sans vouoir dévier la conversation, j'ai porté des jupes
- d'abord parce qu'il faisait fichtrement chaud et que je trouvai ça très agréable et joli (à chaque fois j'ai une appréhension genre 'mais je vais pas avoir l'air trop con avec ça ? et à chaque fois que c'est mis je me dis que pas du tout c'est surétonnament bien)
- ensuite vu les réactions de certains hommes qui n'arrivent pas à prendre ça autrement que comme une volonté de choquer (comme si c'était ma faute que ça les choque
) ni autrement que comme un trait sexuel féminin (ce que je nie totalement par ma démarche et ma voix et ma barbe clignotante et mon utilisation ultra récurrente du mot bite qui jusque là n'a pas pris chez les filles du moins pas autant hein).........
donc vu les réactions de certains je me suis mis à un peu revendiquer pour la libération sexuelle masculine. Parce que croyez moi si les femmes peuvent pâtir de la bêtise "machistes" enfin je parlerais plutôt d'à-priori culturel et de coinçage énorme dû à une frustration personnelle énorme gonflée d'envies aussi ridicules qu'inassouvies; eh bien les premiers à être victimes de leur bêtise et ils ne s'en rendent pas vraiment compte mais sont les hommes eux-même.
J'y suis relativement immunisé mais j'ai constaté la pression sociale : quand je porte une jupe il y a des hommes qui sont coincés, d'autres sympathiques et des femmes qui ne me considèrent pas plus qu'avant et
(plein) d'autres qui trouvent ça bien. Je dois noter que j'ai eu bien plus d'interjections orales positives que négatives, que ce soit dans la rue ou ailleurs. Donc globalement c'est assez encourageant.
La question la plus importante c'est la lecture qu'on fait du regard des autres : si on doute de qq chose chez nous on trouvera toujours quelqu'un pour voir dans son regard de la désapprobation, alors qu'il est peut être en train de penser à la boîte de vitesse de sa R5.Sinon pour faire semblant d'être en rapport avec le thread, je me suis déjà rasé les jambes 2 ou 3 fois et ça repousse très bien (et ça fait comme un effet hallucinatoire, ça donne un peu la sensation d'avoir un certain pouvoir sur son corps), ya évidemment une différence entre tous les jours et quelque fois..
Si c'est un traumatisme ça reste à mon avis largement moins grave que de fumer 1 paquet par jour ou de se bourrer la gueule, ou que de prendre la pilule, faut arrêter.. Moi j'aime bien le changement
et les poils sous les aisselles des filles aussi parce que ça donne jamais le buisson que je peux avoir, ce qui m'empêche pas de le raccourcir (jamais à blanc) à l'occasion, ainsi que d'autres zones que la pudeur m'interdit de citer ici (in extenso, vers la bite).
Au delà de ça est-ce que faire passer toutes les femmes qui se rasent pour des victimes de leur papa c'est pas un peu maternaliste et rabaissant pour elles ?
Si il y a une contrainte stupide de la société il faut l'éclater, point. Pas la peine d'y voir les pulsions masturbatoires du Dr Freud... Pour moi quelqu'une a un problème seulement quand elle ressent que ça n'est pas un choix personnel et/ou si elle ne se pose même pas la question (mais ce dernier point est encore plus fort chez l'homme qui ne se pose même pas la question de s'épiler les jambes, alors que c'est pas nécessairement horrible). En dehors de ça, ça ne me regarde pas.