Auteur Sujet: Dubstep is so Gay (feat. The Economist)  (Lu 4004 fois)

Stockmorphnakis

  • Radioactive ZOmbie
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Dubstep is so Gay (feat. The Economist) « le: mars 20, 2010, 19:11:58 pm »
Hop, j'ai terminé une vieille track qui trainait dans le placard, en featuring avec un groupe de rock pour minette kidnappé sur myspace
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vendredi

  • Invincible Doner Kebab
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Dubstep is so Gay (feat. The Economist) « Réponse #1 le: mars 22, 2010, 17:50:46 pm »
c'est de la bouillie ou mon cerveau n'est pas assez agile pour suivre?
les bass sont pas amazing non plus , pour quelqu'un qui aime travailler le mixage, ça sonne très fm du coup tout ça.
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Stockmorphnakis

  • Radioactive ZOmbie
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Dubstep is so Gay (feat. The Economist) « Réponse #2 le: mars 23, 2010, 09:51:32 am »
smiley16 Le mixage est assez différent que d'habitude, je l'accorde, en ce moment j'essaye d'expérimenter une nouvelle approche de son, une fusion entre FM, on peut le dire, donc les hauts mediums mis fort en avant, tout en gardant une certaine puissance dans les basses, le problème est justement que la puissance des basses est relative à l'absence d'autres fréquences autour, ce constat vient du dubstep, qui finalement ne propose pas de sons très puissants ou intéressants, c'est plus le rapport avec les autres sons, et les nombreux breaks qui donne une impression de puissance. Ma reece ici est tout aussi puissante qu'un standard dubstep traditionnel, sauf qu'ici il se passe des choses autour, ce qui amoindri son impact.

Donc ici c'est un peu brouillonesque faut l'accorder, surtout à cause de ces cymbales qui masquent un peu tout ce qui se passe, mais c'est un bon exercice pour arriver à quoi je veux arriver, des morceaux mutants qui peuvent prendre 2 facettes selon le système d'écoute, très pop FM dans un réveil matin et très infra lourd sur un soundsystem de drogué.

Je tatonne dans ces eaux là, le résultat espéré devrait tomber sous peu, et pour ce morceau, on verra ce que je choisirai pour la version finale album, à mon avis, ce sera plus compressé dans les aigus et plus arrondi dans les basses, mais je dois encore tester tout ça.

Mais effectivement, bonne oreille, le prochain album MOUMOUSSE PRODUCTION s'oriente effectivement vers un son moins porté sur les basses qu'avant, et c'est un virage "total-fréquence" que je compte prendre, ça peut se vérifier sur les derniers morceaux, le soin apporté et la clarté des aigus c'est mon nouveau dada. Je veux qu'en écoutant le morceau à volume 0,5%, dans un casque en solde de chez carrefour, on puisse quand même tout comprendre. Ce qui est le fantasme ultime du mastering parfait, mais là, je suis encore loin du but dans ce nouveau défi, mais je vais y arriver très probablement dans les prochaines semaines smiley16
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mr connard

  • Miguou des Ténèbres
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Dubstep is so Gay (feat. The Economist) « Réponse #3 le: mars 23, 2010, 17:30:30 pm »
je trouve que tes tracks avec mastering vraiment fm rendait mieux.
la je n'arrive pas a monter le volume de ce track plus que 0,5 % du volume justement, autrement mes oreilles saignent, c'est peut etre le but...(petit systeme 2.1 pour ordi moyen de gamme)
alors du coup j'ai écouté sur mes monitors, beaucoup mieux.
mais il manque des choses, je trouve...
le son n'est pas assez central, trop écarté sur les cotés...
pour que ca le rende efficace.
et les basses sur mes krk ne ressortent pas tant que ca....
juste les aigus sont moins saignant...

riz

  • Velextrut sarcoma
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Dubstep is so Gay (feat. The Economist) « Réponse #4 le: mars 23, 2010, 23:25:01 pm »
Franchement Sam , ton discours j'assimile / je restitue les techniques de prods devient lassant , j'arrive même plus à croire au second degrés. Il est peut être temps que tu reviennes à quelquechose de plus personnel et arrêter de singer non ?

Pour ce qui est du morceau , les voix sont pour moi rédhibitoires , je trouve l'ensemble d'un mauvais gout manifeste. Je jugerais pas le mix , sur les enceintes du laptop ça m'a pas trop choqué.

vendredi

  • Invincible Doner Kebab
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Dubstep is so Gay (feat. The Economist) « Réponse #5 le: mars 24, 2010, 10:24:06 am »
je pense que sammy la force tu t'ennuies ces derniers temps à faire de la compo, c'est difficile de croire que tu as encore la foi... peut être que tu devrais faire de la prod ton métier...
tu te fais payer par tous ces losers qui veulent devenir des stars de la musique et tu leur retapes leurs morceaux...
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Stockmorphnakis

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Dubstep is so Gay (feat. The Economist) « Réponse #6 le: mars 24, 2010, 14:04:23 pm »
Bah t'as pas tort.

Quand j'ai commencé à 14 ans l'electro, je produisais à tour de bras, un rythme infini, et je voyais même pas comment il aurait été possible que je m'arrête un jour. Parfois, j'avais un down de 2,3 semaines, c'était dramatique, mais c'était pour mieux rebondir, bref la machine semblait invincible.

A 22, je suis arrivé à une espèce d'apogée, où techniquement et musicalement, j'étais ultra affuté, où j'étais en plus un auditeur averti, et où même en dehors de ça, je lisais et étudiais tout ce qui pouvait toucher à la musique electronique. Puis, finalement après cet amour inconditionel de la musique, il s'est suivi une lassitude progressive, la routine du quotidien, la vaisselle, trier le courier, vider les poubelles, une petite tringle entre la musique et moi et où chaque séance compo n'était qu'une lutte supplémentaire pour retrouver la passion originelle, où tous les 2 mois, je disais "j'arrête", puis un morceau sortait de nul part pour relancer l'espoir et l'envie.

Aujourd'hui à 28 ans, j'en suis juste à me dire que la musique me sert qu'à me rappeler une époque lointaine où j'avais un réel plaisir à en faire, j'en suis venu à parler de "post-musique", la musique comme souvenir de ce qu'était la musique, ou de ce qu'on croyait qu'elle aurait pu devenir, en entassant des montagnes de clichés emboîtés dans d'autres clichés plus grotesques, on finirait pas trouver une réponse là dedans, une réponse ou le prétexte final à l'abandon total de cette activité encombrante mentalement.
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