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Barouf / Re : Rap français : j'ai loupé quoi ?
« le: février 28, 2012, 02:11:56 am »
Le rap français ne se résume à presque rien. Aux vues des dernières vidéos postées il semblerait que n'importe quel pelo, apprenti slammeur, qui déblatère un texte obscure sur une instru, non moins obscure, aux étranges sonorités post-moderne, fasse du rap ...
Où sont passés les codes et les valeurs qui rendaient ce courant si porteur de revendications de toute une génération de gens désabusés politiquement !?
Où est donc passé ce rap qui permettait d'esthétiser toute une culture déniée et reniée par la culture dominante, de mettre en scène musicalement une réalité sociale, un vécu et son expérience du réel?
le rap suit les dures contraintes des lois marchandes, évolue conjointement aux logiques commerciales qui régissent en grande partie la production musicale actuelle, et en conséquence s'appauvrit comme à peu près toutes les marchandises dés lors qu'elles se destinent à la consommation de masse ; et que l'on ne vienne pas me dire que tout ces pseudos avant-gardistes sont underground, ce ne sont que des mauvais imitateurs - mauvaise imitation qui passe auprès des plus ignares comme une forme d'originalité - de la production rap stantardisée par la technologie bon marché. Ce point de vue, soit dit en passant, n'a rien d'élitiste ou de puriste du genre.
Le rap est mort, et les ersatz dégénérés envahissent le marché... pour le plus grand plaisir des auditeurs acouphéniques.
Jésus, notre sauveur, revient je t'en suplie, le monde part en couille !
Où sont passés les codes et les valeurs qui rendaient ce courant si porteur de revendications de toute une génération de gens désabusés politiquement !?
Où est donc passé ce rap qui permettait d'esthétiser toute une culture déniée et reniée par la culture dominante, de mettre en scène musicalement une réalité sociale, un vécu et son expérience du réel?
le rap suit les dures contraintes des lois marchandes, évolue conjointement aux logiques commerciales qui régissent en grande partie la production musicale actuelle, et en conséquence s'appauvrit comme à peu près toutes les marchandises dés lors qu'elles se destinent à la consommation de masse ; et que l'on ne vienne pas me dire que tout ces pseudos avant-gardistes sont underground, ce ne sont que des mauvais imitateurs - mauvaise imitation qui passe auprès des plus ignares comme une forme d'originalité - de la production rap stantardisée par la technologie bon marché. Ce point de vue, soit dit en passant, n'a rien d'élitiste ou de puriste du genre.
Le rap est mort, et les ersatz dégénérés envahissent le marché... pour le plus grand plaisir des auditeurs acouphéniques.
Jésus, notre sauveur, revient je t'en suplie, le monde part en couille !