Cannibal Caniche
Gourbi => Tous a poil et plus vite que ça => Discussion démarrée par: Alain Deschodt le novembre 22, 2006, 19:45:43 pm
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Je croyais qu'on avait déjà parlé de ce canard ; je mets un petit article à la suite, histoire de... smiley4 (c'est sur Carrouf)
http://www.leplanb.org/page.php?rubrique=accueil
(http://www.nutriped.org/images/carrouf_8v.jpg)
Servitude involontaire : reportage chez Carrefour
Au rayon du bonheur[/b]
Barbotant dans sa baignoire d'euros, Le Plan B projette de recruter des « collaborateurs » par centaines, puis par milliers dans ses filiales à l'étranger. Mais comment gérer sans souci ces « ressources humaines » pléthoriques ? On prendra modèle sur Carrefour...
Astride travaille au Carrefour d'Amiens. Dans son HLM, son repassage terminé, elle étale ses fiches de paie sur la table : « Net, 837 euros et 63 centimes.
– Pour un plein-temps ?
– Non, un 30 heures. C'était imposé d'office quand ils m'ont embauchée : pas 35 heures, 30 heures.
– Mais vous touchez une prime d'ancienneté ?
– Non, y a pas ça chez Carrefour. Le bonus après huit ans là-bas, c'est qu'on nous accorde un jour de congé supplémentaire. Pour Noël, à la place d'un colis, ils nous ont remis une boîte de chocolats
à 2,50 €.
– C'était votre treizième mois ?
– Oui. (Elle rit.) Ils abusaient, alors on s'est mis en grève, et la direction nous a octroyé un bon d'achat de 15 euros. Mais, sur la fiche de paie, ils ont déduit notre journée... »
Une fois son loyer payé, il lui reste 485 euros pour vivre avec son fils, Frédéric, son chien, Angie, son chat, Pepsi, et entretenir sa petite auto pour se rendre au boulot.
(http://www.konefal-luu.com/blog/images/heaven/8mois/carrouf.jpg)
Prodige du capitalisme : cent, deux cents, cinq cents travailleurs pauvres sont rassemblés dans ces hypermarchés ; des millions d'euros coulent entre les doigts des « hôtesses de caisse », à qui l'on ne verse parfois même pas le Smic. Et pourtant, personne ou presque ne se révolte. Le « groupe » affiche « 1,6 milliard de bénéfice net » ; il lâche 38 millions d'indemnités à Daniel Bernard, son ancien pédégé, mais ne laisse à ses employés (on dit « collaborateurs », ou « équipiers », ou « associés ») que « 837 euros et 63 centimes » : aucune insurrection à l'horizon. Où donc loge le ressort quotidien de cette acceptation ?
Il y a la répression, bien sûr, avec ses caméras de surveillance, ses espions d'hypermarchés qui traquent et dénoncent les infractions microscopiques au règlement – et qui, au besoin, en inventent (1). Mais la terreur organisée par une milice de supérette ne représente que le sommet de l'iceberg. La résignation emprunte des canaux plus ordinaires.
Un détail, d'abord : au Carrefour d'Écully, dans la banlieue lyonnaise, vers midi, entre deux distributeurs – café et M&M's –, trois dames en blouse grignotaient leur sandwich sous cellophane à des tables séparées. Juste trois, à midi ? « Eh oui, avec leurs horaires élastiques, explique le délégué CGT, Mohamed Guendouze, elles arrivent à 8 h 30, à 9 heures, à 9 h 30, alors les caissières ne se connaissent même pas entre elles. »
Agnès confirme : « Les horaires, avant, c'était une équipe du matin et une autre de l'après-midi ; on avait les mêmes plages de travail, sept-huit heures d'affilée, on déjeunait ensemble. Maintenant, tout est chamboulé... » Maintenant, « l'équipe » est cassée. N'existe plus qu'un « temps de travail individualisé », segmenté. Un atout pour la « paix sociale » : les salariés ne se rencontrent plus, ne parlent même plus entre eux. Avantage subsidiaire, ces « horaires libres » – libres pour le patron – ont engendré des tensions en installant une concurrence entre les employées.
Astride : – Pourquoi c'est toujours la même qui va travailler le samedi matin ? Pourquoi j'ai deux ou trois heures de coupure ?
Agnès : – Ou comme moi : le chef m'a mise du matin et je termine à 19 heures. C'est une bataille permanente pour poser nos pions. On se querelle avec les animatrices de caisses parce qu'elles s'avantagent ; elles ont leurs têtes, leurs chouchous...
Astride : – Tout est fait pour semer la zizanie.
Et ça marche. L'emploi du temps hebdomadaire est devenu un enjeu de lutte. Un enjeu vital pour des mères de famille ou pour des célibataires avec enfants. Dès lors « l'ambiance », cette chose immatérielle, flottante comme l'air du temps et pourtant décisive, s'en trouve modifiée, « pourrie », « hypocrite » : « C'est devenu un nid de jalousies. »
Il a fallu des décisions politiques, des accords de branche et des syndicats conciliants pour que ce « libre choix » s'impose, à partir de 1984. Aucun scandale ici, pas de James Bond ni de filature. L'« individualisation » s'avère un outil de contrôle d'autant plus efficace qu'il est moins visible.
Cependant la fragmentation du collectif en particules concurrentes ne découle pas que des horaires...
Paul a servi deux années dans la grande distribution. Il a failli y « faire carrière ». D'entrée, un souvenir lui revient pour expliquer « l'absence de mobilisation » : « Déjà, le matin, ça commençait par une embrouille : on était quinze et le magasin ne possédait que douze tire-palettes. Donc c'était la course entre nous, on se regardait de travers, puis les trois malchanceux montaient voir le chef... »
Deux jours plus tard, il nous adresse ce courriel : « J'y ai repensé et je crois que, dans les rayons, c'est un travail très individualisant : chacun a son rayon (les chefs insistaient bien sur cette possession, sur cette responsabilité) et se démerde avec. Quand tu ramassais une palette, pas question d'aller filer un coup de main au voisin : tu avais ton taf, point ; tu le laissais se démerder avec le sien. Je me rappelle particulièrement de mon collègue du rayon d'en face, qui ne s'en sortait pas avec ses sauces et condiments (normal, dès que ça chute, ça casse) : on pensait plus à se foutre de lui, généralement, qu'à l'aider. » La solidarité minimale est, sinon interdite, du moins déconseillée.
Suite du message : « Le management aussi était vachement individualisant : on était toujours pris à part pour ce qui est de la mesure de nos performances ou de nos non-performances individuelles. C'était décrit comme ça par les chefs, et ressenti par moi aussi je crois, comme par des collègues. Comme ce jeune mec qui montait en grade et passait assistant chef de rayon : il chronométrait lui-même le temps qu'il mettait à vider ses palettes comme une performance à la fois sportive, physique, et organisationnelle. »
Difficile de recenser les trésors d'ingéniosité développés par le management (2) : les « challenges carte fidélité », « l'hôtesse du mois » avec sa photo, le comportement transformé en statistiques (pourcentage de Sbam +, « Sourires, Bonjour, Au revoir, Merci, plus “bonnes fêtes” »), « la MC attitude Carrefour » (du nom de son « défi » : « Mieux consommer »), des dizaines d'indicateurs chiffrés (« nombre d'articles saisis à la minute, le chiffre d'affaires à l'heure, les écarts de caisse ») dont dépend la « RI » (« rémunération individuelle »), les réunions mensuelles où « un chef de caisse nous présente le CA [chiffre d'affaires], les nouvelles du groupe, la politique du magasin. On doit recopier le CA sur notre fiche d'évaluation, consciencieusement, tu notes, l'air très intéressé », plus la propagande interne, la revue Positif ! , diffusée à foison.
Astride : – 2006 sera « l'année de la caissière », ils nous en ont informés. Ils nous ont remis une jolie pochette cartonnée, avec la petite fée Effi dessus. Il faut absolument qu'on fidélise le client, voilà l'objectif, il faut qu'on gagne des parts de marché.
Agnès : – On a même suivi une formation Effi-caisse... comme si en trente ans de boutique je ne savais pas comment remplir un chèque !
Se recrute enfin tout un personnel impersonnel, de « managers stagiaires » et de « managers métiers » pour relayer les consignes : « Ceux-là, c'est des jeunes, ils viennent du siège, ils tournent. Ils ne nous parlent même pas, ils sont calés derrière des écrans d'ordinateur et remplacent les anciens chefs de rayon, avec qui on causait, on s'entendait bien. »
Une « hôtesse de sécurité » discute avec un cégétiste ? Licenciée. Un cariste termine une bouteille de Yop entamée et bonne pour la benne ? Licencié. Un vigile sort avec une caissière ? Licencié. Qu'importent les motifs pourvu que règnent la peur qui sépare, la méfiance qui divise.
Pourquoi tous ces assauts de « management » ? Parce que les dindons en chef des grandes surfaces, les Halley, les Defforey, les Fournier, les Mulliez et leurs sbires, tremblent. Ils savent qu'ils tirent sur la corde et qu'un beau jour – un très beau jour – on risque de les pendre au bout. Cette crainte, un document daté de juillet 1999 en témoigne. Il émane de la direction de Carrefour. On s'y réjouit d'abord d'une nouvelle « baisse du coût de l'heure travaillée » (en supprimant la prime d'ancienneté de 3 % tous les trois ans, la prime de transport d'un montant de 23 francs (3,50 e), la prime de présence avec un solde de congés, ces « privilèges qui chloroforment l'esprit d'entreprise d'un salariat surprotégé », nous dirait la journaliste Brigitte Jeanperrin). Du bonheur pour les actionnaires. Sauf que la note se conclut par ce mot d'ordre : « Nous isolerons la CGT, toujours menaçante. »
« Toujours menaçante », la CGT ? Elle qui n'est pas implantée, loin de là, dans tous les établissements du groupe ? Elle qui ne compte, bien souvent, qu'une poignée de militants ? « Menaçante », oui, car les grands directeurs redoutent de siéger sur le couvercle d'une cocotte-minute oubliée sur le feu.
(http://debutant-info.info/images/06/01/caddie_de_geek.jpg)
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LE SYNDICALISME EST UN SPORT DE COMBAT
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« Quand un jeune entre dans l'entreprise, on le prévient : “Lui, c'est Guendouze, CGT, faut pas lui parler.” » Entré au Carrefour d'Écully en 1978, Mohamed demeure au plus bas échelon, le « MB », dans les fruits et légumes : « Un directeur m'a proposé d'évoluer, mais il fallait quitter la CGT... » Même discrimination, classique, pour Michel Frénéat : trente et un ans de boutique, et toujours pas chef du rayon boucherie, ni même adjoint. Pas la moindre promotion.
Dans leur local syndical, situé juste à côté de la sécurité, des agents « sont venus vers 22 heures, 22 h 30 soi-disant pour “mettre deux vis”. Je leur ai proposé de venir la journée, ils ont refusé, ils m'ont dit “Non, non, on ne le fait que le soir”. Une ou deux fois, quand j'appelais l'inspecteur du travail, le lendemain comme par hasard le directeur était au courant. Et quand un salarié entre ici, je ne sais pas comment mais aussitôt ils le voient, ils le convoquent dans leur bureau : “Pourquoi tu es allé là-bas ? Il ne faut pas...” À mon avis, ils ont posé des caméras et des micros. » Ce que confirment deux anciens « espions » employés par la direction pour surveiller les éléments indisciplinés.
Toutefois, Guendouze et Michel font figure de chanceux comparés à Thierry Laniel. Lorsque ce dernier a créé, en 1995 une section CGT au Carrefour de Givors, le management l'a « isolé » avec un poste d'après-midi parmi les croquettes pour chiens. Une mise en quarantaine, de peur qu'il ne contamine le personnel. Courant 1999, son père agonisait d'« un cancer de l'amiante ». « Ils savaient très bien que j'étais psychologiquement atteint. » C'est le moment que choisit la direction de son hypermarché pour l'accuser d'un « vol de tickets-restaurant », avec convocation au commissariat et perquisition à la clé. Le procureur classera l'affaire, « mais ça m'a traumatisé, je me suis mis en maladie. »
Le recours à la police, à la justice, aux accusations fantaisistes, c'est presque une habitude pour se débarrasser d'un délégué gênant. Au Merlan, dans les quartiers Nord de Marseille, Mohammed Bedouche en a fait les frais. Avant de s'employer à le faire licencier, la direction a averti : « Tu es un rassembleur dangereux.
On connaît ta situation financière. Tu es en apnée pendant les quinze derniers jours du mois.(3) » C'est que là-bas comme à Givors, comme à Écully, la CGT triomphe aux élections, obtient la majorité parmi les ouvriers et employés. Un signe « menaçant »...
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MÉDECINS-MOUCHARDS...
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(http://www.pbase.com/benwatt/image/39280017/medium.jpg)
Deux mois d'arrêt pour Astride : « dépression » confirmée par la médecine du travail. À Carrefour, l'absentéisme lié aux maladies est passé, en trois ans, de 7,6 à 9,6 %. « Dans les hypermarchés, note une enquête réalisée dans le Rhône, 30 % des hommes et 42 % des femmes ont eu un ou plusieurs arrêts de maladie dans les douze mois précédents(4). »
Entre les demandes de la clientèle et les exigences du management, les caissières sont coincées. Toujours plus pressées, réduites à des statistiques, sans temps creux ni temps morts. Faute de lutte collective pour desserrer l'étau, la fuite l'emporte.« On a énormément de roulement, constate Mohamed Guendouze. En trois ans, rien qu'à Écully, on a enregistré près de 1 200 départs. » Mais, pour beaucoup, la peur du chômage interdit cette mobilité : « Il y a trente ans, j'aurais quitté la boîte, explique Astride. Je choisissais la ville où je désirais vivre,et en une semaine j'obtenais un emploi et aussi un logement. Maintenant, arrivée à un certain âge, on se dit que trouver ailleurs c'est pas évident. Là où on est, malgré tout, c'est sécurisant. » Les arrêts de maladie servent de soupape. Le management a poussé les caissières à bout, certes, mais il n'abandonne pas encore la partie : à Lyon, un cadre a été filmé et pisté pendant son arrêt. Ailleurs, la direction enrôle ses propres contrôleurs : « Ils viennent frapper à votre porte ! témoigne Agnès. À 3 heures, dans mon village, il descend de sa voiture avec un pardessus. Une cloche est attachée à mon entrée. “Bonjour, voilà, je suis médecin et je suis envoyé par Carrefour pour vérifier que...” » Le 4 avril, les syndicats CGC, FO et CFDT ont signé une nouvelle convention collective des médecins-conseils (contrôleurs). Si le ministre de la Santé l'agrée, leur salaire sera désormais complété par une rémunération « au mérite ». En fonction de leur zèle à traquer les caissières épuisées, ils toucheront entre 1 900 et 4 800 euros supplémentaires par an.
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LE MANAGEMENT À LA CRAVACHE
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(http://www.sports-europe.fr/live/carrouf.gif)
Sur France Info, la célébration des patrons se niche jusque dans la chronique « Équitation ». Le 22 avril, le journaliste Jean-Pierre Laborde dresse le portrait de l'un de ses héros : « En semaine, il dirige une entreprise, 4 000 personnes, Spir, qui édite des gratuits et le quotidien 20 Minutes. Le week-end, il court la Coupe du monde de saut d'obstacles. La semaine prochaine, Philippe Léoni participera pour la deuxième année consécutive à la finale de la Coupe du monde avec sa jument Cyrenaïka. En cinq ans, il a doublé le chiffre d'affaires de son entreprise et accédé deux fois à la finale mondiale. Homme de cheval et patron d'entreprise, les deux vies de Philippe Léoni se nourrissent mutuellement. » En effet, Philippe Léoni a tiré de son expérience chevaline de précieux enseignements sur l'art et la manière de dompter ses salariés : « Le monde de la compétition m'aide dans ma vie d'entrepreneur, et inversement. L'équitation, c'est une grande école d'humilité et de respect, d'écoute vis-à-vis de son cheval pour parvenir à obtenir des choses d'un animal qui fait entre 500 et 600 kilos. Il y a une approche psychologique très importante. Je crois que ce n'est pas étranger aussi à la manière de se comporter avec les gens. » En cas de ralentissement, un coup de cravache, et ça repart.
Notes :
(1) Lire « J'ai provoqué 150 licenciements », L'Humanité, 20.1.06.
(2) Lire Fakir n° 22, déc. 2004-fév. 2005.
(3) Lire CQFD n° 23, mai 2005.
(4) Documents pour le médecin du travail, n° 89, 1er trimestre 2002
Le Plan B n°2 (mai - juin 2006)
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bim ... dés le réveil ça fait mal au cerveau ...
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SBAM+
Quelle trouvaille d'acronyme smiley8
Je vais regarder de plus prés ce canard, ils sont suffisament peu nombreux les journaux indépendants, (Phillipe Val go fuck and die) pour y jeter un oeil.
je rebalance pour l'occasion le lien de CQFD.
http://www.cequilfautdetruire.org/
(http://www.cequilfautdetruire.org/images/chiencqfd.gif)
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smiley7
Mon frère a bossé au Leclerc cet été. J'y retrouve les mêmes fonctionnements. Les horaires de merde, la pression de dingue, les caméras, l'interdiction de manger un produit destiné à la poubelle (!!).... gerbant ce milieu...
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je me suis acheté récemment le dernier numéro, putain, la tranche de rire en lisant ça ! smiley5 (même si ça demande une bassine également smiley18 )
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faut vite que je l'achète alors, je pense même m'abonner (dommage que ça soit pas aussi distribué que ce torche cul de Charlie hebdo) smiley19
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je suis abonné au plan b (j'etais meme abonné a feu plpl) et je dois dire que cette lecture est salutaire pour mon cerveau
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y a le Fakir aussi qui a l'air tres bien...
J'étais tombé sur un entretien en Mermet (je sais il fait pas l'unanimité) et Mr Ruffin, un économiste qui agit dans ce magazine.
http://www.fakirpresse.info/frontoffice/main.php?rub=accueil.php
un résumé de l'émission de Mermet ou il intervenait :
9,3% : un hold-up géant
entretien avec François Ruffin
Depuis le début des années 80, la part des salaires dans le PIB de la France a baissé de 9,3%. Qui sont partis dans la poche du Capital. Ces 9,3% équivalent à plus de 150 milliards d’€ : soit une douzaine de fois le trou de la Sécu ! Un hold-up géant, renouvelé chaque année, au détriment des salariés.
Ce chiffre, 9,3 %, suffit à contester toutes les « réformes » en cours : allongement de la durée de cotisations pour les retraites, salaires qui stagnent depuis vingt ans, mise en place de la franchise médicale… Car toutes ces mesures ont un dénominateur commun : gratter encore quelques avantages aux salariés. Tandis que la question du partage des richesses n’est jamais posée…
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Le nouveau est sorti depuis quinze jours pour info ! (http://crapoulet.fr/forum/images/smiles/fumette.gif)
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Le nouveau nouveau est là ! (avec un cahier du courrier des lecteurs au centre plutôt pas mal par son balayage). Demorand, Joffrin et Plenel en prennent pour leur grade comme toujours, c'est toujours délicieux à lire, c'est même trop rapide ! smiley14
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je me régale en le lisant, ca fait du bien en ces temps de destruction sociale du pays smiley14
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Le Plan B offre une vidéo montrant la grandeur de Philippe Val :beholder:
http://www.dailymotion.com/video/x6pkma_charlie-hebdo-se-fait-hara-kiri_news
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le nouveau est sorti et il sort le lance flamme sur tout les serviles, fieu ! smiley14 smiley14 smiley14 :smiley31: :smiley38: :smiley37: smiley14 smiley14
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Exact, c'est un régal encore une fois !!! Les lécheurs sont bien tancés à coup de pompe dans la gueule encore une fois !!! smiley14 smiley14 smiley14
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Merci, je ne connaissais pas. Après achat et lecture, je suis aux anges de trouver ENFIN un magazine qui ne raconte pas de la MERDE. Je m'abonne cette semaine et je vais sûrement abonner des potes pour Noïel.
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Le dernier numéro est sorti (le 18), intitulé "Moraliser le capitalisme" (avec une guillotine pour résumer l'affaire smiley19). Encore une fois, ça défouraille de grande ampleur et tout le monde en prend pour son grade dans la gauche médiatique (Mediapart, Attac, Rancière, Badiou, Demorand et Joffrin Mouchard, deux habitués s'il en est). La laisse d'or est sans surprise puisqu'elle va à Val, le nouveau basset de Nicolas. Mais il aurait pu se la faire arracher par Wolinski qui désormais illustre les ouvrages édités par le MEDEF... smiley4
(http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/5/5b/Fardier_a_vapeur.gif)
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J'ai acheté le tout dernier numéro et pour la première fois, je vois ce journal se prendre un peu les pieds dans le tapis smiley8. Il s'attaque en effet frontalement au Canard Enchaîné mais, sorti de la critique de l'embauche d'anciens de Libé dont le gros mou soc-dem, ami personnel de BHL et Carla Bruno Jean-Michel Thénard, il n'y a rien dans cette double page et cette indigence incite presque à penser que le Plan B est jaloux et fait le jeune coq. Dommage... smiley11
(http://www.geocities.com/Paris/Palais/7399/thenard.jpg)
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Le n°20 est sorti avec un dossier sur la célébration de la pendaison des employés de France Télécom par les médias depuis dix ans et sur la reprise du programme du Front National par les principaux partis politiques (UMP, PS, Verts) smiley23
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Abonnez-vous smiley14 smiley14 smiley14
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Au poteau les gauchos.
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Je vous conseille le nouveau Plan B, sur Timisoara et compagnie, les nihilistes russes, ça ne mange pas de pain et c'est toujours de bon conseil... :p51:
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Après Siné Hebdo, le Plan B ferme à son tour !!!(http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/5/5b/Tox_poisonous.svg/20px-Tox_poisonous.svg.png)(http://www.lagalette.fr/phpBB2/images/smiles/icon_sadsunday.gif)(http://forum-images.hardware.fr/images/perso/guts.gif)(http://forum-images.hardware.fr/images/perso/wc-net.gif)(http://forum-images.hardware.fr/images/perso/cerveau%20vanilla.gif)(http://forum-images.hardware.fr/images/perso/jabbernaute.gif)(http://forum-images.hardware.fr/images/perso/cerveau%20grisemine.gif)(http://forum-images.hardware.fr/images/perso/albanel%20facepalm.gif)(http://yelims3.free.fr/Hein/Hein44.gif)(http://forum-images.hardware.fr/images/perso/cerveau%20fearyaya.gif)
http://www.leplanb.org/Le-Plan-B-s-arrete-l-aventure.html
(http://www.leplanb.org/local/cache-vignettes/L300xH65/siteon0-7689a.png)
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Après Siné Hebdo, le Plan B ferme à son tour !!!(http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/5/5b/Tox_poisonous.svg/20px-Tox_poisonous.svg.png)(http://www.lagalette.fr/phpBB2/images/smiles/icon_sadsunday.gif)(http://forum-images.hardware.fr/images/perso/guts.gif)(http://forum-images.hardware.fr/images/perso/wc-net.gif)(http://forum-images.hardware.fr/images/perso/cerveau%20vanilla.gif)(http://forum-images.hardware.fr/images/perso/jabbernaute.gif)(http://forum-images.hardware.fr/images/perso/cerveau%20grisemine.gif)(http://forum-images.hardware.fr/images/perso/albanel%20facepalm.gif)(http://yelims3.free.fr/Hein/Hein44.gif)(http://forum-images.hardware.fr/images/perso/cerveau%20fearyaya.gif)
http://www.leplanb.org/Le-Plan-B-s-arrete-l-aventure.html
(http://www.leplanb.org/local/cache-vignettes/L300xH65/siteon0-7689a.png)
Putain Alain, tu viens de gâcher mon lundi. C'est pas une mauvaise joke ? Celui-là de journal, j'y tenais merde. J'ai pas été assez convaincant auprès de mes proches ? Pourtant quasiment tous mes potes le lisent... Pffff monde de merde smiley12
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Non, malheureusement, c'est vrai... smiley11
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sad news smiley7
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c sur que toi, sorti du "Soir"... :stupid:
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ouep... j'ai longtemps lu le plan b, puis j'ai arrété il y a quelques mois.. Non pas que ce journal n'était pas intéressant, mais bon, au bout d'un moment, tirer à boulet rouge sur les mêmes chaque mois, ça devenait lassant...
Donc je reste triste qu'il disparaisse, tout en me disant que je préfère largement lire CQFD tous les mois.. Car ce dernier critique, certes, mais propose aussi une foultitude d'actions et de concret. Moins branlage de cerveau à mon goût...
smiley18 smiley18
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Pour moi les deux étaient hautement complémentaire. D'ailleurs certains de CQFD comme Olivier Cyran étaient aussi de l'aventure "Plan B". Mais, comme le dit le dernier édito, les Sardons n'ont pas dit leur dernier mot. On les reverra sous peu avec un autre projet, soyons en sûrs !
D'ici là, y'a effectivement CQFD à lire, mais aussi Fakir. Soutenez la presse indépendante smiley14
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Soutenez la presse indépendante
on n'y manquera pas !!!
smiley14 smiley19 smiley14
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Ah ah, lisez et matez ça, une belle leçon de journalisme, Mélenchon , moqué et houspillé par le valet grassouillet de Lagardère, Demorand smiley12, ça vaut le détour (par Acrimed) :
http://www.acrimed.org/article3512.html
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je ne sais même pas pourquoi Mélanchon s'emmerde encore à aller sur Europe 1...
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Bah Melenchon n'est pas contre un petit "buzz" comme on dit ...
Sinon Demorand s'est franchement fait bouffé par Lepen lors d'une itw à la tv. Lui et Calvi , je peux pas les saquer.
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Melenchon a repris le flambeau de Georges Marchais (un excellent client comme ils disent), mais je ne peux m'empecher d'etre admiratif de ces gens qui continuent de tenir leur baton de pelerin pour aller précher leur bonne parole en terre "paienne"... Mais toute proportion gardée einh, parce que l'enjeu ici c'est de passer sur toutes les ondes pour une petite phrase un bon mot ou un dérapage... C'est ce qui m'emmerde fondamentalement avec Melenchon, on ne l'écoute pas on le guette en espérant le buzz, comme disait riz.
Porte-drapeaux, drole de métier
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moi, ce serait, outre le fait d'aller faire le gus sur tous les plateaux sans être trop regardant, plutôt ses positions en politique étrangère qui me gêneraient, style la Chine et Cuba c'est coolos... :smiley28: Et le fait que ce soit un politicien malin et surtout un ancien de l'OCI (ces gens-là ont le marxisme dictatorial rivé au corps comme une religion :smiley35: ). Il fraye de plus avec les vieux stals du PCF, telle Buffet. :smiley42:
(http://2.bp.blogspot.com/_69ruLzlRx5k/SpeYIQdzCqI/AAAAAAAABvY/njqsZ13P1Fo/s400/M%C3%A9lenchon2.jpg)
Après, il occupe la place que le PS devrait occuper, c'est un mérite qu'on ne peut lui nier (et il tient des propos moins sectaires que la fille d'Arlette et ne bouffe pas à tous les râteliers, même les plus infâmes, comme le facteur)
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mouais encore cette histoire de choix du moins pire quoi... smiley18
qu'ils aillent se faire foutre... smiley23 smiley21
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mais oui et puis quoi aussi qu'ils prennent leur pied peut être ?
Non qu'ils aillent pourrir six pieds sous terre et qu'on en entende plus jamais parler .
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qu'ils aillent se faire foutre... smiley23 smiley21
tiens je mettrais bien ça sur mon bulletin en 2012 , merci !
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(http://johanlivernette.com/images/stories/melenchon%20grand%20orient.jpg)
mélanchon est surtout un franc-maçon, exact pour l'oci,17 ans de partis socialiste, sénateur, bref.. c'est pas le petit gens qu'on veut bien nous décrire
son rôle est un peu le même que celui de le pen à droite, faire mousser le "populisme" quelques temps pour que les gens effrayés se tournent vers les partis de gouvernement, mais aussi faire revenir dans les isoloirs les gens qui ne votent plus, afin de "valider" le résultat par une plus grande participation
qu'ils en aient conscience ou non, ils servent tous les deux la coalition dirigeante dans leur rôle de rabatteur.
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J'avoue que je ne suis pas bien ton raisonnement complotiste Weroz...
Mélanchon et Le Pen, même combat orchestré en faveur des partis dominants ? Hmmmm. Comme dirait Demorand, "c'est un peu court, jeune homme".
En tout cas, je ne fais pas partie de ceux qui font particulièrement confiance à Mélanchon, même si on ne peut lui renier un certain courage politique.
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c'est pourtant une mécanique bien répandue
ben ali s'est maintenu au pouvoir grâce aux épouvantails islamistes, les usa ont envahi l'irak grâce à ben laden, les partis de gouvernement agitent le "populisme" pour faire revenir les braves gens dans leurs rangs
pendant 48 heures ces derniers jours j'ai vu mélanchon sur divers plateaux, il a eut droit à toute une matinée sur LCP, pour quelqu'un de si subversif et révolutionnaire qu'il prétend, ça pose question d'avoir autant la parole dans les médias et surtout sur la chaine parlementaire
tel besancenot dans le divan de drucker, une personne qui dit s'opposer au système rencontrant face à lui autant de connivence, ça ne peut que laisser perplexe
et puis pour remettre une couche, vous pourrez trouver sur le net une vidéo de Pierre Carles qui met au grand jour un mensonge éhonté sur sa méconnaissance supposé du club "le siècle"
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Oui, mais ton propos laisse supposer qu'il est complice en acceptant un rôle de rabatteur. Ce qui serait sans fondement.
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c'est pour ça que je précise, "qu'ils en soient conscients ou non"
tu ne peux pas toujours prévoir les conséquences objectives de tes actes, ou tu peux les nier tant que cela est bon pour tes affaires
il ne faut pas se leurrer, ces gens roulent d'abord pour leur personne. si leurs intérêts convergent avec d'autres, supérieurs, cela en fait des marionnettes idéales
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"Mon intérêt est de disqualifier l'avis médiatique"
Mélenchon s'auto-décrypte
http://partidegauche34.midiblogs.com/archive/2009/10/12/arret-sur-images-melenchon-s-autodecrypte.html
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c'est pour ça que je précise, "qu'ils en soient conscients ou non"
tu ne peux pas toujours prévoir les conséquences objectives de tes actes, ou tu peux les nier tant que cela est bon pour tes affaires
il ne faut pas se leurrer, ces gens roulent d'abord pour leur personne. si leurs intérêts convergent avec d'autres, supérieurs, cela en fait des marionnettes idéales
resumons en ne regardant que le coté obscur du dessous de la medaille de la force,
avec des propos complotistes tu roules pour les "tous pourris"
avec des propos sur l'anti mondialisation tu roules pour les "francais d'abord"
et si tu n'a pas de propos tu es un mouton en route vers l'abattoir capitaliste
si tu as ce genre de propos tu es un epouvantail des puissants
....en clair tu t'auto flagelles comme un bon judeo chretien bien content de se faire du mal pour mériter le paradis des justes
ah non merde les judeo chretiens c'est pas bien....
(http://d4.diff.missglad.com/3/1/3/31321962e3a9405e03ba6c0bda5ae811full.jpg)
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mais le sujet est "à quoi sert mélanchon"
et non "qui est weroz"
à moins que la deuxième question te soit la plus importante
j'essaie d'être clair et objectif en vous décrivant ce que certains commencent à appeler la "démocratie de marché", dont les expressions que tu cites, "tous pourris", "français d'abord" sont des slogans bien connus
il n'y a plus de combat idéologique dans notre éventail politique, ils sont tous d'accord sur l'essentiel, c'est facile de s'en rendre compte, en voyant l'attitude de l'extrême gauche à propos du bankrun, en voyant la collusion entre une partie du fn et de l'ump, en voyant comment le gouvernement ump débauche des cadres du ps, en comparant DSK et Narkozy etc...
en l'absence de politique, c'est l'idéologie dominante qui tient les ficelles, le tout pour notre classe dirigeante étant de confectionner l'emballage, et de se construire une sorte de légitimité par le suffrage universel, pour pouvoir ensuite appliquer plus ou moins fidèlement les saints-dogmes européo-mondialistes sur lesquels toute l'europe s'est alignée.
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oula non ces questions n´etaient contre toi ou personnelles...
c´etait un "tu" et un "on" plus général, c´est dur de bouger le petit doigts sans qu´on te dise "c´était mieux avant" ou "ce serait mieux comme ca" ou "ce serait mieux dans ce sens" ou etc etc
oui les expressions sont tres connues, mais te lire nous dire que la seule justification des extremes serait de servir d´épouvantail ou qu´ils sont tous d´accord sur l´ essentiel ca sonne à mes oreilles assez étrangement je dois avouer
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c'est parce que tu vois des luttes idéologiques là où il n'y a que des luttes d'influence, masquées souvent grâce à des stratégies triangulaires impliquant des protagonistes de secondes-main: la question des politiques économiques et sociales est tranchée depuis longtemps dans nos sociétés, et ni le fn ni mélenchon ne sauraient la contester.
l'idéologie dominante et incontestable, le libéralisme libertaire, les deux couilles du même phallus que nous suçons tout les jours en nous levant, est hégémonique dans toutes les organisations supra-nationales qui dictent notre politique (fmi, onu, bce, ue etc)
elle est comparable à une religion, ses fondements sont de l'ordre de la croyance, et n'ont rien de rationnels.
là où les gens voient un président et un gouvernement, quand on sait qu'au moins les trois quarts de notre législation vient désormais de directives européennes, ça remet notre exécutif à sa place, plus que jamais relégué au rôle d'exécutant d'un pouvoir législatif délocalisé
et pour ce qui est de la politique extérieure et militaire, la france est désormais sous le commandement de l'otan, organisation atlantiste.
quel est donc le réel pouvoir d'un président de la république française et plus largement celui de la représentation nationale ?
quel est le véritable enjeux du suffrage universel dans nos démocraties ?
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(...)en voyant l'attitude de l'extrême gauche à propos du bankrun(...)
Une contribution pertinente sur "pourquoi le projet de bankrun est sympa a priori mais est une connerie en réalité" :
http://blog.mondediplo.net/2010-12-02-Ne-pas-detruire-les-banques-les-saisir
...est-ce que c'est aussi un propos qui sert le système ?
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c'est toi qui réduit l'article à "pourquoi le projet de bankrun est sympa a priori mais est une connerie en réalité", et c'est là que tu bascules smiley5
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c'est histoire de provoquer un peu smiley4
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le bankrun c'est une bombe atomique, peu de personnes sont prêts à remettre les choses en question de cette façon, alors que certains ont les moyens de s'y préparer.
on peut s'y voir pousser ou subir une crise de ce genre dans les prochaines années, seule la résistance, la créativité et la volonté des gens pourra déterminer le nouvel ordre qui émergerait de cette crise globale.
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(http://30.media.tumblr.com/tumblr_kqb54jxLWo1qzd3rjo1_500.jpg)
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le bankrun c'est une bombe atomique, peu de personnes sont prêts à remettre les choses en question de cette façon, alors que certains ont les moyens de s'y préparer.
on peut s'y voir pousser ou subir une crise de ce genre dans les prochaines années, seule la résistance, la créativité et la volonté des gens pourra déterminer le nouvel ordre qui émergerait de cette crise globale.
Comme expliqué par Lordon, c'est encore les gens de peu qui vont être de la baise avec ta bombe atomique. Voilà pourquoi c'est de la connerie.
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qu'il ne se passe rien où que le système s'effondre, c'est effectivement toujours le peuple qui paie, c'est une constante de l'histoire
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Donc on ne fait pas d'omelettes sans casser des œufs, c'est un peu ça...
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on casse des œufs tout les jours sur l'autel du marché, si les affaires ne tournent plus, la grande omelette sera faîte avec notre consentement ou non, avec notre participation objective ou contre notre volonté, cela ne changera pas grand chose.
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qu'il ne se passe rien où que le système s'effondre, c'est effectivement toujours le peuple qui paie, c'est une constante de l'histoire
C'est pas ce que dit Lordon, faire tomber les banques par un défaut des états ("on arrête de payer nos dettes") et les saisir (nationaliser) permet de sauver le peuple :
L’alternative qui naît de cet événement est alors des plus simples et, selon que l’Etat fait ou ne fait pas, ne laisse le choix qu’entre, d’une part, des banques à terre, des actionnaires morts et nous morts avec très peu de temps après, ou bien d’autre part, des banques redressées, des actionnaires laissés morts mais nous vivants par le fait même de la saisie-redressement. On constatera que dans ces deux états du monde possibles les actionnaires meurent identiquement, et que la différence notable tient au seul fait que dans l’un nous mourrons avec eux, dans l’autre pas, raison pour quoi il ne devrait pas y avoir à réfléchir trop longtemps avant de choisir la bonne solution.
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sans parler des pseudos nationalisations de 2008 qui n'étaient que des opérations visant à faire peser sur les finances publiques les risques et les frais de la crise financière,
la nationalisation des banques est légalement impossible tant que nous restons dans l'union-europénne et que l'on abroge pas la loi pompidou giscard de 73 sur la création monétaire
mais c'est politiquement possible, le parti d'asselineau a déjà travaillé sur des scénarios de ce genre, ce sont des choix à faire ...
l'exemple islandais est intéressant à ce sujet, n'en déplaise au young leader de rue 89
mais mis à part les représentants officiels de la contestation, je ne vois personne dans l'échiquier politique capable de prendre une telle décision, tous appellent à une "autre europe" qu'on attend depuis 40 ans
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(...)en voyant l'attitude de l'extrême gauche à propos du bankrun(...)
Une contribution pertinente sur "pourquoi le projet de bankrun est sympa a priori mais est une connerie en réalité" :
http://blog.mondediplo.net/2010-12-02-Ne-pas-detruire-les-banques-les-saisir
...est-ce que c'est aussi un propos qui sert le système ?
J'ai lu enfin cet article, merci d'avoir filé le lien, c'est assez compliqué (enfin, disons que Lordon a un style parfois emberlificoté) et assez fin, notamment dans l'idée qu'il ne faut pas qu'au moment de l'effondrement, seuls soient préservés les intérêts des petits épargnants et tout ce sectaire entièrement nationalisé. :p51: