L’amen break, ou amen, est un sample d'un solo de batterie (ou breakbeat) joué par G.C. Coleman.
Histoire
Ce breakbeat est extrait du morceau Amen, brother des Winston Brothers — ou Winstons —, un groupe de gospel de Washington. Ce titre est sorti pour la première fois sur la face B (B-side) du 45 tours Color him, Father (Metromedia, 1969).
La polémique fait rage autour de l'identité du producteur qui aurait le premier samplé et utilisé un amen dans une composition. On s'accorde à dire que la forme samplée est apparue dans les années 1980.
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Caractéristiques
Ce sont en général les quatre premières mesures du solo de G.C. Coleman, réarrangées et jouées en boucle, que l'on appelle Amen break. Les sonorités particulières et le groove du breakbeat conservent leur singularité aussi bien lorsque le sample est joué à son tempo original (137 BPM) que lorsqu'il est accéléré, classiquement ou par le procédé de time-stretching. Ces caractéristiques propres à l'amen, qui ont amené son succès, sont principalement un bruit syncopé omniprésent produit par les coups de crash et les cymbales ride qui battent la mesure, ainsi qu'un claquement sec et franc issu de la caisse claire, le tout joué rapidement avec un swing maîtrisé.
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Influences
Base de nombreux instrumentaux hip-hop mais surtout véritable signature des genres jungle et drum & bass, l'amen est probablement le breakbeat le plus célèbre et le plus utilisé en musique électronique — dépassant le Funky Drummer de James Brown —, et dont l'influence a largement franchi les frontières du genre. On peut entendre l'amen break sur des titres de NWA, 2 Live Crew, David Bowie ou encore Oasis
http://fr.wikipedia.org/wiki/Amen_(musique)