"cd, 200ex, 21x15cm screenprinted digisleeve"Barry Guy: doublebass
d'incise: laptop, objects
Cyril Bondi: drums, percussions
Recorded in Geneva, january 2009.new electroacoustic/free improv album on
CAVE12 label http://label.cave12.org/album_multitude.htmldistributed by
Metamkine http://www.metamkine.comdiatribes http://www.dincise.net/diatribes/also available at "disco-club"(Genève), "Dense shop" & "Staalplaat"(Berlin) & "Trem Azul" (Lisbon).
Foisonnante, nerveuse et bouillonnante rencontre entre cette insatiable entité-duo improvisée genevoise, les super-actifs/activistes et salvateurs Diatribes et l’un des IMMENSES maîtres à penser de la musique improvisée européenne, la magistral et virtuose contrebassiste anglais Barry Guy. Une première session fortement réussie à été enregistré/archivée il y a de ça quelques temps. Un résultat-témoignage prenant-emblématique de très belle qualité dans le genre improvisation électro-acoustique pour que, après concertation avec les intéressés et suite à la proposition/initiative du duo Diatribes, la cave12 se joigne à eux pour la sortie d’un cd masterisé sous sa propre étiquette. Jeu de tensions, frottements, hyper réaction entre les cordes, les percussions et l’électronique, avec comme charpente-ossature principale l’incroyable infinie-richesse de la contrebasse de Barry Guy. Un jeu nerveux, poussant le duo Diatribes dans des poussés retranchements d’interactions soutenues-obligatoires, rendant l’appareil à Barry Guy de manière ma foi, amplement relevée. Et, croyez-nous, face à un maître pareil, ce n’est pas chose aisée. Le dialogue est réellement présent, tenu, riche, strident, organique, vivant et diversifié tout le long de ces belles plages-témoins-shots-haïkus. Un beau challenge passé avec brio pour ce duo méritant, et le désir de témoigner, par notre biais, de la vitalité, belle teneur/rigueur et essentielle aventure non aisée pratiquée par Diatribes, nécessaire relève et hautement capable entité de l’expérimentation genevoise.
sixto / cave12
UK improvising double bass player of no small stature Barry Guy lends his considerable skills to the Diatribes team, a Swiss duo comprising drummer Cyril Bondi and D’Incise with his laptop and objects. On Multitude (CAVE12 ORCHESTRA C12 O 01), joined on one track by the clarinet of Benoit Moreau, the group produce some quite startling effects as they mine their way into each episode with an insistent, nagging approach. Drummer Bondi is on particularly good harrowing form on these January 2009 sessions, while bassist Guy’s skill is in quietly concealing his enormous talent behind phrases of understated economy and grace. But listen closely to what he’s doing and you’ll find he packs more musical content and energy into ten seconds of bass sawing than you or I could carry inside a lunchbox. There’s also a good deal of non-musical junkyard charm emerging from the battered metallic objects of D’Incise as they make their clonky way into the day’s events. I seem to recall Diatribes like to use every opportunity to expound their Marxist rhetoric, and indeed the title of the opening cut ‘Le Grand Jeu Financier’ can be read as a sharp critical statement in the current sick world of recession, bank crashes, and toxic debts.
Ed Pinsent/The Sound Projector
Diatribes is a duo from Geneva and consists of d'Incise on laptop/objects and Cyril Bondi on drums. D'Incise is very active with improvised music, free-jazz and electro-acoustic music. He is also running the netlabel Insubordinations. Diatribes started in 2004 and collaborated with a huge amount of guest musicians. The last combination is with the double bass player Barry Guy. Barry Guy is one of the world's leading bass soloists and improvisers, played in a lot of ensembles and is also as a composer of new music.
Multitude starts as a highspeed train. The first three compositions are full of maniac compositions. The drums and bass freely play restless around and the electronic sounds fits well to these acoustic improvisations. The race ended during the fourth composition and the slow played bass combines the moving drums and laptop regurgitations. "Ne plus avoir peur des montres" goes wild again with high tones in combination with the very low and slow tones of the bass and ended in a complex improvisation. The last two tracks explore the different moods and speeds. After a free dynamic intercourse the album ends with a peacefull alternation of fleeding tones. These moments of rest are very welcome. This album is well-played, dynamic, complex and a feast for the lover of improvised music. Highly recommended.
JKH/vital weekly 728
Multitude” porte très bien son nom, alternant calme acoustique et vrais assauts d’affirmation bruitiste. DIATRIBES & BARRY GUY ont su mettre en forme un disque court et fort, dont ils n’ont pas nécessairement voulu gommer toutes les aspérités comme en témoigne la version écorchée du “grand jeu financier” et très vivante du destructuré “Le poids des humeurs” (sorte d’Autechre acoustique), en roue libre et toute contrebasse tranchante dehors. Certes,cela pourra apparaître, à première lecture de cette introduction, comme une nouvelle tentative de domestication du magistral et virtuose contrebassiste anglais Barry Guy. Jeu de tensions, frottements… un son cradingue, des ronronnements électroniques, une batterie extrêmement brute, des larsens et froissements métalliques. Equipé de vis, clous, morceaux de carton ou d’étoffe, ce disque laisse déborder les aspérités entre les cordes, les percussions et l’électronique. Par la répétition, les déferlantes, les percussions et les guitares préparées, des sources frénétiques qui se superposent. Des couches sonores et résonnantes, des pièces polyrythmiques éblouissantes dans lesquelles se concassent Radian et Suboko, Anthony Pateras et Xenakis. Le résultat est convainquant, réussissant de capter l’énergie des improvisions lancées comme une idée le temps d’une rencontre. On referme cet album, complément épuisé mais heureux de l’exercice à la vitalité fougueuse.
Laurent Guérel/Essmaa
Cave 12 und das Diatribes-Duo D‘Incise (laptop, objects) & Cyril Bondi (drums, percussions) gehören nach Geneva, ihre Begegnung mit dem Kontrabass von Barry Guy ins Forschungsgebiet der elektro-akustischen Improvisation. Während die Kollegen im CERN Isotopen, Higgs-Teilchen und Bottom-Quark nachspüren, konzentrieren sich diese Drei auf die klanglichen Aspekte von Teilchenbeschleunigungen und Partikelkollisionen. Bei ‚corrosion du possible‘ erhöht noch hitziger Klarinettenbeschuss durch Benoît Moreau die Temperatur. Druck und Beschleunigung erhöhen das Noise-Niveau derart, dass laptopgenerierte und ohne Strom erzeugte Geräuschpartikelwolken und Klangfelder weitgehend ununterscheidbar werden. Guy setzt oft Arcotechniken ein und singt stellenweise so süß wie ein Cello, er kurvt als Dopplereffekt durch den Raum oder pflückt Protonen aus Molekülketten. Bondi tickelt und schabt mit Becken oder rappelt, knirscht und schrillt wie ein Schrottauto, bevor es endgültig auf Würfelform gepresst ist. D‘Incise ist als Phantom vom Dienst schwer zu fassen, klickt und scheppert er mit Objects an Objects, oder tönt er die Blasenkammer mit Drones? ‚Un peu plus rouge‘ rast und flirrt lange auf besonders hoher Betriebstemperatur, bevor es federnd, klopfend, klackend abkühlt zu einem Tamtam aus alter Zeit. Zuletzt knurscht und rauscht es bei ‚exil‘ aber noch einmal ganz vehement, und ich taumle teilchenbeschleunigt davon mit der gefestigten Überzeugung, dass Guy der LHC, der Large Hadron Collider unter den Bassisten ist.
Rigobert Dittmann/Bad Alchemy