Auteur Sujet: Les frères lumière veulent de la maille  (Lu 482261 fois)

cindy cenobyte

  • Velextrut sarcoma
  • *
  • Messages: 11495
Les frères lumière veulent de la maille « Réponse #990 le: août 24, 2010, 09:01:21 am »
A propos de



En effet c' était un bien bon moment, cependant mon gars Alain, je n' échangerai pas trois barils de Collector contre une seule louche de Blind beast, ce film japonais au scénario très semblable qui sorti quatre ans après The collector mais qui à mon sens va bien plus loin dans le délire psychologique et graphique.



Sur le meme thème il y aussi The embryo hunts in secret (1966) qui est très bien

http://protopronx.free.fr
We work from hand to hand, from country to town,
From city to state, from world to world; nigga
From universe to universe

Alain Deschodt

  • Velextrut sarcoma
  • *
  • Messages: 10351
les confiscations sont ordonnées « Réponse #991 le: août 24, 2010, 09:08:57 am »
Je ne connais pas ces deux films dont tu parles et que je vais tâcher de voir mais je connaissais par contre étrangement la photo en haut à droite que j'ai dû voir dans un journal ou un livre, merci pour les infos ! smiley14
En France, les chômeurs exploitent les patrons

cindy cenobyte

  • Velextrut sarcoma
  • *
  • Messages: 11495
Les frères lumière veulent de la maille « Réponse #992 le: août 24, 2010, 19:31:51 pm »
you areuh véri wèle caume, comme on dit aux stètsses. smiley14

Sinon il n' y a pas bien longtemps c' était une grande toile historique comme on en fait plus  :
The sword and the sorcerer de Albert Pyun - 1982



Il y a bien longtemps, bien avant la guerre de sécession, un jeune garçon voit sa famille décimée par Lord Crowell, un humaniste convaincu contraint d' unifier un empire par la force car vous savez comment sont les gens, gauchistes, peureux, inorganisés et détestant le changement. Le jeune garçon devenu adulte se met alors en tete de détruire le grand visionnaire.


Xusia, un sorcier allié de Cromwell, Un homme de gout très amateur d' estampes japonaises et de cathédrales en allumettes.


Talon le héros socialo/communiste qui emballe les gonzesses super facile, là, comme ça



"OooOOohh ! mais c' est Talon le socialo/communiste, vite ! On se met toutes à poil !"
http://protopronx.free.fr
We work from hand to hand, from country to town,
From city to state, from world to world; nigga
From universe to universe

neko

  • Invité
Les frères lumière veulent de la maille « Réponse #993 le: août 24, 2010, 19:50:17 pm »



je pense aussi que la fiction communiste à besoins de ça


minimum

Alain Deschodt

  • Velextrut sarcoma
  • *
  • Messages: 10351
le goret tombeur « Réponse #994 le: août 24, 2010, 20:56:45 pm »
Jean-Paul Rappeneau : Les Mariés de l'An II (1973), excellent film de divertissement, vu maintes et maintes fois ! (avec Laura Antonelli, Patrick Dewaere et Sim, que je n'avais jamas repérés jusqu'ici)



- Henry Decoin : Entre onze heures et minuit (1948), super polar à la française, avec Louis Jouvet et Madeleine Robinson, une interprétation aux oignons sur des dialogues cisélés d'Henri Jeanson, que demander de plus ?!
En France, les chômeurs exploitent les patrons

cindy cenobyte

  • Velextrut sarcoma
  • *
  • Messages: 11495
Les frères lumière veulent de la maille « Réponse #995 le: août 26, 2010, 07:35:12 am »
Providence de Alain Resnais - 1976



Le film décrit le processus de" création" dans l' esprit d' un écrivain alcoolique à l' article de la mort, la veille de son soixante-dix-huitième anniversaire.
Les acteurs sont impeccables et pour un film franco-suisse ça ne manque pas d' humour noir à l' anglaise.

L' agression de Gérard Pirès - 1974



Un homme, sa femme et sa fille sont attaqués par trois motards. L' homme est assommé et la femme et l' enfant violées puis tuées. S' ensuit une enquete du mari (J.L. Trintignant) et de sa belle soeur (C.Deneuve). Malgré l' interprétation des acteurs, le scenario demeure très linéaire et sans surprise. Reste la typo du générique, plutot bien foutue.
http://protopronx.free.fr
We work from hand to hand, from country to town,
From city to state, from world to world; nigga
From universe to universe

Alain Deschodt

  • Velextrut sarcoma
  • *
  • Messages: 10351
broukizouk « Réponse #996 le: août 26, 2010, 11:07:43 am »
Jamais vu le Resnais dont tu parles, faut que je note ça, il est connu en plus :p51:

Suite au Wyler de l'autre jour, j'ai revu deux Hitchcok :

- L'ombre d'un doute (1943), un des meilleurs avec Teresa Wright et Joseph Cotten, on se régale !!!



- L'inconnu du Nord-Express (1951), beaucoup plus bancal mais avec une interprétation de psychopathe de Robert Walker extraordinaire, cet acteur alcoolique qui mourut dans la foulée



Et j'ai vu aussi d' Henri Diamant-Berger : Les Trois mousquetaires (Les ferrets de la reine) (1933), une mouture bien sympathique et distrayante


En France, les chômeurs exploitent les patrons

Jean Bender

  • Hastur Vomitron
  • *
  • Messages: 1158
Les frères lumière veulent de la maille « Réponse #997 le: août 28, 2010, 13:33:45 pm »


je l'avais jamais vu, et bien, ça m'a plutôt plu, et malgré leur collection de vieux brushing et le jeu de James Dean assez étonnant par moments, c'est un bon moment cinématique...

et bientôt dans le ciné en bas de chez moi, YOUPI !!



j'ai hate.
l'autonomie sociale viendra quand notre défonce nous la gérerons nous même
------------
Low Tech / High Life

cindy cenobyte

  • Velextrut sarcoma
  • *
  • Messages: 11495
Les frères lumière veulent de la maille « Réponse #998 le: août 28, 2010, 14:07:36 pm »
Highlander de Russell Mulcahy - 1986



Des immortels naissent partout dans le monde et doivent se taper dessus avec des épées très pointues afin qu' il n' en reste qu' un pour remporter "le prix".
L' histoire tourne donc autour de deux principaux protagonistes, Conrad Mc Leod et Le Kurgan. Conrad est un méprisable usurpateur qui passe son temps à tromper son monde, surtout les femmes, et change de nom à tout bout de champ. Complètement asservi par l' ultra-capitalisme, il vit dans un luxueux loft de 900 m2 en plein New-York tandisque des gens dorment dans des cartons de frigos. De plus, il exploite une femme qu' il a kidnappée durant la seconde guerre mondiale pour tenir sa boutique d' antiquaire grace à laquelle il fourgue des objets fabriqués en Chine à des gogos naifs.
Quant au Kurgan, c' est un homme discipliné et dur avec lui meme. Il a su rester proche du peuple (la scène avec la pute) et réfute la vie sédentaire qu' il juge trop bourgeoise. Ainsi il vit dans de modestes auberges et emprunte parfois un véhicule à un "komrad" lorsqu' il en a besoin pour ses déplacements.

Au delà de cette histoire de chevalerie des temps moderne se dessine en filigrane les grandes lignes de l' éternelle lutte des classes.
http://protopronx.free.fr
We work from hand to hand, from country to town,
From city to state, from world to world; nigga
From universe to universe

makam

  • CromCruach Spagetooz
  • *
  • Messages: 3444
Les frères lumière veulent de la maille « Réponse #999 le: août 28, 2010, 14:36:22 pm »
NAKED de Mike Leigh



On suit Johnny, clochard ? volontaire dans Londres, désabusé mais pas aigri... gwoss clak en têtamoi, mêm
"Vous connaissez James Brown, moi c'est l'contraire, je suis blanc et je suis pas fier" Programme

Jean Bender

  • Hastur Vomitron
  • *
  • Messages: 1158
Les frères lumière veulent de la maille « Réponse #1000 le: août 28, 2010, 18:24:47 pm »
Citer
Highlander de Russell Mulcahy - 1986



Des immortels naissent partout dans le monde et doivent se taper dessus avec des épées très pointues afin qu' il n' en reste qu' un pour remporter "le prix".
L' histoire tourne donc autour de deux principaux protagonistes, Conrad Mc Leod et Le Kurgan. Conrad est un méprisable usurpateur qui passe son temps à tromper son monde, surtout les femmes, et change de nom à tout bout de champ. Complètement asservi par l' ultra-capitalisme, il vit dans un luxueux loft de 900 m2 en plein New-York tandisque des gens dorment dans des cartons de frigos. De plus, il exploite une femme qu' il a kidnappée durant la seconde guerre mondiale pour tenir sa boutique d' antiquaire grace à laquelle il fourgue des objets fabriqués en Chine à des gogos naifs.
Quant au Kurgan, c' est un homme discipliné et dur avec lui meme. Il a su rester proche du peuple (la scène avec la pute) et réfute la vie sédentaire qu' il juge trop bourgeoise. Ainsi il vit dans de modestes auberges et emprunte parfois un véhicule à un "komrad" lorsqu' il en a besoin pour ses déplacements.

Au delà de cette histoire de chevalerie des temps moderne se dessine en filigrane les grandes lignes de l' éternelle lutte des classes.


ayant vu environ les deux tiers de la filmographie de Mr Lambert, qui est, au demeurant, mon acteur favori de par son talent, je ne saurais que vous conseiller



ce film est une merveille hallucinatoire. smiley14
l'autonomie sociale viendra quand notre défonce nous la gérerons nous même
------------
Low Tech / High Life

Plan9

  • Dagon Morvus
  • *
  • Messages: 2815
Les frères lumière veulent de la maille « Réponse #1001 le: août 29, 2010, 00:28:04 am »
La fille d'un boucher, devenue une jeune femme, retrouve un jour son père, alors que sa jupe est tachée de sang. Il croit à un viol et c'est le debut d'un tourbillon de haine sans fin...


Un sang faute :lame:  smiley32 :lame:





cindy cenobyte

  • Velextrut sarcoma
  • *
  • Messages: 11495
Les frères lumière veulent de la maille « Réponse #1002 le: août 29, 2010, 06:15:29 am »
IZO de Takashi Miike - 2003



Sorte de massacre surréaliste commis par un esprit vengeur qui envoie tout le monde ad patres. D' ailleurs il ne se passe rien d' autre et c' est pour ça que je me suis ennuyé ferme et que je n' ai pas terminé le film.  smiley11
http://protopronx.free.fr
We work from hand to hand, from country to town,
From city to state, from world to world; nigga
From universe to universe

makam

  • CromCruach Spagetooz
  • *
  • Messages: 3444
Les frères lumière veulent de la maille « Réponse #1003 le: août 29, 2010, 08:57:48 am »
Vous avez aimé Amélie Poulain ? Ensemble c' est tout  ? Vous allez adorer "My Own Love Song" de Dahan. Sauf que comme d' hab Forrest Whitaker est tépatan.

Et pour s' en remettre, Henry, de et avec Francis Kuntz,
S'il n'était pas aussi minable ce serait une ordure. il décalle son personnage de journaliste ordure dans le monde de la musique... je m' attendais à bien mieux. A noter que tout se passe entre nancy et metz et qu'on y retrouvera la faune locale dans de petits rôles.
"Vous connaissez James Brown, moi c'est l'contraire, je suis blanc et je suis pas fier" Programme

Plan9

  • Dagon Morvus
  • *
  • Messages: 2815
Genre : Sous-James Bond sixties en collant « Réponse #1004 le: août 29, 2010, 19:18:25 pm »
ca passe tout seul, sans etre la transe, surtout à priori à cause de la VF
 smiley13

allez, je laisse la plume a nanarland qui en parlera mieux que moi




Nous sommes dans les années 60. Ou plutôt, dans le cinéma bis des années 60. Un étrange triangle des Bermudes spatio-temporel où les couleurs flashent plus que nulle part ailleurs, où toutes les femmes sont des bombes avec des coiffures en choucroute, et où les services secrets passent leur temps à déjouer les plans d’improbables mégalomanes grâce au concours d’agents nommés Super Dragon ou Bob Fleming 077. Là les lois de la vraisemblance et de la crédibilité n’ont pas plus cours que dans un film de ninja, les acteurs débitent des textes ahurissants avec un sérieux inébranlable et les voitures flashy zigzaguent avec frénésie sous le feu de mitraillettes à camemberts.
...

la suite :

http://www.nanarland.com/Chroniques/Main.php?id_film=superargocontrediabolikus