Cannibal Caniche
Ce que je me mets => Chouilles => Discussion démarrée par: JeRe le juin 30, 2006, 20:11:07 pm
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http://www.liberation.fr/page.php?Article=394637
j'ai rien a dire vous le ferez mieux que moi
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:schwartz: EN TAULE SALES PIRATES !
à cause de vous lars ulrich n'a pas pu se payer son barbecue en or et Sardou à du revendre son anus en teflon pour payer ses impôts.
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smiley14 :pirate: smiley14
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Sans compter le lecteur dvd mutlizone de Britney Spears... smiley7
(http://pictures.celebritypro.com/britney_spears.jpg) smiley20 elle a la haine maintenant, tremblez, vils pirates ! smiley12
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je suis pour cette loi! je dis bravo l'ump! fuck les droits de l'homme!
de toute façon l'homme est tellement con qu'il ne merite pas de droit!
et de toute façon fuck la music! ça sert a rien que de perdre son temps a l'ecouter et pire encore perdre son temps a en faire!
faut ouvire les yeux bordel! ne soyons pas aveuglé par des innepties et futilités de la vie. résumons les choses a l'essentiel :
BOUFFE, CHIE, DORS!
:/
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ouais vive les rêves scatophages
smiley16 smiley16 smiley16 smiley16 smiley16 smiley16 smiley16
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mhh... scatophages aurai plutôt été :
CHIE, BOUFFE, DORS!
mais ça convient également au contexte....
:/
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bon appétit
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ça serait plutot bouffchiebossbaisedors mais faut le dire très très vite
et ça marche également à l'envers..toujours très très vite
enfin c'est plutot navrant tout ça... smiley18
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smiley5
pc inpact[/url]"] Après la loi DADVSI voici la création d'un Parti Pirate Français
Après le doigt d'honneur de la SNEP en 2004, la LEN et la loi DADVSI ont semble-t-il créé quelques remous parmi une partie de la communauté française de la toile. A un tel point qu'un véritable parti politique a été fondé en conséquence. Nommé PPF, sigle de Parti Pirate Français, ce parti qui "appelle ses membres à respecter la Loi Française" et à ne surtout pas utiliser les "moyens informatiques à des fins destructrices", se veut représentatif d'une certaine proportion d'internautes, toujours plus nombreux et donc au potentiel électoral important.
SIX PRINCIPES, SIX DÉBATS.
Basé sur six points bien précis, le programme du PPF est assez simple à décrypter. Il est ainsi demandé :
1. La libre circulation des informations sur Internet.
2. L'abolition du droit d'auteur
3. Le droit complet à l'anonymat sur Internet.
4. Le droit au partage libre et sans contraintes de toutes les oeuvres numériques.
5. La suppression de la taxe sur les supports vierges.
6. La gratuité d'accés à Internet.
Attention toutefois, ces "principes" méritent des explications claires. Ainsi, concernant le second point, en aucun cas une abolition pure et simple du droit d'auteur n'est demandée, ce qui serait assez suicidaire. Pour être plus précis, il s'agit uniquement de revoir le concept du droit d'auteur, afin de le remplacer par un système plus adapté aux spécificités liées au web. Quant au premier point, il revient en fait aux problèmes de filtrages dont de nombreux pays sont touchés depuis quelques années.
Le quatrième principe est certainement le plus important car il risque de diviser les avis. En effet, ce point refuse toute idée de licence globale (i.e. payer un abonnement pour tout télécharger légalement), tout en demandant la légalisation "de tous les échanges via réseaux P2P qui ne sont pas à but commerciaux".
Le cinquième point sera certainement partagé par tout le monde, il n'y a donc pas à épiloguer sur ce sujet. A contrario, le sixième principe est assez troublant. En demandant "la gratuité totale pour les accès à internet", que veut réellement proposer le PPF ? Ne plus payer d'abonnement pour surfer sur la toile ?
UN PARTI PIRATE, DES VAISSEAUX , DES CAPITAINES.
Parti Pirate oblige, différents vaisseaux sont à disposition, tous dirigés par un capitaine. Au nombre de cinq lors de la rédaction de cette article, ces vaisseaux sont en fait de simples "divisions" au sein de la "Flotte pirate". Chaque vaisseau représente un lieu géographique bien précis, ou une philosophie. "Ces vaisseaux sont libres de croiser où ils veulent et de mener des actions (Terrain ou sur Internet) comme ils veulent dans la cohérence de la ligne du parti pirate."
A noter que le PPF n'est en rien une première. En effet, il existe un parti similaire en Suède - particulièrement actif, notamment suite à l'affaire The Pirate Bay - mais aussi aux États-Unis et même tout récemment en Italie.
Reste à voir ce que donnera concrètement un tel parti. Simple "coup dans l'eau" ou bien réelle ambition ?
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Je me suis inscrit au parti....
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(http://img179.imageshack.us/img179/1447/bigtof0151pa.jpg)
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oui mais non smiley5
à ce propos c'est pas cindy qui a explosé l'ump de marseille avec des coktails molotovs ??!
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Mouais... M'enfin, quand on lit la prose du "parti pirate" (http://www.parti-pirate.info/?page_id=6) c'est tout de même difficile de ne pas trouver ça puéril. Voire dangereux : supprimer le droit d'auteur ? Pourquoi pas supprimer le droit tout court tant qu'on y est ? Ca fait très lobbye de geeks pré-pubères adeptes d'idéologie libertarienne. D'autant que chacun de ces "partis" prône la gratuité... sauf pour lui-même puisque dans leurs pages d'accueil (France et usa), il y a un lien paypal pour filer du blé...
Après une rapide recherche via Google, Brent Allison, fondateur américain du Pirat Party dont se réclamme l'équivalent français et suédois, est aussi le fondateur d'une liste de discussion libertarienne.
http://www.std.com/~mhuben/testimony.html
CQFD.
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Ainsi, concernant le second point, en aucun cas une abolition pure et simple du droit d'auteur n'est demandée, ce qui serait assez suicidaire. Pour être plus précis, il s'agit uniquement de revoir le concept du droit d'auteur, afin de le remplacer par un système plus adapté aux spécificités liées au web.
moi c'est l'anonymat total qui me gene un peu parceque je me demande si c'est possible, et la gratuité de l'accés ça me parait vraiment impossible vu que meme l'eau qu'on boit on la paie aujourd'hui, mais techniquement l'eau et l'accés au web ça n'a rien à voir vous me direz
le jugement geek libertaire ça me déçoit venant de toi qui est bien plus fin analyste que ça d'habitude
je pense pas qu'on puisse comparer les states et nous, j'ai pas lu qu'ils se réclamait comme étant une antenne pilotée des usa par l'homme dont tu parles, ni comme un décalcage du mouvement suédois, meme si ça commence comme ça c'est sûr
oui ya un lien pour soutenir le parti, je connais pas de parti qui existe sans aucun financement, de plus il pronent la gratuité de l'accés au web, c'est tout je crois, pas l'abolition de l'argent
ça me parait intéressant, pourquoi on en vient là, pourquoi ça existe, comme l'histoire du gars qui veut créer une assurance pour les pirates qui se prennent des amendes http://fr.news.yahoo.com/04072006/308/un-suedois-veut-aider-les-utilisateurs-de-p2p.html smiley17
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le jugement geek libertaire ça me déçoit venant de toi qui est bien plus fin analyste que ça d'habitude
Ben non, j'assume et comme on trouve facilement la filliation entre ce parti et les libertariens. A partir de là, idéologiquement, je trouve que ça pue. Les libertariens, c'est proche du couple petit lapin qui pisse derrière la tente/Madelin, hein, c'est pas des enfants de coeur de l'anarchie. Faut pas confondre. Et ces cafards ultralibéraux, ils pullulent sur le web, dans les milieux du libre.
+A+
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si t'es d'accord avec des libertariens, des libéraux, des végétariens, des ambidextres, des écolos ou des chrétiens manchots au sujet du thème restreint de l'internet, ou de tout autres sujets concret, tu vas pas te priver d'eux pour te faire entendre juste parcequ'ils sont pas de ton bord
tu parles pas trop de leurs arguments, même si je comprend que c'est pas forcément des altruistes humanistes progressistes qui sont là dedans, c'est pas pour ça que ces idées sont à jeter à la poubelle en bloc
en fait le lien que tu avances entre madelin/sarko et ce site pirate me semble vraiment pas évident voir un raccourci bizare
et puis même
ya pas de cafards ou alors on est tous des cafards smiley11
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Ben oui, mais tu ne connais peut être pas ces millieux aussi bien que moi... Enfin, ceci dit, je m'en fous un peu, mais juste pour dire que, selon mon adage favori, "les alternatif n'ayant rien de plus urgent que de reproduire ce contre quoi ils luttent", on ne me verra jamais sous la banière de ce parti pirate. D'ailleurs, un drapeau pirate ou pas, ça reste un drapeau : je préfère celui de ma Présidictature, au moins, je sais ce qu'il vaut et pour quoi (ou pour qui) il roule.
Ceci dit, y'a une manière très simple de trancher cette question du lien ou pas avec les Libertariens : la leur poser directement sur leur forum. Je m'y colle dès que possible et vous informe du résultat.
+A+
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Bon, il faut s'inscrire sur leur forum avant de pouvoir y poster, donc je verrai ça plus tard. CEPENDANT, il ya un truc savoureux, c'est que leur propre forum va à l'encontre des principes du copyleft (en particulier le principe de libre diffusion des textes) . En effet, on peut lire la définition suivante :
http://forum.parti-pirate.info/viewtopic.php?t=77&sid=de7c314f5da06916c14d1591988daa56
Il est défini que le forum intitulé 'L'île de la tortue' se trouvant à l'adresse :
http://forum.parti-pirate.info
est un forum STRICTEMENT PRIVE où les messages postés ont une qualité de correspondance privée stricte c'est à dire que les membres de ce forum s'engagent du moins où ils sont acceptées à ne pas utiliser les messages qui y sont consignées en dehors de ce forum.
Tout membre qui copier/collera un post impliquant une autre personne que lui de l'intérieur de ce forum sur un autre lieu physique ou numérique sans une autorisation dûment certifiée de cette même personne s'exposera donc à son exclusion immédiate et sans préavis de l'île de la tortue.
Pas de doute, on est dans le grand n'importe quoi... Dans le même ordre d'idée, le site du Parti Pirate arbore fièrement un... Copyright. Hé oui : en bas de page... Là, c'est plus du n'importe quoi, c'est carrément du foutage de gueule.
+A+
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Ah oui, quand même....
Et c'est là que me revient en tête : "La Liberté ? Pour quoi faire ?"
(http://www.herodote.net/Images/Lenine.jpg)
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Bha remarque, vu qu'ils pronent la légalisation totale du cryptage sur internet c'est pas totalement incohérent....
Enfin je dis ça, je dis rien smiley6
J'ai mal lu désolé, j'ai rien dit
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Ah oui, quand même....
Et c'est là que me revient en tête : "La Liberté ? Pour quoi faire ?"
Jolie image ! Hé oui, que faire quand on se donne la liberté d'être libre ? Moi je dis : à part poser des règles et réfléchir à la cohérence entre ces règles, nos discours et nos actes, il n'y a rien à faire. Mais je suis un vieux con grognon, donc ça ne compte pas...
+A+
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Hé oui, que faire quand on se donne la liberté d'être libre ? Moi je dis : à part poser des règles et réfléchir à la cohérence entre ces règles, nos discours et nos actes, il n'y a rien à faire.
Je suis entièrement d'accord. Liberté c'est un joli mot trop encombrant pour certain. Ce n'est pas une idée légère, c'est un de mots sur lequel se sont sans doute posé le plus de questions...
Mais je suis un vieux con grognon, donc ça ne compte pas...
smiley9 Disons que tu es un vieux con grognon qui réfléchit smiley23
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il ya un truc savoureux, c'est que leur propre forum va à l'encontre des principes du copyleft
Point de contradiction ici, c'est bien dans leur programme : pas de droit d'auteur, pas de copyleft.
Most commonly, copyleft is implemented by a license defining specific copyright terms applied to works such as software, documents, music, and art.
Cela dit c'est pas très intéressant de cherchez des contradictions, ce parti n'est clairement pas sérieux.
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Je me disais, à propos de règles, que la plus contraignante de toutes les règles possibles serait celle-ci : ne pas avoir de règle. Terrifiant ! Imagine ta vie au quotidien si aucune régularité (aucune répétition, à aucun moment, nulle part) ne venait créer de l'identité, du même, du reconnaissable. Même les théoriciens anars ont compris ça : l'anarchie non pulsionnelle, l'anarchie un peu réflexive (même si c'est quelque chose que je connais mal en fait, au plan théorique) est paraît-il d'une terrible austérité car basée non sur le refus des règles, mais au contraire sur un intérêt extrême pour le choix raisonné des règles. Ca, faudrait qu'un jour les punks à chiens et autres technomaniques de la TAZ à deux balles arrivent à le comprendre.
+A+
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mon adage favori, "les alternatif n'ayant rien de plus urgent que de reproduire ce contre quoi ils luttent"
smiley14 smiley15 smiley14
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Cela dit c'est pas très intéressant de cherchez des contradictions, ce parti n'est clairement pas sérieux.
J'arrive aussi à cette conclusion.
+A+
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je vous demande de vous arrêter smiley5
mais diantre, que pensez-vous donc de ces idées ? (non pas ce que vous pensez de leur site, des gens, des libertariens, de la liberté ou de madelin sacrebleu ! pas étonnant qu'on arrive toujours dans des impasses intellectuelles avec l'envie irrépressible de regarder le football en buvant des bières)
ces idées sont discutables
les idéologies c'est autre chose, ça fait exploser les topics pour toujours arriver à la conclusion que ya rien à faire et qu'il faut juste attendre la mort en prenant des drogues
SIX PRINCIPES, SIX DÉBATS.
Basé sur six points bien précis, le programme du PPF est assez simple à décrypter. Il est ainsi demandé :
1. La libre circulation des informations sur Internet.
2. L'abolition du droit d'auteur
3. Le droit complet à l'anonymat sur Internet.
4. Le droit au partage libre et sans contraintes de toutes les oeuvres numériques.
5. La suppression de la taxe sur les supports vierges.
6. La gratuité d'accés à Internet.
Attention toutefois, ces "principes" méritent des explications claires. Ainsi, concernant le second point, en aucun cas une abolition pure et simple du droit d'auteur n'est demandée, ce qui serait assez suicidaire. Pour être plus précis, il s'agit uniquement de revoir le concept du droit d'auteur, afin de le remplacer par un système plus adapté aux spécificités liées au web. Quant au premier point, il revient en fait aux problèmes de filtrages dont de nombreux pays sont touchés depuis quelques années.
Le quatrième principe est certainement le plus important car il risque de diviser les avis. En effet, ce point refuse toute idée de licence globale (i.e. payer un abonnement pour tout télécharger légalement), tout en demandant la légalisation "de tous les échanges via réseaux P2P qui ne sont pas à but commerciaux".
Le cinquième point sera certainement partagé par tout le monde, il n'y a donc pas à épiloguer sur ce sujet. A contrario, le sixième principe est assez troublant. En demandant "la gratuité totale pour les accès à internet", que veut réellement proposer le PPF ? Ne plus payer d'abonnement pour surfer sur la toile ?
leur site est volontairement un peu décalé, avec la flotte pirate etc, ça fait un peu jeu de rôle oui. mais ça me gêne pas outre-mesure, je n'écoute pas que les intellos en costards ou à barbe/pipe smiley5
et meme si j'avais trouvé ces informations sur le site de christine boutin ou du club dorothée j'y réfléchirais avec autant d'attention
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ha ça quand ya plus de cafards à écraser ya plus personne ! smiley5
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2. L'abolition du droit d'auteur
Je suis contre. Du moins, pas si on pense les choses en termes d'abolition, ce qui est de toute manière puéril. Comme sont puériles les autres exigences de ce collectif : bien sur qu'on ne peut être que pour la libre circulation, etc. Maois il y a des gens nettement plus crédibles et mieux informés qui ont fait un vrai travail d'information et de lobbying sur ces thèmes (je pense à eucd.info, framasoft, etc.), alors voir débarquer des idées aussi banales mais exprimées dans un tel galimatias, ça fait plutôt désordre, si ce n'est pitié.
Et dans la mesure où, je le répète, la filiation avec le libertarianisme semble avérée, les gens de bon goût et ayant encore des neurones entre les oreilles ne peuvent que faire la moue. Car "rien n'étant plus urgent pour les alternatifs, etc.", on ne peut qu'être ultra-sensible à l'environnement idéologique qui encadre les idées : celles-ci ne sont RIEN en elles-mêmes, indépendemment de ces environnements. Si Christine Boutin déclare "j'adore les homos et je suis pour le partage des richesses et la taxe Tobin", alors, connaisant le parcours de Boutin, ça signifie que tout individu sensé DOIT refuser à Boutin le crédit de sa bonne foi et ne pas adhérer à ces idées DANS CE CONTEXTE. Ou alors, ça relève d'une naïveté confondante et d'une absence d'esprit critique et d'analyse politique inquiétante...
Quant à l'abolition du droit d'auteur, idée ridicule et nocive s'il en est, elle est dans la droite ligne des idéologie libertarienne de suppression de TOUT cadre juridique au nom du Sacro-Saint Marché, ce qui n'a rien d'enthousiasmant par les temps qui courent. Car le droit d'auteur c'est ce qui nous sépare, nous, français, du copyright américain : si on le supprimait, le résultat serait bien pire. Et le droit d'auteur reste une protection pour les auteurs, quoi qu'on en dise. Le jour où on le supprimera, c'est plus au juge que tu devras aller te plaindre en cas d'usurpation de ton travail par un autre ou de déni de ton droit de retrait moral (par exemple si une de tes tracks était utilisée par le FN comme bande son d'un meeting ou par Carrefour pour vendre du Cochonou), mais à l'OMC, et là, tu rigolerais moins.
+A+
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non regarde
l'annonce est racoleuse, le reste est plus modéré
Ainsi, concernant le second point, en aucun cas une abolition pure et simple du droit d'auteur n'est demandée, ce qui serait assez suicidaire. Pour être plus précis, il s'agit uniquement de revoir le concept du droit d'auteur, afin de le remplacer par un système plus adapté aux spécificités liées au web.
le puérilisme c'est un courant reconnu nuisible ? smiley5
Maois il y a des gens nettement plus crédibles et mieux informés qui ont fait un vrai travail d'information et de lobbying sur ces thèmes (je pense à eucd.info, framasoft, etc.), alors voir débarquer des idées aussi banales mais exprimées dans un tel galimatias, ça fait plutôt désordre, si ce n'est pitié.
oui mais un mouvement populaire avec eucd et framasoft ça fait assez morose, pour faire des manifs de l'envergure du cpe c'est mort, et les gens n'y comprennent pas grand chose finalement, on s'y perd tous un moment ou un autre, on ne peux pas dire que mon oncle ma grand-mère aient été touchés par l'action des sites dont tu parles smiley11 (meme si cette action est nécessaire, je ne remet pas ça en question)
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Ainsi, concernant le second point, en aucun cas une abolition pure et simple du droit d'auteur n'est demandée, ce qui serait assez suicidaire. Pour être plus précis, il s'agit uniquement de revoir le concept du droit d'auteur, afin de le remplacer par un système plus adapté aux spécificités liées au web.
le puérilisme c'est un courant reconnu nuisible ? smiley5
Hum : ils se conterdisent eux-même dans leur propre site, donc ?
oui mais un mouvement populaire avec eucd et framasoft ça fait assez morose, pour faire des manifs de l'envergure du cpe c'est mort, et les gens n'y comprennent pas grand chose finalement, on s'y perd tous un moment ou un autre, on ne peux pas dire que mon oncle ma grand-mère aient été touchés par l'action des sites dont tu parles smiley11 (meme si cette action est nécessaire, je ne remet pas ça en question)
A mon avis, tu n'as pas du suivre très précisément ce qui s'est passé durant la DADVSI pour dire ça...
+A+
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Hum : ils se conterdisent eux-même dans leur propre site, donc ?
non ils veulent remettrent en question le concept de droit d'auteur pour l'adapter, sous-entendus: "abolition du droit d'auteur sous sa forme actuelle".
la formulation première est volontairement provoquante je pense, ils le disent comme ça pour sucsiter le débat à mon avis, ou parcequ'ils savent peut-être que les polémiques font les buzzs.
A mon avis, tu n'as pas du suivre très précisément ce qui s'est passé durant la DADVSI pour dire ça...
si si justement, elle a été adoptée, plus difficilement que prévu grâce aux actions dont tu parles, mais elle a été adoptée quand même, donc voilà pourquoi je dis ça.
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oui c'est pas qu'il faille lire entre les lignes, mais en dessous : s'en tenir aux slogans est aussi réducteur que de survoler un argumentaire qui n'en est pas doté ...
ceci dit, bien que l'imagerie/cliché de ce mouvement soit éculée voir très marketing (encore pire !!), les idées et buts dans le détail sont loin d'être puérils ou réservés aux geeks.
ce sont des problématiques qui vont au délà de l'internet ou de la rémunération musicale, cela touche aussi aux libertés individuelles. j'espère juste qu'ils ne vont pas en direction d'un traitement trop avertis, ou aussi extrêmes inverses des dispositions récemment prises dans le sens des industries du loisir.
mais par contre là où je ne les suit pas c'est sur la forme : celle d'un PARTI. je trouve cette forme détestable et décridibilisante pour eux mêmes. là où une forme associative spécialisée aurait eu le poids et la mesure nécessaire, on est en droit de se demander ce que ce choix a d'utile ou de provocateur.
en plus l'argumentaire pour palier a cela est aussi facile que ce qu'il cherche à dénoncer :
certains plaisantins passent plus de temps à essayer de faire tomber nos sites qu’à être constructifs. Cette tendance, trés française, à vouloir détruire avant de construire fait que nous passons une bonne partie de notre temps libre à essayer de sécuriser nos pages plutôt qu’à construire une ligne pour ce parti naissant.
cet argument sert aussi à expliquer le système restricitf relevé par dröne. c'est un peu court pour moi ...
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si si justement, elle a été adoptée, plus difficilement que prévu grâce aux actions dont tu parles, mais elle a été adoptée quand même, donc voilà pourquoi je dis ça.
Tu n'as pas dit, dans le post auquel je répondais, que la loi avait été votée et que c'était ça qui posait porblème, mais tu as écrit ceci : "un mouvement populaire avec eucd et framasoft ça fait assez morose, pour faire des manifs de l'envergure du cpe c'est mort, et les gens n'y comprennent pas grand chose finalement, on s'y perd tous un moment ou un autre, on ne peux pas dire que mon oncle ma grand-mère aient été touchés par l'action des sites dont tu parles".
Moi, si je te répondais que tu n'avais pas suivi la DADVSI, c'était sur ce point et sur ce point seulement : l'action d'eucd.info a débouché sur des manifs et sur une énorme pétition signée aussi bien par des particuliers que par des entreprises, ou des institutions. De nombreux commentateurs ont constaté que grace à cette action, les débats au parlement ont été suivi par énormément de gens de toutes origines, ce qui avait rarement été le cas pour d'autres projets de loi pourtant moijns "ésotériques", et que les politique eux-mêmes ont été forcés de faire un travail d'argumentation : c'est seulement le gouvernement qui a contourné le règlement intérieur de l'Assemblée Nationale pour que cette loi soit finalement votée. Si nous étions encore en contexte démocratique, cette loi n'aurait pas été votée. Mais dans un Etat de non droit comme la France, elle l'a été.
+A+
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oui beatnyk et drone je comprends votre critique envers la forme de ce truc (site, "parti", influences politiques possibles), je prends ça comme la candidature de coluche en 81, un peu au second degré, mais la médiatisation qui s'en suit peut produire des effets positifs, je suis peut-être un peu naïf en disant cela
Moi, si je te répondais que tu n'avais pas suivi la DADVSI, c'était sur ce point et sur ce point seulement : l'action d'eucd.info a débouché sur des manifs et sur une énorme pétition signée aussi bien par des particuliers que par des entreprises, ou des institutions. De nombreux commentateurs ont constaté que grace à cette action, les débats au parlement ont été suivi par énormément de gens de toutes origines, ce qui avait rarement été le cas pour d'autres projets de loi pourtant moijns "ésotériques", et que les politique eux-mêmes ont été forcés de faire un travail d'argumentation : c'est seulement le gouvernement qui a contourné le règlement intérieur de l'Assemblée Nationale pour que cette loi soit finalement votée. Si nous étions encore en contexte démocratique, cette loi n'aurait pas été votée. Mais dans un Etat de non droit comme la France, elle l'a été.
oui c'est clair. je comparais un peu la loi dadvsi et la loi du cpe, cette dernière n'est pas passée, pourquoi la première l'a été? Je fais peut-être des conclusions hatives, mais le thème de l'internet et des droits d'auteurs est vraiment quelquechose de complexe alors que le travail tout le monde sait comment ça se passe. L'action d'eucd.info et des autres "références" du net français ont été primordiales pour sensibiliser les gens qui pratiquaient déjà l'internet, mais pas les autres qui sont pourtant concernés eux-aussi, et qui reprèsentent la majorité des gens.
la pétition a fini au caniveau, le cpe aussi par contre, charlie pense que c'est la violence qui a fait la différence, peut-être, mais pas seulement, c'est surtout le nombre de gens qui se sont senti violés par cette loi qui ont fait pencher la balance.
mais c'est clair que, par rapport à la configuration politique des assemblées, tout aurait dû être étoufé et passer sans problème pour l'ump, je le redis cette action fut nécessaire mais pas suffisante pour l'instant, c'est un échec, on ne peut pas en être satisfait et tout mettre sur le dos des politicos intéressés et tricheurs, même si cette loi sera modifiée encore et encore probablement et fort heureusement.
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Tenez encore cinq pages et on publie le premier essai aux éditions du cannibal clébard, les gars et les filles, alleeeeeeez ! smiley4 smiley6 smiley14
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Denis Olivennes, patron de la FNAC, vous présente un monde meilleur smiley23 smiley21
(http://tempsreel.nouvelobs.com/file/20061027.OBS0010.jpg)
Accord signé pour la lutte contre le piratage sur Internet
La mission menée par Denis Olivennes, PDG de la Fnac, sur le téléchargement illégal des oeuvres, a conclu ses travaux. Elle aboutit à la signature d'un accord ce matin à l'Elysée entre fournisseurs d'accès à Internet, pouvoirs publics et détenteurs de contenus culturels. Découvrez ce document ci-contre.
L'accord "en faveur du développement et de la protection des programmes et oeuvres culturelles sur les nouveaux réseaux" est paraphé ce matin à l'Elysée par trois ministres - Culture et Communication, Economie, Justice - sous les auspices de la Présidence de la République. Tous les représentants des ayants droits de la musique, du cinéma et de l'audiovisuel sont conviés, ainsi que les dirigeants des principaux fournisseurs d'accès (Orange, Neuf Telecom, Numéricâble).
L'accord tripartite comporte des engagements de la part des pouvoirs publics, des fournisseurs d'accès et des ayants droits de contenus culturels. Il se veut équilibré entre "bâton" contre les internautes qui téléchargent illégalement et "carotte" pour lever les blocages sur le téléchargement légal.
(http://www.latribune.fr/Tribune/Articles.nsf/AllByID/A48890ED165AAF0BC125739C0035A561/$file/pirate%20et%20Internet.bmp)
Côté bâton, après avoir auditionné depuis septembre les représentants des industries de la musique, de l'audiovisuel et du cinéma, les fournisseurs d'accès Internet, les association de consommateurs, et les internautes, Denis Olivennes propose sous un autre nom, la "riposte graduée", ou la progressivité des sanctions envers les internautes qui téléchargent, formule rejetée dans sa formulation par le Conseil Constitutionnel en 2006 dans le projet de loi sur les droits d'auteurs sur Internet (DADVSI).
Pour la mettre en oeuvre, l'Accord Olivennes recommande la mise en place d'une autorité administrative indépendante, saisie par les ayants droits des oeuvres et qui exonère les fournisseurs d'accès de faire la police. Il s'agira de l'Autorité de régulation des mesures techniques de protection créée par la loi DADVSI, dont les pouvoirs seront étendus, après modification de la loi. Elle décidera de l'envoi de message d'avertissement, puis d'une suspension, voire d'une résiliation de l'abonnement. Une mesure qui implique la constitution d'un fichier des contrevenants, qui fait hurler l'association de protection des consommateurs UFC, qui dénonce un accord "liberticide, antiéconomique et à contresens de l'histoire numérique. "Un système qui n'est guère différents du fichier des interdits bancaires", remarque au contraire un de ses partisans.
(http://www.poster.net/shakira/shakira-photo-xxl-shakira-6226006.jpg)
L'accord prévoit également l'expérimentation à large échelle du filtrage des oeuvres, pour détecter sur le réseau les oeuvres protégées par le droit d'auteur, et empêcher leur téléchargement. Au bout de 24 mois, le déploiement de ces technologies pourra être décidé. De même, les techniques d'empreinte numériques sur les oeuvres sont encouragées, notamment celle de Jere, Vendredi feat. sa femme et Error.
Côté "carotte", l'accord recommande la suppression des protections anti-copie (DRM) sur les fichiers musicaux vendus en ligne et un raccourcissement du délai de mise à disposition des films existentialistes moldaves des années 1950 en vidéo à la demande à 6 mois après leur sortie en salles (au lieu de 33 semaines). L'intégrale Assayas du Cardinal Richelieu pourra elle aussi être téléchargée gratuitement, ce sera même obligatoire. Pas sûr que ces améliorations suffisent à apaiser les critiques des internautes contre ce texte, jugé répressif.
Isabelle Repiton
http://www.latribune.fr/info/Lutte-contre-le-piratage-sur-Internet---le-rapport-Olivennes-~-IDA48890ED165AAF0BC125739C0035A561
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La flemme de lire mais y'avait Clavier et Jean Réno à cette chouille, dignes représentants des artistes talentueux et fauchés pillés par une horde de cyber-terroristes sans coeurs :pirate:
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le temps que ce le texte soit voté et que leur super bordel d'instance accouche,on s'enverra des fichiers par télépathie smiley14 smiley14
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la télépathie sera bientôt taxée à hauteur de 3,45 uros les 10 secondes. smiley18
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ouais
il peut pas obliger chaque Français à acheter un disque par mois, parmi bien sûr une liste des artistes préférés du petiSt bAouRffon Ki chOie dans Za teYnte
donc bon. il veut interdire les ghettos blaster aussi.
ils feraient mieux de se sortir les doigts pour taxer les rapidshare et autres enorrrrrmes serveurs russes payants... Quand on voit la pauvreté des rayons de nos Fnacs non parisiennes ça fait la peur à le froid de le dos
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quand au filtrage et aux verrous numérique, c'est bien utopique de vouloir imposer ça par une loie restreinte au terrritoire français.
encore une fois, on a l'imprpession que les différentes personnes qui ont particpé à ça ne doivent pas savoir vraiment allumer un ordinateur pour sortir de pareille inépties.
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:scanner: :smiley37:
Jean-Louis Murat : "La crise du disque est un leurre"
LE MONDE | 17.11.07 | 16h45 • Mis à jour le 18.11.07 | 09h47
ean-Louis Murat, auteur-compositeur-interprète, publie " Charle et Léo ", des poèmes mis en musique par Léo Ferré, chansons jamais parues.
V2, maison de disques indépendante à laquelle vous apparteniez, ferme ses portes fin novembre après son rachat par Universal Music. Qu'en pensez-vous ?
Les gros mangent les petits, c'est le capitalisme. Pascal Nègre, PDG d'Universal Music France, applique la politique des dirigeants et actionnaires de Vivendi, qui espèrent qu'à la sortie de la crise du disque, ils auront absorbé les meilleurs afin d'alimenter en musique SFR, Canal+...
A chaque rachat ou fermeture d'une maison de disques, des gens brillants sont broyés. Et les internautes crient hourra ! J'affirme que la crise du disque est un leurre, elle n'existe pas : l'offre est intacte, la demande croissante. Mais, chaque nuit, dans les hangars de la musique, la moitié du stock est volé. Imaginez la réaction de Renault face à des délinquants qui forceraient la porte quotidiennement pour dérober les voitures !
Des gamins stockent 10 000 chansons sur l'ordinateur familial, après les avoir piquées sur le Net. La société, des députés, des sénateurs trouvent cela vertueux ! Or, c'est un problème moral : tu ne voleras point, apprend-on à nos enfants. En outre, ces rapines via le Net s'effectuent dans l'anonymat. L'écrivain américain Brett Easton Ellis a dit : "Depuis la nuit des temps, l'Antéchrist cherche un moyen de prendre le pouvoir sur les consciences de l'homme, enfin il y est arrivé avec Internet." Le Web rend les gens hypocrites, il incite à prendre des pseudonymes. C'est un monde de délation, intoxiqué de spams et de pubs.
Pourquoi les musiciens et chanteurs ne prennent-ils pas plus fermement position comme vous le faites ?
Chez les artistes, règne l'omerta. Dès qu'ils dénoncent les pratiques de voyou sur Internet, ils sont attaqués par des petits groupes d'internautes ; ceux-ci s'y mettent à une dizaine, se font un plaisir de mettre la totalité de la discographie de l'impétrant à disposition gratuitement, partout, dernier album compris. Ils sont sans visage. Les Arctic Monkeys, en Grande-Bretagne, ont eu recours à des shérifs du Net après s'être fait connaître sur le Web, et les internautes britanniques sont en train de leur faire la peau, au nom de la liberté. Mais quelle liberté veut-on ? Celle de se goinfrer ? Avec des gens qui ont 20 000 titres sur leur disque dur et ne les écoutent jamais ?
Cette conception ultralibéraliste, qui est au-delà de tout système politique, se résume à peu : la goinfrerie. Internet favorise cela : toujours plus de sensations, toujours plus de voyages, de pénis rallongés, toujours plus de ceci, de cela...
Vous avez été pourtant l'un des premiers artistes français à ouvrir un site Internet en 1998 et à y proposer des chansons, des échanges, des liens, des images. N'est-ce pas contradictoire ?
Baudelaire appelait le progrès le paganisme des imbéciles. Tous les acteurs de la musique sont tombés dans le fantasme de la modernité à ce moment-là. Les patrons de maison de disques ne juraient que par le Net sans pour autant comprendre de quoi il s'agissait. Au début, je mettais environ une chanson inédite par semaine à disposition sur mon site, gratuitement. Puis j'ai arrêté. Ces titres étaient téléchargés sans un merci, sans un bonjour, et éventuellement revendus sous forme de compilations payantes dans des conventions de disques. J'ai fait partie des imbéciles qui ont cru aux mirages de l'Internet, et de ce fait à la bonté naturelle de l'homme, à l'échange communautaire. L'homme a travaillé le fer pas seulement pour les charrues, mais aussi pour les épées, idem avec les atomes et le Net.
La gratuité sur Internet est-elle la seule cause de l'effondrement des ventes de disques ? Le déficit d'image d'une industrie habituée au court terme y est-elle pour quelque chose ?
Evidemment, 90 % de notre métier est fait par des gens formidables, des musiciens, des tourneurs, des ingénieurs du son, des attachés de presse, des artistes, des passionnés ! Mais l'image qui est passée dans le public est celle de ses patrons, arrivés là à cause de l'argent facile, de l'épate, du look. Le triomphe du petit bourgeois snobinard et de la fanfaronnade ! Nicolas petit lapin qui pisse derrière la tente ressemble tout à fait à un patron de maison de disques.
J'ai toujours été sidéré de voir comment l'industrie musicale attirait les médiocres à sa tête. Des médiocres qui dirigent des sociétés de taille modeste, sur le plan de l'économie mondiale, mais dont les émoluments s'alignent sur ceux des groupes multinationaux et consomment 80 % de la masse salariale dans les petites structures. Et les parachutes dorés ! Quand on licencie une centaine de salariés dans une maison de disques, comme chez EMI France par exemple, c'est en grande partie pour payer les indemnités du patron, c'est scandaleux.
La gratuité n'est-elle pas le meilleur moyen de démocratiser la culture ?
C'est une blague ! Cela nous tue. La démocratisation, c'est à l'école maternelle qu'elle doit être ancrée. Une fois les bases et l'envie acquises, chacun peut faire son choix. Par ailleurs, je ne suis pas démocrate, je suis happy few. La culture est le fait d'une minorité, d'une élite qui fait des efforts. Attention, pas une élite sociale ! La femme de ménage ou le facteur sont absolument capables de sentiment artistique. Mais la démocratisation, pour moi c'est le concours de l'Eurovision : chaque pays envoie son artiste fétiche. Et là, comme disait Baudelaire, la démocratie, c'est la tyrannie des imbéciles. Sur MySpace, vous allez voir 45 000 nigauds, les 45 000 artistes ratés qui ont ouvert leur page - j'y suis aussi, parce que sinon on me vole mon nom.
Qu'est-ce qu'un artiste raté ?
C'est celui ou celle qui fait la moitié du chemin, sans rien sacrifier. Le monde est plein d'artistes qui ne le sont que six heures par semaine, du samedi matin au dimanche soir. Ils sont d'une arrogance, ils veulent tout arracher ! Alors qu'être artiste, c'est un engagement total, où tous les risques sont pris. C'est une décision à laquelle on se tient. Quitte à dormir dehors, à vivre autrement. Tout le monde a en soi des capacités créatives, cela n'en fait pas un artiste pour autant. Etre artiste, c'est une affaire de vocation et de discipline, une discipline de fer. Etre artiste, c'est du travail, du travail, du travail et encore du travail.
Vous vivez et travaillez dans le Puy-de-Dôme, dans une ancienne ferme des environs de Clermont-Ferrand. Qu'y trouvez-vous ?
J'y ai mon studio d'enregistrement, et des conditions de travail idéales. Je vois très peu de gens... le facteur... Là-haut, la vie est frugale, on finit tout, on n'achète presque rien. Le pain dur est gardé pour la soupe du soir. Dans la nature, l'oubli de soi est plus facile, on va le matin aux champignons, on s'assied pour casser la croûte, on a ramassé un kilo de cèpes, voilà. On refait une clôture, on est dans le présent. Or, être dans le présent est la condition de la paix intérieure. Moi, j'aime aussi les activités qui ne laissent pas de place à la réflexion. Jouer des instruments, faire des prises de son. S'aménager une vie de travail. Car, à part aimer, travailler est la chose la plus belle à faire dans la vie.
Baudelaire parlait beaucoup de l'obligation de productivité du poète. En trois ans, Rimbaud a écrit l'équivalent de quinze disques ! Le mot qui revient le plus souvent dans sa correspondance avec sa mère et sa soeur, c'est "paysan". Il voulait l'être, il avait tous les catalogues de Manufrance, et mettait de l'argent à gauche pour cela.
Vous venez de publier Charles et Léo, des poèmes extraits des Fleurs du Mal, paru il y a cent cinquante ans, sur des ébauches musicales de Léo Ferré. Est-ce toujours d'actualité ?
Tout le monde se moque de la poésie, non ? Moi, je l'ai toujours aimée. Nous avons développé des personnalités a-poétiques. Un penchant poétique, c'est un penchant pour une langue, une métrique, des rimes riches. Là, en ce moment, on nous regarde de travers, parce que la poésie est la langue de la patience. Et dès que l'on pense poésie, le chaos insupportable dans lequel nous sommes plongés nous saute à la figure. Au XIXe siècle, quand Baudelaire écrit, se met en place un monde du progrès collectif, global, pas individuel. Il en ressort un profond sentiment d'étrangeté, d'ennui, car l'individu un peu marginal qu'il est, un beau rentier qui s'ennuie, ne trouve plus sa place.
Un chanteur est-il aussi un poète ?
La chanson est née avant l'écriture. C'est une survivance de la culture classique. Dans le rock, la confusion entre poésie et romantisme a été poussée au maximum - il y a aussi beaucoup cette image : le poète est romantique, qui est fausse. Le monde bourgeois du XIXe siècle a défini le poète comme un excentrique, un romantique, un mec qui se défonce.
Dans le rock, l'imagerie romantique nous colle aux basques. Soit dit en passant, Pete Doherty aujourd'hui ne se défonce pas plus que Baudelaire hier, au vin, à l'opium, à l'absinthe... En comparant des gravures de Victor Hugo, Gérard de Nerval, Alfred de Vigny, avec des posters des rockers des années 1970, c'est frappant. Regardez le chanteur Jeff Buckley avant sa mort en 1997, ou Cliff Richard en 1972 : le look négligé calculé, être entre l'animal et l'ange.
Rimbaud et Baudelaire disaient que la poésie ne servait à rien. Alors, il faut avoir assez de force de caractère pour faire les choses tout en sachant qu'elles ne servent à rien. Il faut une vertu supérieure pour tenir contre l'"à quoi bon ?". Il faut faire, faire. C'est essentiel.
Propos recueillis par Véronique Mortaigne
Article paru dans l'édition du 18.11.07
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En même temps:
"Un producteur de film qui remercie les pirates pour avoir proposé son film en téléchargement. L’histoire est plutôt inédite.
Le 14 novembre dernier, Eric D. Wilkinson, le producteur du film indépendant Jerome Bixby’s The Man From Earth a envoyé un mail à Martin, le responsable de Releaselog. Ce site, à l’instar de The Pirate Bay et autres, permet de télécharger des fichiers (films, jeux, applications, etc.) en proposant des liens vers les réseaux P2P. Dans son courrier, il remercie le site pour la promotion faite à son film :
« Je vous envoie ce mail après avoir réalisé que notre site a reçu près de 23000 visites dans les 12 derniers jours, dont une grande partie provient de votre site Web. En outre, notre bande-annonce, à la fois sur le site www.manfromearth.com et sur d’autres sites comme YouTube, MySpace et AOL a été vu près de 20000 fois. ET encore plus impressionnant, dans le classement des films les plus populaires d’IMDb, on est passé de la 11235e à la 5e place en 2 semaines (et aussi 1er des films indépendants et 1er des films de science-fiction). Comment tout cela s’est-il produit ? Deux mots : Torrent / Sites de partage de fichiers (enfin, six mots et un slash). »
Il raconte que le film n’avait quasiment aucun budget publicitaire et peu de chances d’en avoir, jusqu’à que quelqu’un mette en ligne, à télécharger, le DVD rip du film. « Alors les gens ont commencé à le regarder et à écrire des critiques, le plus souvent positives, sur Imdb, Amazon et d’autres sites », poursuit-il avant de conclure : « les gens ont aimé notre film et en ont parlé, tout ça grâce à la piraterie sur le net ! »
Et Martin, de Releaselog, un peu surpris, de lancer : « ce mec mérite vraiment l’appui de la communauté de partage de fichiers ! Vous pouvez soutenir les producteurs de The Man From Earth en achetant le DVD, qui devrait être disponible dans les magasins américains à partir de demain. »"
http://www.ecrans.fr/Producteur-de-cinema-pirate-et,2586.html
http://www.rlslog.net/piracy-isnt-that-bad-and-they-know-it/
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Jean-Louis Murat : "La crise du disque est un leurre"
LE MONDE | 17.11.07 | 16h45 • Mis à jour le 18.11.07 | 09h47
ean-Louis Murat, auteur-compositeur-interprète, publie " Charle et Léo ", des poèmes mis en musique par Léo Ferré, chansons jamais parues.
V2, maison de disques indépendante à laquelle vous apparteniez, ferme ses portes fin novembre après son rachat par Universal Music. Qu'en pensez-vous ?
Les gros mangent les petits, c'est le capitalisme. Pascal Nègre, PDG d'Universal Music France, applique la politique des dirigeants et actionnaires de Vivendi, qui espèrent qu'à la sortie de la crise du disque, ils auront absorbé les meilleurs afin d'alimenter en musique SFR, Canal+...
A chaque rachat ou fermeture d'une maison de disques, des gens brillants sont broyés. Et les internautes crient hourra ! J'affirme que la crise du disque est un leurre, elle n'existe pas : l'offre est intacte, la demande croissante. Mais, chaque nuit, dans les hangars de la musique, la moitié du stock est volé. Imaginez la réaction de Renault face à des délinquants qui forceraient la porte quotidiennement pour dérober les voitures !
Des gamins stockent 10 000 chansons sur l'ordinateur familial, après les avoir piquées sur le Net. La société, des députés, des sénateurs trouvent cela vertueux ! Or, c'est un problème moral : tu ne voleras point, apprend-on à nos enfants. En outre, ces rapines via le Net s'effectuent dans l'anonymat. L'écrivain américain Brett Easton Ellis a dit : "Depuis la nuit des temps, l'Antéchrist cherche un moyen de prendre le pouvoir sur les consciences de l'homme, enfin il y est arrivé avec Internet." Le Web rend les gens hypocrites, il incite à prendre des pseudonymes. C'est un monde de délation, intoxiqué de spams et de pubs.
Pourquoi les musiciens et chanteurs ne prennent-ils pas plus fermement position comme vous le faites ?
Chez les artistes, règne l'omerta. Dès qu'ils dénoncent les pratiques de voyou sur Internet, ils sont attaqués par des petits groupes d'internautes ; ceux-ci s'y mettent à une dizaine, se font un plaisir de mettre la totalité de la discographie de l'impétrant à disposition gratuitement, partout, dernier album compris. Ils sont sans visage. Les Arctic Monkeys, en Grande-Bretagne, ont eu recours à des shérifs du Net après s'être fait connaître sur le Web, et les internautes britanniques sont en train de leur faire la peau, au nom de la liberté. Mais quelle liberté veut-on ? Celle de se goinfrer ? Avec des gens qui ont 20 000 titres sur leur disque dur et ne les écoutent jamais ?
Cette conception ultralibéraliste, qui est au-delà de tout système politique, se résume à peu : la goinfrerie. Internet favorise cela : toujours plus de sensations, toujours plus de voyages, de pénis rallongés, toujours plus de ceci, de cela...
Vous avez été pourtant l'un des premiers artistes français à ouvrir un site Internet en 1998 et à y proposer des chansons, des échanges, des liens, des images. N'est-ce pas contradictoire ?
Baudelaire appelait le progrès le paganisme des imbéciles. Tous les acteurs de la musique sont tombés dans le fantasme de la modernité à ce moment-là. Les patrons de maison de disques ne juraient que par le Net sans pour autant comprendre de quoi il s'agissait. Au début, je mettais environ une chanson inédite par semaine à disposition sur mon site, gratuitement. Puis j'ai arrêté. Ces titres étaient téléchargés sans un merci, sans un bonjour, et éventuellement revendus sous forme de compilations payantes dans des conventions de disques. J'ai fait partie des imbéciles qui ont cru aux mirages de l'Internet, et de ce fait à la bonté naturelle de l'homme, à l'échange communautaire. L'homme a travaillé le fer pas seulement pour les charrues, mais aussi pour les épées, idem avec les atomes et le Net.
La gratuité sur Internet est-elle la seule cause de l'effondrement des ventes de disques ? Le déficit d'image d'une industrie habituée au court terme y est-elle pour quelque chose ?
Evidemment, 90 % de notre métier est fait par des gens formidables, des musiciens, des tourneurs, des ingénieurs du son, des attachés de presse, des artistes, des passionnés ! Mais l'image qui est passée dans le public est celle de ses patrons, arrivés là à cause de l'argent facile, de l'épate, du look. Le triomphe du petit bourgeois snobinard et de la fanfaronnade ! Nicolas petit lapin qui pisse derrière la tente ressemble tout à fait à un patron de maison de disques.
J'ai toujours été sidéré de voir comment l'industrie musicale attirait les médiocres à sa tête. Des médiocres qui dirigent des sociétés de taille modeste, sur le plan de l'économie mondiale, mais dont les émoluments s'alignent sur ceux des groupes multinationaux et consomment 80 % de la masse salariale dans les petites structures. Et les parachutes dorés ! Quand on licencie une centaine de salariés dans une maison de disques, comme chez EMI France par exemple, c'est en grande partie pour payer les indemnités du patron, c'est scandaleux.
La gratuité n'est-elle pas le meilleur moyen de démocratiser la culture ?
C'est une blague ! Cela nous tue. La démocratisation, c'est à l'école maternelle qu'elle doit être ancrée. Une fois les bases et l'envie acquises, chacun peut faire son choix. Par ailleurs, je ne suis pas démocrate, je suis happy few. La culture est le fait d'une minorité, d'une élite qui fait des efforts. Attention, pas une élite sociale ! La femme de ménage ou le facteur sont absolument capables de sentiment artistique. Mais la démocratisation, pour moi c'est le concours de l'Eurovision : chaque pays envoie son artiste fétiche. Et là, comme disait Baudelaire, la démocratie, c'est la tyrannie des imbéciles. Sur MySpace, vous allez voir 45 000 nigauds, les 45 000 artistes ratés qui ont ouvert leur page - j'y suis aussi, parce que sinon on me vole mon nom.
Qu'est-ce qu'un artiste raté ?
C'est celui ou celle qui fait la moitié du chemin, sans rien sacrifier. Le monde est plein d'artistes qui ne le sont que six heures par semaine, du samedi matin au dimanche soir. Ils sont d'une arrogance, ils veulent tout arracher ! Alors qu'être artiste, c'est un engagement total, où tous les risques sont pris. C'est une décision à laquelle on se tient. Quitte à dormir dehors, à vivre autrement. Tout le monde a en soi des capacités créatives, cela n'en fait pas un artiste pour autant. Etre artiste, c'est une affaire de vocation et de discipline, une discipline de fer. Etre artiste, c'est du travail, du travail, du travail et encore du travail.
Vous vivez et travaillez dans le Puy-de-Dôme, dans une ancienne ferme des environs de Clermont-Ferrand. Qu'y trouvez-vous ?
J'y ai mon studio d'enregistrement, et des conditions de travail idéales. Je vois très peu de gens... le facteur... Là-haut, la vie est frugale, on finit tout, on n'achète presque rien. Le pain dur est gardé pour la soupe du soir. Dans la nature, l'oubli de soi est plus facile, on va le matin aux champignons, on s'assied pour casser la croûte, on a ramassé un kilo de cèpes, voilà. On refait une clôture, on est dans le présent. Or, être dans le présent est la condition de la paix intérieure. Moi, j'aime aussi les activités qui ne laissent pas de place à la réflexion. Jouer des instruments, faire des prises de son. S'aménager une vie de travail. Car, à part aimer, travailler est la chose la plus belle à faire dans la vie.
Baudelaire parlait beaucoup de l'obligation de productivité du poète. En trois ans, Rimbaud a écrit l'équivalent de quinze disques ! Le mot qui revient le plus souvent dans sa correspondance avec sa mère et sa soeur, c'est "paysan". Il voulait l'être, il avait tous les catalogues de Manufrance, et mettait de l'argent à gauche pour cela.
Vous venez de publier Charles et Léo, des poèmes extraits des Fleurs du Mal, paru il y a cent cinquante ans, sur des ébauches musicales de Léo Ferré. Est-ce toujours d'actualité ?
Tout le monde se moque de la poésie, non ? Moi, je l'ai toujours aimée. Nous avons développé des personnalités a-poétiques. Un penchant poétique, c'est un penchant pour une langue, une métrique, des rimes riches. Là, en ce moment, on nous regarde de travers, parce que la poésie est la langue de la patience. Et dès que l'on pense poésie, le chaos insupportable dans lequel nous sommes plongés nous saute à la figure. Au XIXe siècle, quand Baudelaire écrit, se met en place un monde du progrès collectif, global, pas individuel. Il en ressort un profond sentiment d'étrangeté, d'ennui, car l'individu un peu marginal qu'il est, un beau rentier qui s'ennuie, ne trouve plus sa place.
Un chanteur est-il aussi un poète ?
La chanson est née avant l'écriture. C'est une survivance de la culture classique. Dans le rock, la confusion entre poésie et romantisme a été poussée au maximum - il y a aussi beaucoup cette image : le poète est romantique, qui est fausse. Le monde bourgeois du XIXe siècle a défini le poète comme un excentrique, un romantique, un mec qui se défonce.
Dans le rock, l'imagerie romantique nous colle aux basques. Soit dit en passant, Pete Doherty aujourd'hui ne se défonce pas plus que Baudelaire hier, au vin, à l'opium, à l'absinthe... En comparant des gravures de Victor Hugo, Gérard de Nerval, Alfred de Vigny, avec des posters des rockers des années 1970, c'est frappant. Regardez le chanteur Jeff Buckley avant sa mort en 1997, ou Cliff Richard en 1972 : le look négligé calculé, être entre l'animal et l'ange.
Rimbaud et Baudelaire disaient que la poésie ne servait à rien. Alors, il faut avoir assez de force de caractère pour faire les choses tout en sachant qu'elles ne servent à rien. Il faut une vertu supérieure pour tenir contre l'"à quoi bon ?". Il faut faire, faire. C'est essentiel.
Propos recueillis par Véronique Mortaigne
Article paru dans l'édition du 18.11.07
Cet héritier de Marcel Amont et légataire universel de l'Agent Banlaire fait peine à voir... :smiley39:
(http://www.foutraque.com/doc/chronique/1883_img2.jpg)
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J'espère qu'il va filer des royalties à Monsieur Keen, il lui pompe honteusement son discours (et le simplifie honteusement également).
J'étais tombé là dessus il y a quelques temps. http://ajkeen.com/e.htm
"The Cult of the Amateur: How Today's Internet Is Killing Our Culture"
Un lien en français
http://www.ecrans.fr/Je-suis-contre-cette-culture-de-l,1963.html
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C'est effarant de voir autant de mépris pour tout ce qui n'est pas jet set réuni en si peu de phrases... smiley12
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C'est effarant de voir autant de mépris pour tout ce qui n'est pas jet set réuni en si peu de phrases... smiley12
On va quand même pas mélanger les torchons et les serviettes! Merde alors y a les Artistes (Diplôme l'attestant) reconnus par l'intelligentia et les producteurs pour leurs bénéfices ramenés suite à matraquage publicitaire et les autres, les amateurs qui n'ont pas fait une école d'art privée à 15000 roros l'année, ça fait la selection smiley4
J'adore quand il parle de "controle" et "notre culture", c'est vrai que quand on voit la qualité du journalisme et de la culture offert par les masses médias (détenus par les groupes industrielles), on se demande à quoi serve des mecs qui sont indépendants, y a qu'a voir un amateur comme Denis Robert qui s'attaque à des sujets aussi abscon que Clearstream...
Ce mec est bien « l’Antéchrist de la Silicon Valley », mais l'argent ne sera pas nécessaire, un peu de plomb bien placé suffira...
Vraiment, on est en pleine conjuration des idiots là...
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Après on se moque d'Etienne Mougeotte mais y en a qui sont pires... smiley7
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Allez c'est reparti, fait pêter le IPs smiley13
"La CNIL (Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés) vient de revenir sur sa décision du 18 octobre 2005, par laquelle elle interdisait aux organisations qui représentent et gèrent les droits d'auteur en France de procéder à des contrôles sur les réseaux P2P.
Une sanction du Conseil d'Etat en date du 23 mai 2007 avait annulé la décision de CNIL, déclarant que le procédé du 'radar' (collecte automatisée en masse) proposé par la Sacem n'est pas disproportionné par rapport à l'ampleur de l'infraction au droit d'auteur.
Le changement de tournure politique autour des pratiques de l'Internet, avec le durcissement de ton des autorités à la suite du rapport Olivennes, semble également avoir donné une légitimité nouvelle à ces demandes, puisque la CNIL vient finalement de revoir sa copie.
La Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) est donc autorisée à tracker les internautes qui commettent des infractions au droit d'auteur, c'est-à-dire qui copient illégalement des fichiers qui relèvent de ce droit, à l'aide d'un système de relevé automatique des adresses IP des contrevenants sur les réseaux d'échange en P2P.
Les opposants à cette méthode ne manqueront pas de soulever qu'une nouvelle fois les autorités françaises accordent à une organisation privé le droit de pratiquer des enquêtes qui relèvent de la puissance publique !
Certes il faut défendre le droit d'auteur, mais dans le même temps qui va s'assurer de la légitimité de ces intrusions dans la vie privée de l'internaute, qui peuvent se révéler profondes, de la légalité de ces méthodes, de la sécurité etr de la confidentialité des données collectées, et du respect des mécanismes d'avertissement et de sanction qui vont être mis"
http://www.silicon.fr/fr/news/2007/12/06/chasse_pirates_feu_vert_cnil_sacem
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ÇA VA CHIER POUR VOUS, LES PIRATES !!!!!!!!!
(http://aubonsketch.ifrance.com/Humoristes/Guignols/Guignols104sylvestre.JPG)[/list]
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MISSIO DISCHOTTE IL Y UN PWOBLEM' AVEC TON ZIMAGE, ON VOIT WIEN...
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MISSIO DISCHOTTE IL Y UN PWOBLEM' AVEC TON ZIMAGE, ON VOIT WIEN...
C'est ce qu'on appelle un flag, dans le milieu, non ? smiley4
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Jean-Louis Murat : "La crise du disque est un leurre"
LE MONDE | 17.11.07 | 16h45 • Mis à jour le 18.11.07 | 09h47
Dans le rock, l'imagerie romantique nous colle aux basques. Soit dit en passant, Pete Doherty aujourd'hui ne se défonce pas plus que Baudelaire hier, au vin, à l'opium, à l'absinthe...
Propos recueillis par Véronique Mortaigne
Article paru dans l'édition du 18.11.07
la dernière de Pete avec un témoignage interessante de la mue chez les ados smiley16 :dryshit::boulette:
http://www.youtube.com/watch?v=SoNf30ZCYS8