Je me permet le petit topo:
Une licence est dite libre si elle permet: la distribution (téléchargement, diffusion...), la modification (les remixes, le sampling...), la commercialisation (compliqué à définir, ça peut être la vente comme la simple dépanne du prix du support) de l'oeuvre.
Art Libre, GPL et BSD pour les logiciels, répondent à ces critères. Quant à Creative Commons, il s'agit en fait d'un ensemble de licences, dont les plus connues sont au nombre de 6, et dont uniquement 2 sont dites libres: CC-by et CC-by-sa. La clause "nd" (non derivative) ne permet pas la modification, et la clause "nc" ne permet pas la commercialisation, donc dès qu'elles sont utilisées, on ne dira pas que ces licences sont libres.
Y'a foison d'autres licences, avec leurs subtilités, ce sont des contrats juridiques et n'importe qui peut en écrire, sous la forme qui lui chante, genre la
WTFPL.
Ce que j'ai remarqué jusque là sur le Caniche, c'est qu'a partir du moment où une oeuvre permettait sa distribution, c'était bon. C'est le cas de toutes les creative commons, et de toutes les licences que j'ai énoncées.
Ce qu'il y a de bien avec toutes ces licences, c'est qu'elles sont incompatibles avec la SACEM, donc si on s'en tient à elles, aucun risque de se faire emmerder juridiquement par elle.
Tout cela nous fait rester dans le domaine du copyright (sinon on ne parlerait pas de "licence"), ce sont donc des démarches légales.
Si un artiste ne précise pas la licence, le système de droit d'auteur français assume que l'oeuvre est pleinement protégée, et donc que sa distribution ou autre est interdite, c'est à dire la loi telle que vous la connaissez plus classiquement et qui s'applique à la plupart des CDs vendus dans le commerce.