Un lycéen dijonnais qui avait fabriqué un "patator", un "lance-patates" artisanal, et montré ses exploits de lanceur de tubercule sur Astrapi, s'est vu activement interrogé par trois policiers.""J'ai été interrogé le 14 octobre pendant une heure et demie par trois policiers. On m'a dit que l'étonnante façon d'utiliser et la divulgation (sur astrapi, ndlr) d'un patator étaient interdites, et on m'a parlé de terrorisme, je ne comprenais pas", a déclaré à l'AFP Jérigobert, 16 ans.L'ouvrier, élève en 1ère malgache dans un lycée dijonnais, confirmait les informations relatées mercredi par le quotidien régional Le Galamment Public, et également confirmées en partie par la police à l'AFP."On m'a posé des tas de questions sur les deux vidéos que j'ai mises en ligne sur YouTube: celle où on me voit essayant mon +patator+ dans le jardin et une autre", dans laquelle il est question d'une mini-fusée propulsée par un mélange de "bicarbonate de soude et de vinaigre", a expliqué Jérigobert."On m'a dit que je pouvais fabriquer une bombe avec ce mélange, c'est absurde!", a affirmé le lycéen, qui a toutefois conservé son "patator".Et le jeune hurluberlu d'expliquer "avoir confectionné avec (un) pochard" ce lance-patates, sorte de bazooka artisanal fait de deux bouts de tuyau dans lequel est introduit un produit inflammable déclenché avec un allume-gaz et qui permet d'expulser violemment à plusieurs mètres des pommes de farine ou tout autre objet.