C'est pas avec les niaiseries qu'écrit Besson à propos d'Internet que Niklaus Von petit lapin qui pisse derrière la tente va y comprendre quelquechose.
Le piratage et ses effets positifs sur l’économiehttp://www.ecrans.fr/Le-piratage-et-ses-effets-positifs,6189.html« Les effets économiques du partage de fichiers sur le marché néerlandais sont très positifs à court et à long terme ».
Un nouveau rapport, commissionné par le gouvernement néerlandais, sur les conséquences économiques et culturelles du partage de fichiers sur les industries de la musique, du cinéma et du jeu vidéo conclut que le téléchargement illégal a un effet global positif sur la bonne santé de l’économie.
Réalisée par le cabinet TNO, et présentée par TorrentFreak, l’étude décrit l’impact de la numérisation sur les business models des industries du divertissement et conclut que si effectivement le téléchargement illégal est la cause de pertes directes pour ces industries, ses conséquences positives sont plus importantes. L’auteur du rapport, Annelies Huygen, estime ainsi que le téléchargement illégal apporterait environ 100 millions d’euros par an à l’économie néerlandaise.
Les raisons évoquées sont que le partage de fichiers, pratiqué par 30% des néerlandais, permet aux internautes d’accéder à un large choix de biens culturels, et de découvrir des contenus avant de les acheter plus tard. Selon les chercheurs, la plupart des interrogés n’auraient en effet jamais acheté les fichiers s’ils ne les avaient pas téléchargé et essayé auparavant. Aussi, il ressort que ceux qui téléchargent ne consomment pas moins de bien culturels que les autres. Au contraire. Par exemple, ceux qui téléchargent illégalement des jeux vidéo sont également ceux qui en achètent le plus.
Le téléchargement illégal, une aubaine économique ? En octobre 2007 déjà, une étude commanditée pour le ministère canadien de l’Industrie, montrait que ceux qui téléchargent illégalement des fichiers musicaux sont également ceux qui achètent le plus de CD. Le rapport estimait ainsi qu’il se vendait 0,44 CD de plus par an tous les 12 morceaux téléchargés.
Le constat n’est donc pas nouveau. Pourtant, il a du mal à ressortir, noyé parmi les nombreuses études, souvent réalisées pour le compte de l’industrie du divertissement, et aux conclusions généralement alarmistes. « Nous sommes face à un phénomène majeur qui peut mettre en péril l’industrie du cinéma et de l’audiovisuel », déclarait ainsi Frédéric Delacroix, directeur général de l’ALPA, (Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle), auteur d’une étude bâclée sur le téléchargement illégal des films en France.
Et, alors que l’IFPI vient de sortir son dernier rapport — qui conclue que 95% des téléchargements sont illégaux et prône la mise en place de la riposte graduée à la française — on peut douter que cette nouvelle étude néerlandaise trouve écho au Midem qui se déroule ces jours-ci à Cannes.