ici on voit bien que la droite de gouvernement est "progressiste" quand ça l'arrange, et pas forcément par simple électoralisme
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/des-responsables-ump-pour-le-mariage-homo_1053776.htmlgénéralement plus on monte dans la hiérarchie des partis et du pouvoir, plus on est susceptible de transiger avec l'idéologie qui a aggloméré la masse que constitue sa base électorale (ici la droite au sens large du deuxième tour)
c'est valable tout autant avec la gouvernance économique du ps
ce qui oblige ces gens à transiger avec leur doctrine de base, c'est la réalité des rapports de force, du seul clivage qui existe réellement, pour ne pas dire gouffre ou
rideau, celui entre l'hyperclasse et le reste de la société qui subit sa gouvernance, c'est à dire vous, moi, et même une bonne partie du personnel politique, qu'il en ait conscience ou non.
en fin de compte, les idéologies brouillent les pistes pour masquer la réalité des choses, la société est loin d'être morcelée en fonction des sensibilités politiques que représentent les partis et les idéologies, mais constitue bien un bloc homogène, d'individus tous semblables par leur condition de soumission à une part négligeable de la population: le bon vieux schéma classique qui a traversé les siècles, bien antérieur à la dichotomie gauche/droite
la conséquence de cela, c'est que j'ai moi par exemple plus de points communs avec l'électorat du fn, de eelv, du pc, du ps, du vlams, de l'udc voire même de la base de l'ump, qu'avec les cadres de la mondialisation qui prennent les commandes des etats européens à l'heure où je vous parle.
et donc la bienveillance que je dois à tout individu partageant ma condition,
quel que soit son vote et ses opinions, et je sais que c'est dur à avaler pour certains se faisant appelés "antifascistes", idéologues par excellence, tapant sur leur semblables et se courbant devant leurs maîtres. En cela, on peut dire qu'ils sont de bons démocrates tout autant que leurs cibles les plus caricaturales, garantissant la servilité de la masse en lui cachant sa condition, empêchant toute solidarité de classe au profit d'une guerre idéologique, établir la défiance là où il devrait y avoir sentiment d'appartenance, voilà le bilan de la démocratie d'opinion sur nos sociétés.