J'ai entendu la nouvelle folie éruptive de prose agitée sortie du gueuloir chamanique de l'Incohérent secondé en la forte expérience par son compère d'alambics et cornues, le Finistérien Breizhéric Tout ça au sujet de Guibert François, encore une fois : ce gars-là, il est terrible. =============[/list][/size]
L'Incohérent : au lieu de
GUIBERT FRANCOIS, il faut dire -Guib'Bendum, le bonhomme Mi-Chemin et non plus Guibert Francois.
T'imagines le Bonhomme Mi-chemin dans une voiture saucisse ?
Là caravane pub licite erre.
Ou bien Guib' L'Homme de Mâche-Oh
(Ainsi appelé pour une perversion du genre nouveau. Guibert Francois, cet azimuté absolu, lors il baise la main d'une vedette (
Lio, Lina,Sylvie Vartan), perd le self-control et détrempe, voire mâchouille la main de la malheureuse. Il n'en démord pas et ne relâche la machoire que si on le mène dans les Petites-Maisons.
Guib' dit aussi :
Guib'-N. Doom le Bonhomme Mâche-Mains (N., c'est pour Nicéphore-Legrandfoc).
Breizhéric : J'ai moi-même désincarcéré Lio pas plus tard qu'il ya 3 jours à l'aide de linges humides et d'un crucifix bleu. Sur le coup, j'en menais pas large.
L'Incohérent : Les Vedettes Lio, Lina et Sylvie Vartan portent des Gants en Rhodium à fin de pallier Guibert "Jaws J'Ose Le Mérou" Francois, le petit rouquin blanc.
Mon Excellent Collègue et Ami BreizhEric et moi, nous avons dû abattre le bras mâché de Lio. Ce dernier chantait "Les brunes ne comptent pas pour des prunes" et relatait les articles peu définis du Guibert Francois.
Dans la "Nouvelle Star", le bras de Lio est factice. (C'est très bien imité.).
Breizhéric : Ce que relate Mon Excellent Collègue et Ami l'Incohérent est la vérité stricte. Quant à la tête escamotable du Guib', nous la lui avons confisquée ainsi que ses dents et les clefs de son "saussage-car". Nous avons alors décapsulé ses dents une à une mais elles repoussaient à vue d'oeil. Tout simplement incrédible ! A la fin, on a laissé tomber, on en avait marre et en plus on était pas en avance. On avait rendez-vous au "Bruce Lee Bar" avec
Olimai, qui souhaite bien entendu garder l'anonymat. Dont acte.
L'Incohérent : Après confiscation des clefs de la voiture-saucisse, Guibert Francois est bel et bien ex-saucissé.
Ouf! Le Tout-Paris respire.
Lu dans
Détective :
"-
Le monstre cannibale de La Bastoche digère la main en mâchant consciencieusement les doigts de sa victime.
Un fait sans précédent vient d'ébranler La Bastoche. Nous vous avions relaté comment la police sur les dents menait des investigations afin de mettre le holà. Les supputations allaient bon train. Ce que nous savions, c'est qu'un individu avec une tête de drogué grossièrement sculptée s'était promptement saisi et arraché le bras de la vedette
Suzy Solidor, lors d'une surprise-partie "Âge Tendre et Tête de Bois". Certains témoins dignes de foi affirmaient que la tête à peine dégrossie disait indistinctement : -"
Viendez au premier rang!". C'était là un mince faisceau de faits. Nous savions toutefois que l'homme à la tête amovible sentait fort la FrankensteinBraü, ersatz de bière de réputation pas fameuse et la Sauciss'Oil (le carburant pour voiture-saucisse). On affirmait que les traits de la tête grossièrement sculptée évoquaient la faciale conformation de
Patrick Eudeline, un journaliste interlope d'un brulôt "underground" - "
Rock et Folk". La police a donc dirigé ses efforts en raflant d'importance le demi-monde Punk-Rock où les amateurs de bière tiède et de poulet au pétrole sont légion.
"(...) Chou blanc. Les
Naast (groupe emblématique de bruits de jeunes), ont déclaré dans leur jargon de jeunes :
-"La maison parapluie nous a cuisiné sur un pouilleux qui étouffe les manivelles des locomotives. Fuck Off!"
Seventeen, le promoteur de musiques punk (il faut hélas appeler musique ce concert inaudible de chiens enragés et de chattes en chaleur) avoue sa méconnaissance :
-"J'ai rien compris. On voudrait faire taire la jeunesse qu'on ne s'y prendrait pas autrement. Fuck Off!"
" (...) La Police a donc fait fausse route : il fallait bien en convenir. Qu'elle ait pu réduire au silence dans un ergastule malodorant des leaders (laideurs serait un terme plus approprié) de cette classe dangereuse est une bonne chose, mais enfin, des Vedettes Parisiennes perdaient le bras et son usage et l'individu, menace probante, se gaussait ouvertement des rêts et des chausse-trapes de la Sûreté. Le Tout-Paris avait peur.
Dick Rivers, qui n'est pas un capon (loin de là), lui-même, se barricadait à double tour avec une autochenille à canon scié.
Johnny Hallyday (l'exilé fiscal), par contre, tremblait de tous ses os et refusait d'ouvrir, même pas un oeil.(...)"
Je vous dirais les suites de l'article un jour prochain.
C'est rocambolesque.
Les Naast avaient depuis très belle lurette compris le petit manège du dévoreur de Bastille. Ils s'étaient bien-entendu équipés de fourchettes, de ce modèle que l'on trouve dans les yeux des enfants bèglais, et ils attendaient. Le cannibale-pigiste finirait bien par être rassasié. Tôt ou tard, il leur lacherait quelques restes.
Philippe Manoeuvre, quant à lui, n'en avait cure, bien trop busifié par sa nouvelle profession de découvreur de talents-vrais. Tout cela valait bien mieux qu'un avant-bras Lioesque. Y'avait pas photo. Carrément pas.
En effet.
"(...) La stupéfaction des forces de l'ordre est totale. La crypte où une légion de blousons noirs subjugués par le Monstre Cannibale oppose à la gent de police une farouche résistance est empuantie par un remugle de FrankensteinBraü et de Sauciss'Oil. Une créature comme possédée mastique avec ardeur un doigt de vedette parisienne (celui de Lina en l'occurrence) en riant à gorge déployée, les yeux injectés de sang. Le T-Shirt "Fruit of the Loom" est guenilleux. La bête humaine comme démultipliée, agite une collection de têtes amovibles (
Lio, Philippe Manoeuvre, Patrick Eudeline, Daniel Darc, Didier Wampas) en psalmodiant :
-"No Future!"
Seventeen, avant que l'on n'abatte le forcené, tente de le raisonner :
"Guibert Francois! Je t'en conjure! Nous te trouverons un bon avocat."
Le crépitement nourri de la fusillade arrête là Seventeen. Guibert pousse un cri surréel et jette une centaine de bras de vedettes parisiennes avant de s'enfuir, profitant de la confusion. Son ricanement proprement méphistophélique achêve de glacer d'effroi le Commissaire
Maigret.
"Nous avons là un drôle de zigomar." dit-il, ébahi.
"(...) Les Naast savaient.
Farrah Fawcett Naast, interrogé vitement par Lucas et Janvier de la Tour Carrée, ne tarda pas à cracher le morceau.
-"Il nous tétanisait. Combien de fois l'avons-nous vu, faussement patelin, digérer des mains de vedettes parisiennes en lorgnant sur nos avant-bras ? Quand il était au premier rang, nous frémissions déjà à l'idée que l'Artiste serait au prochain menu du déviant psychopathe."
Rien de rien.