Auteur Sujet: Sergueï Vassilievitch Rachmaninov  (Lu 1968 fois)

JeRe

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Sergueï Vassilievitch Rachmaninov « le: mars 06, 2008, 14:13:46 pm »
né le 20 mars du calendrier julien/1er avril 1873 à Semyonovo, près de Novgorod, et mort le 28 mars 1943 à Beverly Hills, était un compositeur, pianiste et chef d'orchestre russe.

À l'automne 1882, Sergueï Rachmaninov entre au Conservatoire de Saint-Pétersbourg dès l'âge de neuf ans où il suit des cours de piano, puis à celui de Moscou trois ans plus tard dans la classe de Nikolaï Zverev. Zverev est un pédagogue renommé qui prend en pension chez lui quelques élèves doués de sa classe au conservatoire. Logés et nourris, ses pensionnaires doivent se soumettre à une discipline de travail draconienne et être dès six heures du matin devant le piano. Ce professeur exigeant tient à donner à ses élèves une grande ouverture culturelle en les faisant assister à des représentations théâtrales, à des concerts, à des opéras… Il invite les grands musiciens de passage à Moscou à venir écouter ses petits protégés. Le jeune Sergueï y rencontre notamment Tchaïkovski, qui apprécie déjà ses dons de jeune pianiste mais il entre en conflit avec son maître qui juge le piano incompatible avec la composition.
En 1889, il a 16 ans et s'installe chez ses cousins Satine à Ivanovka où il trouvera un vrai foyer. Sa cousine Natalia deviendra plus tard sa femme. Il obtient son examen de piano en 1891. Par la suite, il étudie la composition et écrit alors son Prélude en ut dièse mineur ainsi que son opéra en un acte, Aleko, pour lequel il obtient un prix de composition en 1893. Rachmaninov commence alors à 20 ans une carrière brillante de virtuose et de compositeur. Il écrit de nombreuses œuvres, le Concerto n° 1, Prélude en ut dièse mineur, Trio élégiaque n° 2 à la mémoire de son cher Tchaïkovski,... Le succès est au rendez-vous.
La reconnaissance du public ne peut-elle pas être définitivement acquise par la composition d'une symphonie ? En 1897, Rachmaninov présente sa première symphonie, opus 13. Dirigée par un Glazounov visiblement ivre, sa création est un échec retentissant et Rachmaninov sombre alors dans une dépression dont il ne sortira que quatre ans plus tard grâce à l’énorme succès de son deuxième concerto pour piano, opus 18, et, entre temps, au traitement du médecin neurologue et hypnotiseur Nicolas Dahl qui le rend véritablement à la vie. C'est Nicolas Dahl qui lui rappelle sa promesse à la Société philharmonique de Londres d'écrire un concerto pour piano et c'est à lui que sera dédié ce concerto superbe. L'inspiration et le bonheur reviennent : il écrit la Sonate pour violoncelle et piano, la cantate "Le printemps" et épouse (avec l'autorisation du tsar) sa cousine germaine Natalia, très bonne pianiste elle aussi. De cette union naîtront deux filles, Irina et Tatiana, toutes deux musiciennes.


bon voila j'ia ecouté son oeuvre les vigiles ( appelé aussi les vepres)


Les Vigiles (russe : Всенощное бдение, Vsenoshchnoye bdeniye, « Vigiles nocturnes »), opus 37, est une composition a cappella pour chœur mixte par Sergueï Rachmaninov écrite et créée en 1915. Elle consiste en un groupe de textes extraits de la cérémonie des Vigiles nocturnes de l'Église orthodoxe. On en a dit que c'était la composition la plus profonde de Rachmaninov et « l'une des plus grandes réalisations musicales pour l'Église Orthodoxe Russe ». C'était en tout cas une des deux compositions favorites de Rachmaninov avec Les Cloches, et le compositeur demanda qu'un des mouvements (le cinquième) soit chanté à ses funérailles. Le titre de l'œuvre est souvent traduit simplement par le mot "Vêpres", ce qui est incorrect aussi bien d'un point de vue littéral que conceptuel quand il s'applique à l'œuvre entière : ce sont seulement les six premiers mouvements qui correspondent aux Vêpres dans l'office des heures, suivis par les Matines.

Les Vigiles nocturnes ont été écrites en moins de deux semaines en janvier et février 1915, et furent exécutées à Moscou en mars de la même année, en partie au bénéfice de l'effort de guerre russe. Nicolai Danilin dirigeait le chœur (entièrement masculin) du Synode de Moscou à la première. L'œuvre fut reçue chaleureusement à la fois par le public et la critique, et le succès fut si grand qu'elle fut de nouveau exécutée cinq fois en un mois.
Cependant, la révolution de 1917 et l'instauration du régime soviétique conduisirent à l'interdiction de toute exécution publique de musique religieuse, et le 22 juillet 1918 le Chœur du Synode fut remplacé par un chœur non religieux l'« Académie du chœur du Peuple ». On a dit qu'aucune composition n'a représenté plus clairement la fin d'une ère que cette œuvre religieuse


Le premier enregistrement des Vigiles a été réalisé par Alexandre Sveshnikov avec le Chœur d'État Russe (connu à l'époque comme le Chœur Académique Russe de l'URSS) pour le label soviétique Melodiya en 1965. En raison de la politique soviétique anti-religieuse, cet enregistrement ne fut jamais disponible à la vente en URSS, mais fut uniquement destiné à l'exportation et à quelques études privées. Cet enregistrement a toujours une réputation légendaire, en partie à cause de ses basses profondes extrêmement puissantes, mais aussi à cause de son incroyable ténor solo par Konstantin Ognevoi.

voila c'est cete enregistrement que j'ia et c'est tout bonnement magnifique

terra sancta a samplé le 4 eme mouvement dans je sais plus quel morceau

bref a ecouté
kill aime all

je prefere deplaire expres pluto  que naturellement !

JeRe

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Sergueï Vassilievitch Rachmaninov « Réponse #1 le: mars 06, 2008, 14:34:18 pm »
j'a iretrouve c'est anno domici la deuxieme track
desert earth
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je prefere deplaire expres pluto  que naturellement !

Alain Deschodt

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François Bayrou se tape un rassis : c'est le scandale ! « Réponse #2 le: mars 10, 2008, 23:01:18 pm »
excellent, j'aime beaucoup également ! smiley14 Dans un style plus austère mais toujours aussi russes, je viens d'écouter ceci, Chostakovitch : Mélodies (1965-1974) (c'est celles de la fin, joyeuses comme un automne sibérien, mais le disque est très bon  smiley15)

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