The cremator de
Juraj Herz - 1969
Une exceptionnelle comédie d' épouvante Tchèque narrant la vie d' un crémateur prosélyte et psychopathe. Tout y est parfait, de l' interprétation de Rudolf Hrušínský qui incarne un des personnages les plus dangereux et désagréables du cinéma (si je devais passer la nuit dans une salle de bain, à choisir entre Franck de Blue Velvet et ce mec j' hésiterais un moment) à la caméra dont les mouvements houleux feraient palir Gaspar Noé.
Tiens ton foulard Tatiana de
Aki Kaurismäki - 1994
Un road movie d' une heure et en noir et blanc qui raconte le voyage d' un rocker garagiste alcoolique et d' un ersatz de Johnny Cash complètement accro à la caféine. Du très bon.
Flandres de
Bruno Dumont - 2006
Après
la vie de Jésus Dumont reste fidèle à son réalisme dépouillé et raconte avec économie (de plans, de verbe) le quotidien d' un agriculteur du Nord appelé pour aller se battre en Irak. La grande classe !
Machete de
Robert Rodriguez - 2010
Une bonne bouse, enfin c' était sur des rails... Rodriguez et Tarentino incarnent la mort pure et simple du cinéma bis qu' il prétendent défendre.
On dirait deux fils de dentistes qui font des trous dans leur Lewis à 500 balles pour ressembler au copain punk du lycée d' en face qui a trouvé son futal à Emmaus et s' il y a des trous dedans c' est parcequ' il est usé d' avoir été trop porté.
"Du Canada dry" comme dirait Vendredi, et si ça c' est du cinéma underground et indé alors Mickey c' est GG Allin.