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« le: août 23, 2007, 23:58:10 pm »
Casse noyau :
Definition : Musique electronique irrégulière apréciée par les énèrgumènes ne possédant pas un QI leur permettant de bénéficier du plaisir de la rumination eternelle sur de la musique binaire.
Historique : Le casse noyau est réinventé tous les trois mille ans. Il a été retrouvé après le massacre du 2 Juillet 1905 (dix mille disques de hardtekno broyés, torturés, concassés) un témoignage anonyme narrant la naissance du casse noyau dans la société moderne.
Un jour, je sortis de chez moi et je pris le RER A pour sortir de la ville. J'en chiais, c'etait particulièrement difficile car je ne savais pas POURQUOI je le faisais. Mais je le faisais. Et là je me suis retrouvé dans un endroit hyper cheulou, un endroit qui puait avec une espèce de moquette verte et humide sur le sol, des saloperies volantes gueulaient de la merde, des espèces de grands trucs en bois avec encore des trucs verts accrochés en haut (de toutes formes et tailles) se dressaient ici et là et j'avais du mal à respirer. J'ai repris le RER je suis rentré et j'ai vu ma connasse de femme s'injecter une dose de nicotine à l'aide d'une cigarette, avec cette posture confortable de la pétasse qui tient nonchalamment sa clope tout en s'épilant les poils de la chatte ou encore en dessinant les salopes dans cette émission de relooking à la télévision. Là je me suis dit "ah ouais, on est comme ça. Des résidus de choses, des morceaux d'organes connectés à des usines, nous sommes des morceaux de nicotine petit-bourgeois dans des assemblages de merde et le pire c'est qu'on s'y plait". Bref, ma femme m'envoyait une image plus réaliste de moi-même et franchement ça me cassait les couilles, bien que ça soit le propre des femmes, ce jour là j'explosais, et le soir j'appellais mon pote Mozart pour lui expliquer qu'il n'avait vraiment rien compris à la vie et par extension à la musique, je lui envoyais mes théorie dans un email indigeste et ce connard décida d'aller recommencer une nouvelle carrière au Canada, en me chourant mes idées, sous le pompeux nom d'Aaron Funk. Putain de merde