on l’entend à peine, l’orgasme me fait partir dans tous les sens, je le serre contre moi, mes seins douloureux, la peau fragile et brûlée, je me retire de lui et le branle et il faut quelque secondes à peine pour qu’il lâche tout et que des traînées blanches giclent sur mes nichons, tièdes là où c’était brûlant, comme un baume pour apaiser la jouissance. Il a été parfait, nous restons un instant tendus par l’orgasme, les nerfs à vif, le cerveau en feu, et puis nous fondons, nous coulons, nous réintégrons nos corps et je m’allonge contre lui. Mon cœur bat fort. Je soulève son tee-shirt pour lui embrasser le ventre et chercher son cœur à lui, je pose ma tête là, mon oreille tout contre, je l’écoute cavaler à tout berzingue, il me caresse les cheveux et l’air du matin fait sécher son sperme sur ma peau. J’écoute les bruits de la forêt, j’écoute les bruits de la route, je me demande combien ils sont à nous avoir vu baiser, je regarde le ciel lumineux, les nuages gris perle qui y sont plantés sans bouger, quelques mouches qui volent autour de nous, attirées par la chaleur de nos corps, par l’odeur de la baise. Je ferme les yeux, je me laisse aller un moment.
Ils ne sont pas nombreux à réussir à me faire jouir avec une clope, ils ne sont pas nombreux à comprendre au juste ce que je fabrique, ce qui se passe dans ma tête, ce que je veux exactement. D’ailleurs combien sont-ils à chercher à comprendre ? Est-ce qu’il y en a qui se demandent ce que j’éprouve, ce que je ressens ? Combien sont-ils, pour s’occuper de mon plaisir, pour penser que je fais ça pour moi, pour oublier que je ne suis pas un objet qui sert à assouvir leurs propres fantasmes ? Combien sont-il aussi cons et égoïstes, aussi salauds que mon beau-père ? Lui ne m’a jamais touchée, enfin pas de cette manière-là, pas sexuellement, mais me traitait comme un objet aussi bien que les autres. Entre ceux qui me prennent pour leur exutoire, pour la poupée gonflable de service, et qui y vont de tout leur cœur, ravis enfin de faire mal à une connasse qui paie pour toutes les autres connasses, et ceux qui n’osent pas, le font du bout de doigts, honteux d’être obligés de s’avilir ainsi, qui me regardent comme si j’étais la dernière des tarées, je ne tombe pas souvent sur une perle. Pendant un moment, j’ai envie de rester avec Sammy. Je m’imagine aller plus loin que la plage avec lui, aller au bout, et puis je me demande au bout de quoi au juste, est-ce qu’on pourrait faire comme dans Thelma et Louise et se jeter du haut d’une falaise, est-ce que c’est ça le bout, ou bien y a-t-il d’autres possibilités, est-ce qu’on peut à la fois échapper à tous les connards, échapper au passé merdique, au monde merdique, à toute la merde qui nous poursuit, et vivre quand même, et continuer quand même de vivre et de jouir ? Voilà ce que je me demande.
Son cœur ralentit, je me pelotonne contre lui, ma cuisse contre sa queue, au bout du gland perle une dernière goutte qui vient couler lentement sur ma cuisse, comme du sirop froid, et je le sens qui recommence à bander, et ça tombe bien, moi aussi j’ai encore envie, et ma bouche cherche la sienne et nous recommençons et sa queue qui gonfle et durcit contre ma chatte chasse toutes les pensées merdiques et déprimantes, toutes les pensées tristes qui menaçaient de m’envahir.