Mulatu Astakte

[riz]

Découvert par le biais de la Bande originale du film Broken Flowers de Jarmush : Mulatu Astakte est le père de l'éthio jazz (mélange de jazz et de musique ethiopienne) , joueur de vibraphone et de congas il a notament joué avec duke ellington mais j'étais pas né.



Je sais à quoi vous pensez , oh du jazz ... , oh un vieux ... c'est bien le jazz mais c'est chiant. Alors écoutez au moins ces deux morceaux

"Yégellé Tezeta" à cette adresse
http://www.blogg.org/blog-37124-billet-402073.html

et "yekermo sew" ici :
http://gustheghost.vox.com/library/audio/6a00c225235e3f8fdb00d09e66fd92be2b.html

Vraiment groovy, un brin hypnotique, et évitant l'écueil de la musique démonstrative comme tout trop souvent dans le jazzeuh.

Je ne conseille pas d'albums en particulier la série des ethiopiques sans problêmes. Sur d'autres albums le vibraphone fait un peu musique d'ascenceur , autant dire que ça craint un peu le paté.

[cindy cenobyte]

ah oui ! idéal pour conduire sa voiture en faisant la gueule

et c' est très bon pour le coeur  


non c' est vrai c' est drôlement super, je m' en ecoute régulièrement

[riz]

Mais non voyons on peut conduire , s'appeller bill muray et sourrir

[djimboulélé]

ça j'adore tout à fait. vive du jazz !

[kuny]

y'a aussi une "reprise" avec du chant, par Mahmoud Ahmed, et ça s'appelle "ere mela mela"

http://www.sideload.com/cb/track/?id=304425

J'ai jamais réussi à savoir la vraie filiation entre ces 2 mecs et cette musique...si vous en savez plus....

[riz]

Oh fichtre elle déchire cette reprise  
La filiation , à part l'éthiopie je vois pas trop ...

Mahmoud Ahmed a marqué de manière emblématique l'âge d'or musical de l'Ethiopie, entre 1969 et 1978. Une période où les cuivres, les instruments électriques et les musiques occidentales se sont mêlées aux musiques orientales. En France, il jouit d'une reconnaissance considérable depuis la sortie de l'album Erè mèla mèla en 1986 (label Crammed World). Un album qui, dans le même mouvement, dévoilait au monde l'essence de la musique éthiopienne, récoltait les éloges des professionnels et éveillait l'intérêt du grand public. On ne s'était jusqu'alors que peu penché sur les ressources musicales de l'Ethiopie, sans doute en raison de l'image négative tenace (famines, guerres, etc..) que l'on a longtemps associée à ce pays. Mahmoud Ahmed ce fut l'irruption d'un véritable phénomène, d'un « beat » cuivré et entêtant, comme on en avait encore jamais entendu en provenance du continent africain. Sans oser parler de révolution musicale, il a néanmoins introduit la modernité dans la musique éthiopienne, en inventant une forme de pop urbaine, sorte de transe électrique et funky qu'il n'était pas coutume d'associer à l'Afrique.

http://www.fluctuat.net/2570-Mahmoud-Ahmed-portrait

Bon sinon je vous fait pas l'affront de vous inviter à l'écoute des albums de steve coleman and the five elements.

[Lain]

celui la est tout bonnement incroyable..


(1998) Ethiopiques Volume 1: the Golden Years of Modern Ethiopian Music, various artists

[kuny]

up (meme si je vois pas bien ou se trouve l'actu)

vu sur 90 bpm
http://www.90bpm.net/actualite/music/mulatu-astatke-de-new-york-a-addis-abeba.htm