Oui la défécation peut-être un moment d'illumination philosophique, mais dans la pratique egocidienne, il est difficel pendant les secondes décisives de rester concentré sur le langage verbal et plus encore de lire.
C'est comme un moment de black out infinitésimal, quand notre pensée culmine dans une sensation quasi physique d'aboutissement explosif : un flash de connaissance intuitive, englobante, trop concentrée pour être mise en mot, et qui remet en cause momentanément les limites de notre petit je. (On est à la fois un ridicule rien du tout et un tout surpuissant)
Parallèles possibles donc entre ces expériences que sont la défécation, la pensée, l'orgasme...
De manière plus prosaïque, les cabinets et les trains sont mes endroits préférés pour lire. La philo (ou je préfèrerais dire plus généralement la pensée) vient quand elle veut, nourrie ou non de lectures récentes ou anciennes...